Disant avoir été extrait plus d’une fois de la prison centrale pour subir des intimidations, humilié à la DGR et déconsidéré par la juge d’instruction à qui ses faits supposés de torture ont été rapportés, l’ancien proche collaborateur d’Ali Bongo refuse de reconnaître les propos qui lui sont attribués dans les différents procès-verbaux issus de ses auditions.

Ike Ngouoni et Brice Laccruche Alihanga, alors aux affaires, en compagnie d’Ali Bongo. © Com. présidentielle

 

À la lecture des PV des différentes auditions auxquelles il a été soumis durant l’enquête préliminaire et pendant la durée de l’instruction, Ike Oswald Ngouoni  Aila Oyouomi reconnaît avoir reçu de l’argent du Trésor public en plus de celui de BGFIBank où est domicilié le compte privé de son patron, le président de la République. De l’argent dont la somme est estimée à 7 milliards de FCFA et que l’ancien porte-parole de la présidence de la République est accusé d’avoir détourné. Ce qui lui vaut donc de comparaître devant la cour criminelle spécialisée ce lundi.

Seulement, devant les juges, l’ancien proche collaborateur d’Ali Bongo a contesté ces PV, affirmant que ses propos lui ont été extorqués. «À la DGR, j’ai été humilié, déshabillé et laissé torse nu, en slip près de 48 heures dans une salle appelée le mitard. À la prison centrale, j’ai été extrait au moins trois fois de ma cellule par le directeur général de la sécurité pénitentiaire pour subir des intimidations. Tous ces faits, j’ai souhaité les déposer auprès de la juge d’instruction, il m’a été répondu que ce n’était pas possible», a-t-il réagi.

Pour Ike Ngouoni, qui jure n’avoir «jamais pris de l’argent issus du Trésor public», les propos qui lui ont supposément été extorqués visaient un but : «incriminer Brice Laccruche Alihanga», ancien directeur de cabinet du président de la République, dont il un proche.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Diarra dit :

    La vraie question est de savoir qui soutenait ou était prêt à soutenir financièrement Brice Laccruche Alianga pour qu’il devienne président du Gabon. Le nœud du problème est là. Et ce n’est certainement pas un français de la francafrique ou français tout court. C’est certainement une personne étrangère à la France: Marocain- Asiatique- Américain- Russe- Etc ? Seul Brice Laccruche Alianga détient la vérité.

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