Inge Lynn Collins, bientôt dans les kiosques ?
L’affaire ne date d’aujourd’hui. Pourtant, comme en 2009, l’ex-épouse d’Ali Bongo pourrait à nouveau être tentée de dévoiler quelques «secrets».
Au début du mois de septembre 2009, juste après l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo, une interview choc était donnée à la chaîne de télévision américaine ABC, avec en vedette Inge Lynn Collins. L’ex-épouse du nouveau président de la République y manifestait sa volonté d’en découdre alors qu’une frange de la population s’inquiétait déjà du fait qu’un système basé sur la dilapidation des deniers publics au seul profit d’une famille allait se poursuivre avec la désignation controversée du fils d’Omar Bongo Ondimba comme vainqueur de la présidentielle. «Le Gabon est un pays de nantis et de démunis, et les nantis étaient tous des Bongo», avait-elle alors lancé, avant de poursuivre : «Quand je me plaignais, ils se moquaient littéralement de moi. Ils pensaient que les Américains étaient, en quelque sorte, naïfs. Ils disaient ne pas avoir le temps de se soucier des droits de l’homme. […] Ils se réveillent le matin et décident de ce qu’ils vont acheter : ils font des achats et des achats et des achats. Ils affrètent un 747 et le remplissent. Tout le monde recevrait une enveloppe et vous pouviez acheter votre voiture et tout ce que vous vouliez. Il y avait des cortèges de Porsche.»
Si jusque-là Inge Lynn Collins s’était montrée soucieuse du «système Bongo», qui, selon elle, nie le droit au bonheur des Gabonais, son intention semblait bien plus profonde : elle souhaitait plus que tout dévoiler «le vrai visage» d’Ali Bongo, qu’elle présente comme un homme violent, «radin, insensible, un mari défaillant à son devoir alimentaire et de soutien à sa première femme abandonnée», se souvient Afrik.com. Plus de cinq ans après, elle pourrait à nouveau faire parler d’elle, et sur le même sujet. C’est du moins ce que croit savoir La Lettre du Continent, qui a récemment annoncé l’arrivée dans les kiosques d’un ouvrage écrit par Inge Lynn Collins. Info, intox ? Il demeure qu’une telle nouvelle est loin de faire les affaires du président de la République, dont la réputation est plus que jamais entachée. Si ses défenseurs avaient vite fait de classer dans le registre du «kongossa» (rumeurs infondées) les «révélations» contenues dans le livre «Nouvelles affaires africaines – Mensonges et pillages au Gabon» du journaliste-écrivain français Pierre Péan, l’ouvrage de son ex-épouse pourrait écorner davantage son image.
Alors que rien n’est encore sûr, les révélations d’Inge Lynn Collins pourraient nourrir les arguments d’une partie de l’opinion, qui n’a cessé de multiplier les attaques et demandes en destitution du président de la République, accusé de parjure. De même, l’ouvrage pourrait intéresser les élus américains, d’autant qu’en février 2014, le sous-comité permanent des investigations du comité sur les affaires intérieures et de la sécurité du Sénat américain avait rendu public un rapport intitulé «Tenir la corruption étrangère hors des Etats-Unis : Quatre études de cas». A l’instar des cas Teodoro Nguema Obiang de Guinée équatoriale, Abubakar du Nigéria ou de l’Angola, «le cas Bongo» du Gabon y avait une place importante. L’interception de 75 millions de francs CFA (seulement) destinés à cette dame présentée comme l’ex-épouse du président gabonais avait poussé à l’ouverture d’une enquête révélée, cette année-là, par The Wall Street Journal, un quotidien américain tiré à 2,4 millions exemplaires. Le journal affirmait alors que, depuis l’année 2000, la fameuse Inge Collins a reçu «des virements de M. Bongo» ainsi des millions de dollars en espèces, transportés par MM Ashby (un esthéticien de métier qui avait coiffé la dame pendant le mariage avant d’être invité à rejoindre le cercle des collaborateurs d’Ali Bongo) et par un lobbyiste du nom de Joseph Szlavik. Les liens de celui-ci avec le Gabon «remontent aux années 90, à l’époque où il faisait du lobbying pour le compte du père d’Ali Bongo, selon des indiscrétions faites au département de la Justice», notait, le 25 février 2014, la bible des milieux d’affaires américains. C’est dire l’attention à porter à cette éventuelle parution, que d’aucuns annoncent pour courant 2016. Ça reste à voir.
Selon The Wall Street Journal «Inge Collins a épousé M. Bongo en 1994, mais s’en est séparé une décennie plus tard.»
15 Commentaires
oh attention lynn, on dit derriere un homme se cache une grande femme, Mme Sylvie est prete avec son quimono à l’aéroport Int. L.M Et le combat sera diriger par Maitre Ping jean et les deux ambassadeurs seront present de France supporteur de Sylvie. Et USA pour supporter Lynn.toutes chaines participeront à ce combat sous la supervision de la chaine EL JAZEERA.
qu’est ce que le nom d Ping vient faire dedans?
« Tarek AZIZ » alias « Billy vuvuzela » et la cohorte de conseillers Spéciaux nous expliquerons que cette dame est « manipulee » par Jean PING. ……et bien entendu que les Américains et la rédaction de « GABON REVIEWS » sont méchamment jaloux du kalaba ….
Avec quel acte de naissance le grand émergent à pu se marier ?
Pas celui dont il a fait usage pour se presenter aux presidentielles de 2009.
Minko tu intelligent avec quel actes de naissance je crois que inge va tuer Ali
Elle veut voler a nouveau Ali cette pouffiasse. le chantage toujours le chantage. cette fois-ci, le chèque est barré ma pauvre.
Essaies de faire autre chose dans ta vie minable pour avoir le pognon.
MRD!!!
@ Tchibouele
Le chantage? mais contre quoi ? Un 1000 acte de naissance?
Raconte nous mais ton langage ordurier indique bien ton embarras !
J’apprends que le VAUDOUMAN Beninois est en garde à vue chez les blancs, c’est aussi pour chantage ?
finalement, il est marié avec qui ? un coup la ricaine d’après les rumeurs et lui ne sont pas encore officiellement divorcé. oups pardon ohhh Mr fait la chasse aux rumeurs. Mais bref, un livre en plus pour faire quoi encore? le Gabonais n’aime pas la lecture pour lui c’est comme l’anglais ou les autres langues étrangères ci seulement elle pouvais bookin en format lisible avec whatapp ? Lynn Collins c’est le pognon du Gabon qui te manque ou toi aussi tu voudrais te transformer en sauveur du Gabon ? te fatigue pas la copine , les Gabonais ne te suivrons pas , prend Pean en exemple ; ils vont même faire une marche pour soutenir leurs président enfin leurs première dame, et l’opposition vas vouloir faire de ton ouvrage une preuve en plus pour faire partir ton ex. donc la go, choisi un autre peuple,un autre pays pour prendre en compte tes propos.
@ paysan
Heureusement pour les gabonais que PEAN à permis de libéré la parole .
Inge ne viendra que confirmer que le kalaba est bien né à » Imo State » , avec la 10 version de son acte de naissance. ..
Laboure bien tes champs , très chère paysanne , la récréation s’achève et j’espère pour toi que tu as semée de quoi tenir longtemps, très longtemps même. …
quand a-t-il donc épousé Sylvie? Les enfants ils les ont fait quand s’il était marié avec Inge de 1994 à 2004??? Souvenez-vous qu’en 2009 Inge disait être encore marié à Ali. Quand les Gabonais ont-ils connu Sylvie? L’ont-ils deja vue enceinte d’un de leurs enfants? Pourquoi les gens sont aussi naïfs? Pas étonnant qu’on vous présenté un faux acte de naissance…
Qu’est ce que son livre nous apportera de croustillants? L’homme est sans cœur, égocentrique et cynique…. Tous les gabonais le savent… Mieux, son âge mental est resté bloqué à 18 ans…
c’est quand même bizarre que lors qu’ on est plus avec l autre on a tendance à vouloir dévoiler ce qu’on sait pendant des années. elle était ou au temps chaud? Jusqu’à se marié c ‘est quand bizarre ou bien elle était aussi complice? je ne suis ni pour ni contre, j essaie juste de raisonner à mon niveau.
On s’en tape! Nous ce qu’on veut c’est que le couple Ali-Acro débarrasse le plancher. De toute façon 50 ans de cette même famille Bongo c’en est plus que trop! Y en a marre de leurs frasques, de leur gestion calamiteuse du pays.
C’est une famille de cleptomanes,une honte pour le pays. il n’y a que l’argent qui les intéresse ,il leur en faut toujours plus…ils ne se rendent même pas compte que ce qu’ils ont déjà amassé est largement suffisant pour les besoins d’une vie.