À l’immeuble Arambo le 25 mai, le ministre des Affaires sociales a souligné l’urgence de mener un plaidoyer pour densifier les ressources dédiées au progrès socioéconomique des femmes gabonaises pour parvenir à une dynamique sociale plus inclusive. Nadine Nathalie Awanang s’exprimait à l’occasion de la Journée nationale de la femme dont le Premier ministre mettait un terme aux activités débutées le 17 avril.

Nadine Nathalie Awanang épse Anato s’exprimant, le 25 mai 2024. © D.R.

 

Instaurée au Gabon depuis 1998, la journée nationale de la femme commémorée chaque année le 17 avril, a cette année 2024 été célébrée sur un mois. Le ministère des Affaires sociales qui a organisé les activités y relatives, a permis aux populations de s’imprégner des missions de ce ministère en matière d’inclusion sociale et particulièrement, inclusion des femmes. Si une foire d’exposition-vente a permis de valoriser leur savoir-faire, un défilé de mode avec pour thématique le mariage traditionnel et un concours d’art culinaire ont tout aussi aidé à promouvoir leurs talents.

Pour le ministre des Affaires sociales, cette commémoration a traduit l’engagement du Gabon à poursuivre sa politique de promotion des droits socioéconomiques économiques des femmes et leur autonomisation. Ce, conformément aux instruments internationaux dont il est signataire et parmi lesquels comptent la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedef) signée en 1983 et l’adoption du Plan d’action de la Conférence de Beijing en 1995. Soulignant tout aussi que la Charte de la Transition promeut l’égalité et partant l’inclusion des femmes, elle a noté la nécessité de faire encore plus pour cette inclusion.

Instantané de la cérémonie. © D.R.

«En dépit d’une volonté politique manifeste de réduire les inégalités de genre et de promouvoir les activités socioéconomiques des femmes, force est de constater qu’il existe encore des facteurs bloquants», a déclaré Nadine Nathalie Awanang épse Anato. Au nombre de ces facteurs, l’insuffisance de mécanismes favorisant l’accès des femmes aux ressources techniques et financières, ainsi que la persistance des pesanteurs socioculturelles. Alors que cette célébration a été placée sous le thème «Accélérer l’investissement pour l’autonomisation financière des femmes : clés d’une inclusion éclairée», elle a assuré qu’il s’agit «en quelque sorte de mener un plaidoyer».

Notamment, auprès des plus hautes autorités du pays pour «densifier les ressources dédiées au progrès socioéconomique des femmes, en vue de parvenir à une dynamique sociale plus inclusive». Pour elle, la femme gabonaise en tant que «composante essentielle de la société», doit être au centre du développement des communautés. Notamment, à travers l’affirmation de son leadership aussi bien social, politique qu’économique. Alors que cette journée a été instaurée il y a 26 ans au Gabon, le Premier ministre Raymond Ndong Sima qui a clôturé les festivités, a noté que «26 ans c’est l’affirmation de la maturité».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire