À l’approche de la fête du 17-Août, l’Hôtel de Ville de Libreville invite d’ores et déjà les populations et les opérateurs économiques à tenir propres et rafraîchis leurs lieux d’habitation et de commerce, particulièrement ceux situés en bordure de route. Le délégué spécial rappelle que seule la chaussée est à la charge de la municipalité.

Une vue du carrefour Rio à Libreville. © D.R.

 

La célébration de la fête de l’Indépendance le 17 août prochain, la première organisée par les militaires depuis leur arrivée au pouvoir près d’un an plus tôt, promet d’être un grand évènement. L’Hôtel de Ville de Libreville n’entend pas laisser les amoncellements d’ordures et autres bâtisses défraîchies gâcher ce moment. Aussi invite-t-il les habitants de la capitale à faire propre autour d’eux, particulièrement pour ceux vivant ou exerçant en bordure de route.

Dans un communiqué, mardi 16 juillet, le général Jude Ibrahim Rapontchombo a en effet tenu à rappeler à l’ensemble de la population et aux opérateurs économiques résidant dans la commune dont il assure la gestion que «chaque propriétaire de terrain bâti ou non bâti a l’obligation de maintenir les sols qu’il occupe en parfait état de propreté ; ceci jusqu’aux limites mitoyennes de la concession, y compris les trottoirs, les caniveaux ouverts ou recouverts». La première autorité municipale indique surtout que seule la chaussée reste à la charge de l’Hôtel de Ville pour entretien.

Le délégué spécial de la commune demande également aux habitants de Libreville de «procéder au ravalement des façades des bâtiments, commerces et/ou habitations mitoyens de la voie publique». Toutes ces exigences présentées comme de la «sensibilisation», le militaire les puise dans deux arrêtés datant du 1er février 2000 et du 1er avril 2004. Des textes que l’Inspection générale municipale, la direction générale de l’Environnement et la police municipale sont tenues de faire respecter.

 
GR
 

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