Après des échanges entamés en mars dernier, le 19 août à Libreville, le ministère des Affaires sociales et la fondation Ma Bannière ont signé un partenariat. Alors que cette fondation qui œuvre pour la prise en charge sociale des jeunes en difficultés sociales a d’ambitieux projets pour leur inclusion, à travers ce partenariat, le ministère des Affaires sociales mettra à sa disposition des ressources humaines qualifiées nécessaires à son fonctionnement.

Nadine Nathalie Awanang épse Anato entourée d’Ericka Moussounda et de Nadine Embinga brandissant le partenariat. © D.R.

 

Le 19 août, le ministre des Affaires sociales a présidé la cérémonie de signature de partenariat entre ledit ministère et la fondation Ma Bannière de l’épouse du président de la Transition, Zita Oligui Nguema. Si le document a été signé par Ericka Moussounda, la présidente du bureau exécutif de la fondation Ma Bannière et Nadine Embinga de la direction générale de la Promotion et du Développement des organes associatifs du secteur de la Protection sociale, le ministre a évoqué «un moment important» concrétisant la détermination des deux entités à unir leurs efforts au profit de l’éducation, la prise en charge, l’insertion et la réinsertion sociale des enfants et des jeunes en difficultés sociales ou en conflit avec la loi, dont l’âge varie entre 12 ans et 30 ans.

Le partenariat concerne pour ainsi dire, l’inclusion sociale des enfants et des jeunes en difficultés sociales. Pour Nadine Nathalie Awanang épse Anato, «une mission fondamentale» dont la mise en œuvre conduit à encourager, encadrer et accompagner toutes les structures publiques ou privées agréées œuvrant dans le domaine de la promotion, la protection et la défense des droits des enfants et des jeunes en difficultés sociales. «À travers ce partenariat, le département dont j’ai la charge matérialise la volonté du président de la Transition (…), de restaurer la dignité des personnes vulnérables et de leur offrir de meilleures chances d’avoir une vie socioéconomique équilibrée, en fédérant toutes les expertises disponibles sur le territoire national», a déclaré Nadine Nathalie Awanang épse Anato. 

Quid de la fondation Ma Bannière ?

Cette signature est l’aboutissement des démarches entamées entre les deux parties en mars dernier, pour la prise en charge sociale des jeunes en difficultés sociales en vue de leur insertion familiale et professionnelle. Le champ de compétences de la fondation de Zita Oligui Nguema qui se positionne comme «un refuge pour les enfants et les jeunes en détresse». «Les jeunes sont notre grande priorité. Nous voulons avant tout faciliter leur accès à l’éducation et la formation, gage de l’emploi et/ou de l’auto entrepreneuriat», confiait en juin dernier Zita Oligui Nguema qui évoquait deux ambitieux projets de sa fondation. D’une part, la construction d’un centre de réinsertion sociale près de Libreville.

D’autre part, la construction d’une clinique équipée avec une prise en charge pluridisciplinaire pour soigner les souffrances physiques et psychologiques des jeunes. La collaboration actée le 19 août bien qu’étant un engagement mutuel pour l’amélioration des conditions de vie des jeunes devrait aider la Fondation à atteindre ses objectifs. Selon Nadine Nathalie Awanang épse Anato, le ministère des Affaires sociales mettra à la disposition de la Fondation «des ressources humaines qualifiées nécessaires à son fonctionnement pour favoriser un cadre propice à l’éclosion, à l’épanouissement et à l’insertion sociale des enfants et des jeunes en difficultés sociales».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Les associations de premières dames ne sont que des moyens pour soutirer de l’argent à l’état pour l’enrichissement facile. Sylvia s’en va, elle ne va plus prendre les deux milliards de subvention, mais deux première dame, ca va couter plus cher au contribuable. Elles deviennent de grandes bienfaitrices une fois leurs conjoints aux pouvoir et cesse de l’être quand l’époux n’est plus au pouvoir. C’est ridicule. En plus, on donne des milliards sans aucun audit de gestion comptable de ces associations qui se moquent vicieusement de la souffrance des gabonais. 40% des gabonais vivent dans la pauvreté, on n’a donc pas d’argent pour entretenir ce luxe de donner des milliards mal gérés aux associations de première dame. Il y a des gens et des associations de bienfaisance qui existent et qui sont gérés par des gens qui ont la vocation et ne sont pas là par opportunisme. Combien donne t’ont aux orphelinats, a ces personnes dévouées qui essaient de prendre en charges les jeunes filles mères? aux jeunes entrepreneurs pendant qu’on donne plusieurs milliards aux première dame pour des résultats insignifiants?

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