À la suite d’une plainte portée par deux de ses filles, âgées de moins de 18 ans, qui l’accusent de viol, mais aussi de la mère de ces dernières, l’ancien sénateur du troisième siège du département de Lékoni-Lékori, dans la province du Haut-Ogooué, a été interpellé par la Police judiciaire, en milieu de semaine.

Ancien sénateur, Jules César Lekogo est accusé d’avoir eu des rapports sexuels avec ses deux filles. © Montage Gabonreview

 

Originaire d’Entogo, bourgade du regroupement des villages Otala, Jules César Lekogo, a-t-il eu des rapports sexuels avec ses deux filles ? L’on en saura un peu plus dans les jours à venir. En attendant, l’ancien sénateur PDG du 3è siège du département de Lékoni-Lékori se trouve en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire (PJ), a-t-on appris de sources concordantes. Il aurait eu, plusieurs fois, des relations sexuelles avec ses deux filles. Issues d’une ancienne union, elles ont moins de 18 ans.

Celles-ci et leur mère sont à l’origine de l’accusation. La plus grande des filles aurait été la première à dénoncer son géniteur. La maman aurait ensuite saisi la PJ qui, dans sa perspicacité habituelle, n’a eu aucune difficulté à interpeller le présumé père incestueux. Des examens médicaux auraient confirmé les accusations des filles.

L’ex-parlementaire devrait être bientôt présenté devant le parquet de la République. Celui-ci, après audition, décidera de le libérer ou de le placer sous mandat de dépôt à la grande maison d’arrêt de Libreville. L’hypothèse d’une libération est peu probable, selon nos sources, au regard des éléments dont disposeraient les enquêteurs.

La loi dont il a contribué à la mise en place pourrait alors se déchaîner sur lui. Notamment l’article 256 du Code pénal qui dispose : «constitue un viol, tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui avec violence, contrainte, menace, surprise ou ruse». La même disposition précise que «l’auteur de viol est puni de 15 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 50 millions de francs CFA». Pour ce qui est de l’inceste, «quiconque se rend coupable d’inceste est puni de 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 50 millions de francs CFA», l’article 259 de la même loi. L’on saura donc avec détails, très bientôt, laquelle des affaires concerne exactement Jules César Lekogo.

Ancien inspecteur de production radio ayant par le passé travaillé à la 2è chaîne de la Radiodiffusion télévision gabonaise (RTG ch2), l’accusé a occupé plusieurs fonctions au sein de son administration d’origine, avant de se lancer en politique au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Il s’est fait élire, sous la bannière de cette formation politique, conseiller départemental puis sénateur du troisième siège de Lékoni-Lékori, lors de la précédente mandature. Certaines sources indiquent que l’intéressé ne serait pas à son premier coup et qu’il aurait commis, antérieurement, des agressions sexuelles sur des mineurs.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Laurent dit :

    PDG = Pédophiles Du Gabon.
    Mieux vaut ne pas adhérer.

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