Au lendemain de l’incident ayant provoqué l’interruption momentanée du trafic ferroviaire sur le chemin de fer, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) annonce, ce samedi 27 avril, la reprise des activités. «Les trains de marchandises partiront conformément au programme défini et aux heures habituelles», indique l’opérateur ferroviaire.

Les trains de voyageurs N°511 et N°532, annulés le vendredi 26 avril 2024, sont reprogrammés ce samedi 27 avril 2024. © D.R.

 

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a annoncé ce samedi, 27 avril, la reprise du trafic sur la voie ferrée. Une annonce intervenant moins de 24 heures après l’incident ayant provoqué la suspension momentanée du trafic. Entreprise exploitant le Transgabonais, la Setrag informe donc l’ensemble des usagers de la reprise des circulations de tous les trains, à compter de ce samedi, 27 avril 2024.

L’entreprise ferroviaire précise que «les trains de marchandises partiront conformément au programme défini et aux heures habituelles». Présentant le programme, elle fait de même savoir que «les trains de voyageurs N°511 et N°532 annulés le vendredi 26 avril 2024 sont reprogrammés comme suit : Sens Owendo-Franceville, départ du train N°511 ce samedi, 27 avril, à 16h. Sens Franceville-Owendo, départ du train N°532 ce samedi, 27 avril, à 20h».

La veille, cet incident s’est produit aux environs de 8 h 52 entre les gares de Milole et Lastourville au PK 476 + 958. Face à ce nouvel épisode désastreux sur la voie ferré, le trafic avait donc été logiquement momentanément suspendu.

Et quelques heures après l’annonce de cet incident, la Setrag avait fait un autre communiqué plus explicatif pour dénoncer des «actes malveillants ciblés et perpétrés par des individus non-identifiés» sur la voie ferrée au PK58 + 900, entre les gares de d’Andem et de Mbel. Elle indiquait que «ces derniers s’en sont pris aux infrastructures ferroviaires en déposant des obstacles sur les rails, dans l’intention délibérée d’occasionner des déraillements de trains».

Plus de peur que de mal puisqu’il n’y a pas eu de blessés ni de morts, mais des dégâts matériels. 

 
GR
 

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