Avec pour thème «FGIS : un instrument au cœur des enjeux socio-économiques», l’émission Plateau Spécial de Gabon 1ère du 21 juillet a mis en lumière le défi majeur des infrastructures. Elle a permis de mieux comprendre le fonctionnement des filiales du FGIS, notamment celles dédiées aux infrastructures urbaines (FMCT) et énergétiques (GPC).

Emmanuel Edane, administrateur-directeur de la FMCT sur le Plateau Spécial, le 21 juillet 2024. © D.R.

 

Dimanche 21 juillet 2024, l’émission Plateau Spécial diffusée sur Gabon 1ère était dédiée au Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) et ses filiales. Sous le thème «FGIS : un instrument au cœur des enjeux socio-économiques», cette émission a permis de mettre en lumière le défi majeur des infrastructures, considéré comme le problème numéro un en Afrique en raison de son impact direct sur le développement économique et social et de mieux comprendre le fonctionnement des filiales du FGIS, notamment celles dédiées aux infrastructures urbaines et énergétiques.

Au cours de cette action de communication, les différents directeurs généraux se sont succédé pour présenter leurs contributions au sein du FGIS, parmi lesquels Emmanuel Edane, administrateur-directeur général de la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), et Philippe Jr Ossoucah, directeur général de Gabon Power Company (GPC). L’objectif global était la pédagogie et la transparence à l’attention des populations gabonaises et de ses parties prenantes. Elle visait également à informer sur le fonctionnement de la FMCT, son rôle d’aménageur durable depuis sa création par le FGIS en 2016.

«Les impacts sont multiples, le premier c’est l’investissement et donc l’emploi durant les phases de construction. Nous avons une dizaine de chantiers, plus de 800 emplois directs et indirects, 50 PME engagées, et on parle de 20.000 emplois à terme avec des projets d’hôtels, de centres commerciaux, de bureaux et de logements», a fait savoir Emmanuel Edane. À ce jour, plus de 35% du projet a été viabilisé (dont 12 hectares face à l’hôpital Jeanne Ebori). Pour précision, 80 milliards sont nécessaires pour la totalité du projet hors bâtiments, 20 milliards ont déjà été mobilisés par l’État lors du lancement du projet en 2013 pour le remblaiement des 32 hectares gagnés sur la mer et 15 milliards par le FGIS pour financer les travaux de la Zone Nord. Les travaux de bâtiments doivent être portés essentiellement par les investisseurs privés.

Pour sa part, le directeur général de GPC, Philippe Jr Ossoucah gère six projets énergétiques, dont les plus emblématiques sont Kinguélé Aval et IPP Mayumba. «Nous avons pour mission d’attirer des investisseurs privés dans les secteurs de l’énergie et de l’eau, afin de soulager les ressources propres de l’État gabonais qui peuvent être déployées dans d’autres secteurs stratégiques», a-t-il indiqué durant les échanges.

Stéphane Mbadinga Ditengou, ADG du FGIS a souligné que le rôle du Fonds est de créer les conditions favorables pour dé-risquer les projets et soulager les finances publiques. Cela à travers une expertise et une gouvernance robuste. Le FGIS s’impose comme un acteur incontournable du développement socio-économique du Gabon, apprend-on.

 
GR
 

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