Infrastructures : Vers un retour d’Acciona sur le marché gabonais
L’État gabonais et Acciona, l’un de ses partenaires en matière d’infrastructures, veulent revoir leur contrat de collaboration. Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a en effet échangé, le 20 février, dans ce sens avec une délégation Afrique de cette multinationale espagnole conduite par son directeur général, Manuel Jose Garcia Alconchel. Les projets en cours, non achevés, et les perspectives d’avenir étaient au cœur de la séance de travail à l’Immeuble du 2-Décembre.
Présente au Gabon depuis plusieurs années, la multinationale espagnole, Acciona, a déjà réalisé de nombreuses infrastructures dans le pays. La rencontre du 20 février avec le chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, a permis de passer en revue le partenariat avec ce mastodonte agissant dans le domaine des infrastructures et d’envisager un meilleur avenir.
Au Gabon, Acciona, spécialisé dans les travaux publics et l’énergie, comptabilise déjà de vastes chantiers réalisés parmi lesquels la construction de deux mini-centrales hydroélectriques à Iboundji et Malinga, la route Mamiengué-Fougamou et celle des Sabliers, permettant l’accès au stade de football d’Agondjé, dans la commune d’Akanda.
«C’est pour revoir l’environnement de la coopération et de la collaboration afin de trouver des solutions à nos problèmes que nous avons jugé utile d’échanger avec le Premier ministre», a fait savoir Manuel Jose Garcia Alconchel.
Le directeur généra Afrique du groupe fait noter qu’ils vont voir comment entamer, a l’avenir, de nouvelles initiatives dans le domaine des infrastructures. Et de renchérir, soulignant que «Acciona joue un rôle important dans ce secteur au Gabon». «Le pays a été, pour nous, un des marchés les plus importants», a-t-il avoué.
Fort de cette expertise en matière de réalisation d’infrastructures, le gouvernement de l’époque avait confié à cette entreprise catalane, le chantier de la conception et d’édification d’une usine de production d’eau potable à Ntoum (Ntoum7). Mais comme l’a indiqué le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima, les travaux ne sont pas allés à leur terme. Or, «un accord transactionnel de 13 milliards de francs CFA avait été signé entre Acciona et le gouvernement».
Les responsables d’Acciona n’excluent donc pas la possibilité de réadapter leur collaboration avec les autorités actuelles. Raison pour laquelle, ils souhaitent qu’une attention particulière leur soit accordée.
Raymond Ndong Sima, saluant la présence de cette entreprise sur le marché gabonais, a rassuré ses interlocuteurs. «On cherche à trouver une solution à ce problème», a-t-il indiqué.
Dans tous les cas, la réunion prévue le 26 février prochain axée sur la problématique de la construction de l’usine de production d’eau potable, Ntoum 7, sera déterminante quant à l’issue à donner à la préoccupation de l’entreprise Acciona dont le vœu est son retour sur le marché gabonais.
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