Infrastructures : La Baie des rois, conforme à son nouvel agenda ?
Les travaux d’aménagement de la façade maritime de Libreville avancent à un rythme qui n’augure pas du respect des délais.
Chargée de l’aménagement de la «Baie des rois», la Façade maritime du champ triomphal (FMCT) annonçait, en mai dernier, la fin de la phase d’aplanissement pour la fin du mois cours. A quelques jours de la fin de cette échéance, le calendrier sera-t-il respecté ? Rien n’est moins sûr. Selon ce qui se perçoit en passant devant le chantier, ce n’est que maintenant que la phase d’aplanissement démarre.
Cette étape fera suite aux travaux de voirie et réseaux divers.
On sait qu’en gros, la «Baie des rois» comptera 205 000 m2 de bureaux, 41 000 m2 de logements, 79 000 m2 d’espaces commerciaux, des hôtels et des équipements (un musée, un aquarium, un pôle bus et un parking, un village des arts, etc.) Jusqu’ici, aucun détail n’a été communiqué sur les acquisitions d’espaces. D’autant que les ressources de la FMCT sont censées provenir de la vente des terrains alors que le coût de l’aménagement n’a toujours pas été révélé.
Arrêtés en juin 2014, les travaux d’aménagement de l’ancien «Champ triomphal» de Libreville ont repris suite à la signature d’une convention entre le ministère des Infrastructures, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et la FMCT, le 17 mai dernier à Libreville.
«La Baie des Rois» est présentée comme un projet majeur d’aménagement et de requalification de Libreville.
11 Commentaires
En général ses projet de cette envergure respectent rarement les délais annoncés tellement Cest coûteux et compliqué à réaliser .je suis tenté de dire qu on est plus à un mois de retard prêt l essentiel pour l instant Cest que le projet ne s interrompe pas encore pendant 2 ans il faut aller jusqu’au bout on ne peut plus reculer après avoir dénaturé à ce point notre façade maritime.
Les travaux d’aménagements ont bien débuté et suivent le cours normal
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, ne croient aux promesses d’ali bongo que les ignorants, les inconscient et les corrompus.
l’essentiel est que ça avance
Pour des projets de cette envergure il est difficile de les terminer à temps il est important d’être honnête les délais sont fixés selon une certaine estimation mais sur le terrain les techniciens font souvent face à plusieurs difficultés alors ne faisons pas comme si tout ces aléas n’existaient pas
Un projet ou nous sommes tous conscients de l’en pleure qu’il porte pour nous
C’est un projet colossal qui prendra du temps , je pense que cette fois ci on peut esperer une véritable avancement
Un tel projet a plusieurs phases. Avant l’aplanissement du sable il y a la construction des structures de protection. La construction des structures de protection en milieu marin se fait avec les conditions environnementales (marées,etc).Les délais seront respectés car les structures de protection sont quasiment terminé, l’aplanissement du sable et le compactage sont les dernières étapes de la plateforme, avant les VRD. La plataforme en face de Jeanne EBORI est en phase de finition (aplanissement + compactage).
Une anarque de plus…
En quoi c’est un projet d’envergure, n’importe quoi???
Superbe front de mer avec lequel des novices s’amusent. De concept en concept….pfffft. Le tâtonnement des apprentis-sorciers. C’est ma ville. J’y suis né, ai grandi, ai vécu. Ça m’enrage.
Un véritable concours impliquant le public aurait pu être élaboré. Ou mieux, en plus restreint, un groupe constitué d’architectes, d’urbanistes de renoms tant gabonais qu’internationaux aurait pu plancher sur 6 mois pour nous pondre une projection futuriste bien léché en adéquation avec nos réalités et aspirations. Des exemples en plus grand sont bien présent seulement sur le continent africain en AfSud, au Maroc, en cours de construction à Lagos (Eko), en cours à Abidjan,, etc.
Divers pôles d’attraction auraient pu y être inclus tels que: hôtels 5*, restaurants, bureaux, centre de conférences/expositions, marina, banque, village touristique, piste cyclable, piste d’atterrissage d’hélicoptères (sur les toitures), embarcadère pour le transport maritime à prévoir sur tout le littoral, bannissement de la circulation automobile (zone pétitionne à privilégier), etc. Construire en hauteur, gérer efficacement l’allocation des espaces, maximiser l’attrait/façade maritime, exploiter la lumière naturelle, recycler les eaux usées, insérer un espace public (aire florale ou îlot de verdure), construire selon les normes LEED, maintenir la fluidité de la circulation sur la corniche (entre le pont Deemin et le pont de la vallée de Ste Marie/face à l’ancien hôtel Dowe),
Par la suite, bien ficeler et sécuriser son financement dans un compte en fidéicommis. Contracter avec un constructeur de renom selon une planification réaliste selon un plan d’ensemble gelé pour éviter tout ajout ou dépassement de coût ou de délai. Et j’en passe.
Tant de choses à faire avec rigueur, discipline, etc. Bref, l’amour du travail bien fait comme tout bon professionnel …et une bonne dose de patriotisme. Faut montrer l’exemple en bâtissant des œuvres à taille humaine mais bien pensées qui perdurent dans le temps.
Vision, rigueur dans l’exécution, discipline, efficacité. Ou en sommes-nous?
La poursuite de ces travaux relèvent de l’engagement des initiateurs parmi lesquels le Chef de l’Etat à pouvoir aller jusqu’au bout de l’ouvrage malgré quelques difficultés rentrées.