Sorti du One Forest summit, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a réuni le 4 mars, à l’Immeuble du 2-Décembre, plusieurs membres de son équipe. Objectif : faire le point sur les projets prioritaires lancés à travers tout le pays, notamment ceux relatifs aux infrastructures en cours de réfection, de réhabilitation ou en construction.

Le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, en séance de travail, le 4 mars 2023, avec ses collègues.

 

Mettant en avant le «pragmatisme» exprimé lors de sa prise de fonction et de sa Déclaration de politique générale, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a réuni, le 4 mars à Libreville, la quasi-totalité des membres du gouvernement. Il était question de faire le point sur les travaux d’infrastructures en cours dans le pays, de s’enquérir de leur bonne exécution, de leur évolution en vue d’apporter, in fine, de meilleures conditions de vie à la population gabonaise.

© D.R.

Le point sur ces projets prioritaires, notamment ceux relatifs aux infrastructures, a permis au chef de l’Administration de s’assurer de la bonne exécution des chantiers lancés par le gouvernement, sur instructions du chef de l’État et intégrant le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT). En effet, en tant que vice-Premier ministre, puis Premier ministre, le chef du gouvernement gabonais s’était déjà rendu dans toutes les provinces du pays où il avait procédé à un contrôle sommaire des travaux en cours. Ceux-ci concernent la route, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, mais également l’amélioration du cadre de vie des Gabonais et des Gabonaises.

Le brainstorming d’inventaire avec les membres du gouvernement, sur les chantiers dans ces régions, parfois impactées par la dégradation des voies d’accès au reste du pays, permet de réajuster ce qu’il y a à réajuster ou à réorganiser. Le tout en vue d’être plus efficace et d’apporter des solutions concrètes aux difficultés que rencontrent les populations en matière d’infrastructures.

Pour rappel et à titre d’illustration, lors de son passage à Ndjolé, Alain-Claude Bilie-By-Nze rappelait que le Gabon est en construction. «Il y a des choix qui ont été opérés», laissait-il entendre. Reconnaissant que tout n’a pas été fait comme souhaité ces sept dernières années, Alain-Claude Bilie-By-Nze avait déclaré : «nous sommes là pour corriger les choses, redresser ce qu’il y a à redresser, corriger ce qu’il y a à corriger, rattraper ce qu’il y a à rattraper». Cet exercice s’inscrit donc dans cet optique.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gayo dit :

    De l’agitation et du bleuf que les réalités du système Bongo qui vit de la sorcellerie, de l’égoisme des Bongo, de cupidité et de l’inconsistance comme celle d’Eyeghe Ndong, de la corruption, de la fraude, du clientélisme, du copinage, du népotisme qui permettent aux Bongo de confisquer le pays finiront par rattraper et refroudir. Les gabonais naïf vont-il croire que l’agitation et la démagogie de Bilié Bi Nzé va faire accoucher au pdg-bongo autre chose que des petits qui réflètent sa nature animale?

  2. udfr dit :

    Beaucoup de généralités dans cet article sans intérêt.

    «  » a permis au chef de l’Administration de s’assurer de la bonne exécution des chantiers lancés par le gouvernement,… » » »

    De quel(s) projet(s) s’agit-il précisément ???

  3. CYR Moundounga dit :

    Bjr.Morceau au choix : » Redresser, corriger, rattraper. Sémantiquement ces 3 verbes expriment soit le fait pour quelque chose d’être courbé, tombé ou en retard. lors de la déclaration de politique générale du PM plusieurs voix s’élevait déjà pour exprimer des inquiétudes quand au temps que dispose ce dernier afin de réaliser ses projets. les projets c’est bien mais les réaliser en tenant compte des réalités c’est mieux. Amen.

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