Indice de perception de la corruption 2020 : Le Gabon régresse de 6 places

Malgré ses campagnes de sensibilisation et les moyens judiciaires et financiers dont il dispose pour endiguer la corruption, le Gabon ne parvient toujours pas à se défaire de ce « virus » qui l’installe à la 129e place mondiale sur 180 économies et territoires et 27e continental sur 54 Etats, pour un score de 30/100.

La corruption au Gabon semble plus difficile à combattre que le paludisme ou encore la crise du Covid-19, à travers laquelle le pays se présente comme un exemple en Afrique. © D.R.
La corruption au Gabon semble plus difficile à combattre que le paludisme ou encore la crise du Covid-19, à travers laquelle le pays se présente comme un exemple en Afrique. En effet, selon les derniers résultats de l’Indice de perception de la corruption récemment publié par l’ONG Transparency International, sous le thème : «Covid-19 et l’Indice de perception de la corruption 2020 », le pays dégringole de six places, perd un point par rapport à 2019 et se maintient dans le cercle des États à forte corruption.
129e mondiale sur 180 économies et territoires et 27e continental sur 54 Etats, le Gabon est toujours confronté à la corruption. Selon les travaux de l’ONG Transparency international, la corruption non seulement fragilise la réponse sanitaire mondiale au Covid-19, mais elle contribue également à approfondir la crise démocratique.
«Les différents signalements montrent que la corruption touche l’ensemble de la réponse à la Covid-19, qu’il s’agisse de l’accès aux tests de dépistage, aux traitements et aux autres services de santé, que de la passation de marchés publics de fournitures médicales et de la préparation générale aux situations d’urgence», révèle l’ONG, soulignant que la corruption détourne les dépenses publiques des services essentiels. «Les pays avec des niveaux de corruption plus élevés, quel que soit leur développement économique, ont tendance à dépenser moins pour la santé», souligne le rapport.
Sur le continent, seuls six pays sont arrivés à passer la barre des 50 points. Il s’agit des Seychelles (66), du Botswana (60), du Cap-Vert (58), du Rwanda (54), de Maurice (53) et de la Namibie (51). Au bas de l’indice, on trouve le Soudan (16), la Somalie (12) et le Soudan du Sud (12).
Avec un score moyen de 32, l’Afrique subsaharienne en particulier est la région la moins performante, affichant peu d’amélioration par rapport aux années précédentes. Au niveau mondial, les pays en tête selon l’IPC sont le Danemark et la Nouvelle-Zélande avec un score de 88, suivis de la Finlande, Singapour, la Suède et la Suisse, avec un score de 85 chacun.

4 Commentaires
Que peut-on attendre d’un cancre comme Ali Bongo pour qui les premières compétences pour qu’il te fasse confiance c’est:
1 – être militant ou sympathisants du PDG sans jamais critiquer un parti pourtant réputé corrompu, fraudeur, la tanière de la pègre politique de notre pays et sans jamais inviter son chef têtu et bête comme une mule à reconsidérer sa vision du Gabon et ses méthodes de gouvernances après autant d’erreurs de castings, d’échecs et de fausses promesses. Si bête que pour lui parler de ce qui ne va pas c’est marquer contre son camp. Aimer son camp, c’est fermer la bouche, les yeux et les oreilles face aux attitudes qui l’emmène droit au mur. Comment la lumière peut jaillir d’un milieu ou le chef invite ses lieutenant à s’exprimer librement pour enrichir le débat enfin que chaque acteur soit ait la possibilité d’enrichir sa propre vision avec toutes idées qui emmargent de la contradiction? Comment peut-on réussir à chasser l’échec avec un chef qui aime l’autosatisfaction alors que dans la médiocrité ou on se trouve, la recherche de l’excellence laisse peu de place a l’autosatisfaction. Devant la situation ou se trouve notre pays, il y’a plus a dire sur les échecs.
2-
De six (6) places seulement ? Cette étude est biaisée! Le Gabon est parmi les cinq pays les plus corrompus du monde.
La corruption au Gabon semble plus difficile à combattre que le paludisme ou encore la crise du Covid-19 !
Même pas puisqu’on ne fait rien pour le palud depuis un siècle au moins !
Pourquoi ferait on quoi que ce soit contre la corruption alors que nos dirigeants sont pour et la pratique comme sport national ?
Bjr; Situer nous d’abord sur l’ampleur de la corruption à l’intérieur de Gabao. De là nous pourrions mieux apprécier les indicateurs de Transparency. Amen.