Industrie : Pour dynamiser Mandji et Mayumba, le Gabon importe le modèle grec d’Ostim
Le Gabon et la zone industrielle d’Ostim en Turquie, ont signé un Mémorandum d’entente visant à stimuler le développement industriel gabonais. Dans l’accompagnement des récentes zones industrielles de l’île Mandji et de Mayumba, ce partenariat stratégique permettra au Gabon de bénéficier de l’expertise d’Ostim, reconnu pour son modèle de succès et d’innovation industrielle.
Le ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette, vient de signer un Mémorandum d’entente (MOU) avec Adem Arici, directeur général de la zone industrielle d’Ostim en Turquie. Conclu le 31 octobre 2024, ce partenariat vise à renforcer l’écosystème industriel du Gabon, en s’appuyant sur les 50 ans d’expérience d’Ostim, qui gère 6 500 entreprises et emploie environ 65 000 personnes.
La zone d’Ostim est en effet une référence en développement industriel, notamment grâce à son Teknopark, qui stimule la recherche et le développement et favorise les collaborations entre entreprises et universités. Avec deux universités et des écoles de métiers, elle garantit une formation répondant aux besoins du marché.
Pour le Gabon, qui a récemment créé les zones industrielles de l’île Mandji et de Mayumba, cette collaboration stratégique permettra de bénéficier des conseils et du savoir-faire grec pour une adaptation des infrastructures et services aux besoins des entreprises. Soutenue par Jean Bernard Avouma, ambassadeur du Gabon en Turquie, cette initiative promet de renforcer durablement le tissu industriel gabonais.
1 Commentaire
Pourquoi dans les options de de développement, la connaissance vient toujours des autres? Ou est la réflexion du Gabon sur la question, qui sont les experts qui ont pensé nos zones économiques. que disent-ils ? Quelles divergences ou convergences en ressort-il avec ceux que nous proposent les TURCS? Tant que notre vision du développent se limitera à être attentistes et attendre que les « connaisseurs » nous dictent ce qu’il y a faire, à mimer ce qui a été fait ailleurs, on sera des éternels enfants condamnés à la consommation et les Etats condamnés à récupérer le peu qu’ils peuvent des taxes et impôts. Voilà ce qui les intéresse. La connaissance sera toujours de l’autre coté. On doit apprendre à concevoir, à proposer nos solutions et ensuite les adapter avec ceux que nous présentent les partenaires. Ca nous permet d’être maitres de ceux que nous faisons.^
Lire ceux que la partie Gabonaise a proposé fait toujours plaisir au lieu de nous rabâcher les oreilles ave les intentions des investisseurs venues d’ailleurs.
L’essor vers la félicite passe aussi par là.
Merci.