Idée forte : La Bible, un livre originaire d’Afrique centrale ?
Le jardin d’Eden se situait en Afrique équatoriale ; les premiers hommes parlaient une langue dont la survivance est le Kikongo, actuellement encore parlé en Angola, en RDC et au Congo-Brazzaville ; le récit de la Genèse dans la Bible aurait été écrit en cette langue Bantoue, affirme le pasteur Mélo, également fonctionnaire à l’Unesco, dans son livre intitulé « Jésus Christ l’Africain, le Vrai Grand Secret de Fatima ». En décembre 2003, il avait accordé une interview au site Internet congolais, mwinda.org. Retour sur une thèse inédite et combattue datant d’une vingtaine d’années. Ebouriffant !
Qui êtes-vous Pasteur Melo
Melo Nzeyitu Josias : Mon nom complet est Melo Nzeyitu Josias. J’appartiens aux trois entités géographiques qui aujourd’hui portent le nom de « Angola, Congo (Brazzaville) t Congo (Kinshasa). Mon arrière grand’père était l’un des derniers rois de Kongo dia Ntotela (le Royaume Kongo). Il s’appelait Dom Henrique Nteyekenge et a régné de 1896 à 1901. Fonctionnaire international auprès de l’UNESCO/Paris, je suis en même temps Pasteur et Représentant de l’Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ dans le Monde, plus communément appelée Eglise Tokoïste (du nom de son fondateur, Simao TOKO), dont le Siège se trouve à Luanda/Angola.
Pour vous les douze tribus d’Israël (l’héritage usurpé – stolen legacy -) ont clairement une origine Kongo. Ce sont les douze Mvila
Quand les premiers Européens, à leur tête le Portugais Diego Cao, ont été en contact avec Kongo dia Ntotela, ils sont allés de surprise en surprise en constatant le raffinement de la cour du Roi, le degré élevé de civilisation et de surprenantes similitudes avec les traditions, us et coutumes juifs. Les douze tribus ou clans kongo, les fameux Mavila, évoquaient irrésistiblement les fameuses tribus perdues d’Israël. Or il se trouve que » Mavila » en ki-Kongo signifie simultanément » tribus » et » perdu/es.
Qu’est-ce que la langue Ki-Kongo nous apprend-elle au sujet d’une origine Kongo du message biblique ?
Européens, tout en étudiant le ki-Kongo en profondeur, ont été incapables de voir ce qui pourtant aurait dû leur crever les yeux, si vous me passez cette expression familière. Le ki-Kongo est une langue biblique par excellence, dans ce sens que la base même de la révélation biblique se trouve exprimée par les mots les plus banals de la langue kongo. Un exemple parmi des dizaines : Tata (père) et Tatu (trois) véhiculent l’idée de la Trinité, le Père céleste étant Trois dans Son essence (Père, Fils, Saint Esprit). Cette notion de Trinité a divisé l’Eglise chrétienne pendant des siècles et continue d’être contestée par certaines branches de la famille chrétienne (1). Si au lieu de la langue considérée comme étant l’hébreu biblique que j’ai appelée dans mon livre le « chaldéo-hébraïque » ou du grec ou du latin, les exégètes bibliques avaient eu à leur disposition le ki-Kongo, imaginez les flots d’encre et de salive que les pères de l’Eglise auraient économisés
Pour vous le monothéisme est Kongo. A quoi le voyez-vous ?
Au cours de mes recherches, s’il y a une contre-vérité propagée par les Européens qui m’a particulièrement scandalisée, c’est celle du polythéisme de nos ancêtres. Rien n’est plus faux. Les esi-Kongo en particulier et les Bantu en général ont toujours été monothéistes et une fois de plus l’étude de la langue kongo le révèle sans ambiguïté. La Création en ki-Kongo se dit » Sema « , la Parole se dit » Sama « , plus connu par sa variante » Samuna « , le Créateur se dit « Semi » et tout cela se trouve condensé pour ainsi dire dans le mot exprimant l’unité : » Mosi « . Sachant que les langues anciennes étaient consonantiques dans leur écriture, nous avons l’équation suivante : s m = s m = s m = m s. La leçon contenue dans cette équation est la suivante : Création = Parole = Créateur = Un ou en d’autres termes, la Création a pour origine la Parole qui équivaut au Créateur, qui est Un. Je vous mets au défi de trouver une telle harmonie dans une autre langue. En guise d’exemple, la langue qui est considérée comme celle de la révélation biblique, le chaldéo-hébraïque ne fait aucun lien entre Dieu (Elohim), et Un (Ehad). Bien au contraire, on constate curieusement que Dieu y est au pluriel, ce qui est reflété par le suffixe du pluriel » im « , comme pour démontrer que les locuteurs de cette langue étaient polythéistes à l’origine ! La notion de » Sema « , conjugué » Semene » en ki-Kongo, comme germe créateur se retrouve telle quelle dans la langue latine dans le mot « Semen » = germe
Moïse, Paul etc.; sont des noms Kongo ?
Eh oui ! Moïse est une altération de » Maza « , qui, en ki-Kongo désigne » l’eau/les eaux » en référence à l’histoire du père du judaïsme qui, peu après sa naissance, avait été » sauvé des eaux » par la fille de Pharaon. Quant à Paul, ce n’est autre que » Paulu » qui, en ki-Kongo, signifie celui qui a été lavé, purifié, du verbe Vaula (laver, purifier). Lavare en latin n’est qu’une métathèse (changement de l’ordre des syllabes) de Vaula (Lavau = Lavare = Laver = Lévi, tribu des purificateurs/sacrificateurs d’Israël).
Les Européens pour vous étaient des païens ?
Il est incontestable qu’au moment de la naissance du christianisme l’ensemble des peuples européens était païen. Il est très facile de le prouver aujourd’hui encore en analysant les noms donnés aux jours de la semaine. Lundi = lunes dies = jour de la lune; Mardi = Mars; Mercredi = Mercure; Jeudi = Jupiter; Vendredi = Venus. Seuls le samedi et le dimanche ont une origine judéo-chrétienne, le reste des jours de la semaine évoquant, comme on vient de le voir, des cultes rendus aux dieux (et déesses) païens lune, mars, mercure, jupiter et venus. Curieusement on constate que samedi, qui est, je vous le rappelle, le septième jour, vient de l’ancien français « sambedi » qui, sans conteste, est une légère altération du mot sept en ki-Kongo : » sambuadi « … Curieux, non ? Kongo dia Ntotela, c’est Isolele c’est donc Israël ! J’ai constaté dans mes recherches que les savants les plus érudits de la Bible peinent à donner l’étymologie réelle du mot » Israël « . La parenté entre Israël et Isolele/Izolele en ki-Kongo est flagrante. Isolele signifie « Je t’ai choisi/e » – Izolele, » Je t’ai aimé/e « , deux messages répétés à l’envi par Yavé à son peuple. Dans le passage d’Apocalypse 3 : 9 où le Seigneur parle justement des faux Juifs, la phrase se termine par « … je t’ai aimé » donnant ainsi implicitement le nom de la vraie Israël (Isolele/Izolele)…
Y a-t-il une parenté entre le Kongo et le chaldo hébraïque ?
Parenté évidente. Un exemple parmi d’autres : « Tonda » en ki-Kongo signifie « merci ». C’est « Toda » en chaldéo-hébraïque. Ainsi les psaumes d’actions de grâce/remerciement dans la liturgie judaïque sont appelés » psaumes de la toda « . Or si du côté de l’Israël actuelle on ne retrouve que la forme » toda « , le mot en ki-Kongo a gardé toute sa richesse dans ses variantes » ntondele, tondesa, tondakana, tondakesa, tondaziana, tondolola, matondo, etc. » Dans ce contexte, il est aisé de voir » qui a copié qui » !
Pouvez-vous nous parler du lien entre ki-Kongo et la Genèse ?
Le ki-Kongo est la seule langue au monde (je n’exagère pas, j’invite quiconque à me prouver le contraire) à réciter la genèse de l’humanité telle que rapportée dans la Bible rien qu’en comptant de un à dix. Exemple : un = mosi (ms) = semo (sm): semo = lumière, sous-entendu: un = lumière (genèse 1: 3); deux = zole (zl) = zulu (zl) : ciel. Sous-entendu: deux = ciel (genèse 1 : 8); trois = tatu (tt) = toto (tt): terre. Sous-entendu: trois = terre (genèse 1 : 9, 13). Pour des raisons de temps et d’espace, nous n’irons pas jusqu’au bout de cette démonstration. Sachez cependant que peu de gens, même parmi les érudits de la Bible, savent que si le monde a été créé en six jours, ce furent dix paroles (le premier décalogue) qui furent à l’origine de cette création, ce qui ressort clairement de l’analyse du ki-Kongo qui fait un parallèle entre le chiffre dix (kumi), l’univers (kuma) et la puissance créatrice de Dieu (kuma). Qui dit mieux ?
Vous soutenez que dans la langue ki-Kongo, il y a comme des messages cachés, des codes que nos ancêtres ne pouvaient exprimer compte tenu de l’environnement « politique » de l’époque…
Sans conteste. Nous avons déjà évoqué le message codé dans le mot » mavila » qui signifie en même temps » tribus » et » perdues « , sous-entendu tribus perdues d’Isolele/Izolele. Il y a par exemple le mot » Kisi » ce qui sauve, ce qui guérit et » Christ » qui est celui qui nous guérit et nous sauve de nos péchés. Il y a encore le mot » kanu « , crime/abomination et » Kaïnu Caïn », le premier qui d’après la tradition biblique a commis un crime en tuant son frère Abel. Dans le même contexte, nous avons » Nioka « , le serpent, dont la métathèse donne » Kaino > Caïn » qui, en versant le sang, peut à juste titre être considéré comme le premier disciple de Satan le serpent (Apocalypse 12 : 9).
Il y a enfin » Kanu » (crime/abomination) évoquant » Kanaan « , la terre où la pire des abominations, à savoir le meurtre sur la croix du Fils de Dieu, allait être commise. La question se pose de savoir comment les Kongo pouvaient avoir insérées dans leur langue ces vérités éminemment bibliques sans être les vrais » auteurs » de cette saga ayant atteint aujourd’hui les quatre coins cardinaux du globe ?
La langue ki-Kongo est finalement très riche. Pouvez-vous nous en donner d’autres exemples?
Il y aurait trop à dire à ce sujet. L’éminent linguiste anglais Holman Bentley dans son Dictionnaire et Grammaire de la langue kongo paru en 1887 livre le fond de sa pensée à cet égard. Il n’hésite pas à dire que le ki-Kongo dans ses lexique et structure grammaticaux est plus sophistiqué que les idiomes européens ! Avis partagé par le linguiste allemand Von de Velde pour qui, cependant, cette richesse est à attribuer à de mystérieux visiteurs exogènes à l’Afrique. On retombe là dans le phantasme propre aux Européens, démontré de manière criante par l’histoire des ruines du Zimbabwe, qui veut que rien de bon ne peut être le fait des Africains eux-mêmes. S’il y a du bon quelque part, cela ne peut être que le signe d’une influence extérieure !
Malheureusement, nous les Africains, victimes d’un véritable lavage de cerveau, avons si bien ingurgité ce venin, que nous semblons avoir plaisir à mimer, par des comportements indignes (vols de deniers publics, corruption, relâchement des moeurs, incurie à tous les niveaux) ce tableau d’incapacité congénitale peint par nos » ennemis intimes « …
Quel peut être l’avenir des Kongo en tant que peuple, au regard de leur riche histoire et de leur langue ?
Dès que le Troisième Secret de Fatima deviendra vérité prouvée et incontestable, nous justifierons l’étymologie du mot par lequel nous nous désignons en tant qu’être humain, à savoir » Mu-Ntu « , ce qui signifie » ceux qui sont la tête ou à la tête « , la tête ou à la tête de quoi me direz-vous ? Des nations, bien sûr, mais non plus pour les opprimer et les maltraiter
comme cela a été la règle des puissances du monde jusqu’à présent mais pour les mener dans le sentier de l’amour fraternel, de la paix et de la justice pour tous avec, pour guide, le Roi de la terre entière (Kongo dia Totela), Christ le Kongo/King par excellence. Voir à ce propos Esaïe 2 : 1 à 5…
Propos recueillis par Nika Mabial
Lire : “Jésus l’Africain : Le Vrai Grand Secret de Fatima” – Editions Pyramide Papyrus Presse, 2002.
7 Commentaires
Nous sommes loin de saisir le trésor que constitut nos langues dans l’appréhension et la compréhension du monde tel qu’il nous est présenté aujourd’hui aussi bien par la science que par les réligions du livre.
Comme le dit Dibombari Mbock, « l’homme est né en Afrique et il n’était pas muet », d’où l’interêt pour nous de les préserver….mmais, Je DCJDR!!!
Quand la bétise devient la norme de certains africains ?
La Bible ne peut pas être ORIGINAIRE de l’Afrique car la BIBLE est la mise ensemble de plusieurs (livres) ÉCRITS.
Ce type d’idée est un non sens car la BIBLE est une ÉCRITURE et sans écriture, il n’y a pas la bible.
Je vous rappele que l’apparition de l’écriture permet de conserver la trace des événements passés.
Voici pourquoi, en 2023, les peuples qui ont l’écriture sont capables de LIRE les évenements qui ont eu lieu dans le passé lointain.
C’est par le mécanisme d’archivage qui repose sur l’écriture que cela est possible.
Où est l’écriture africaine ?
Les asiatiques ont la leur – les chinois, les japonais, les coréens …
Les arabes ont la leur.
Les hébreux ont la leur.
Où est l’écriture des africain-subsahariens !
Pour en revenir sur l’article, toute la démonstration s’appui sur la comparaison des SONORITÉS et leur ressemblances, alors qu’à l’initial on parle des origines d’un LIVRE qui existe par l’ÉCRITURE ! parce que la Bible est écriture.
Pusiqu’on parle de la Bible, je cite l’Évangile selon LUC, chapitre 4, pour montrer que l’écriture permet de garder trace de fait passé. Ici, nous sommes vers l’an 30 de l’ère chrétienne.
Voici ce qui est dit dans les verset 14 à 21.
« Jésus, … se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat.
Il se leva pour faire LA LECTURE, et on lui remit LE LIVRE du prophète Esaïe.
L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit:
L’Esprit du Seigneur est sur moi,
Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres;
Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé,
Pour proclamer aux captifs la délivrance,
Et aux aveugles le recouvrement de la vue,
Pour renvoyer libres les opprimés,
Pour publier une année de grâce du Seigneur.
Ensuite, il roula le LIVRE, le remit au serviteur, et s’assit.
…
Alors il commença à leur dire: Aujourd’hui cette parole de l’ECRITURE, que vous venez d’entendre, est accomplie. »
La bible est écriture parce que c’est un livre.
Les peuples qui ont l’écriture sont capables de LIRE les évenements dans le passé lointain, à l’exception de plusieurs africains noires par absence de l’ÉCRITURE.
C’est l’absence d’écriture qui favorise le lavage de cerveau.
« nous avons le droit d’être intelligent. »
Bonjour JAS,
Ta réflexion est très intéressante. Il existe, contrairement à ce que tu dis, une écriture sub-saharienne: l’écriture bamoume au Cameroun inventée par le Roi Ibrahim Njoya en 1895. Cette écriture a été interdite pendant la colonisation française au Cameroun. Et réhabilité depuis.
Il semblerait même que la première forme d’écriture ait apparu il y a 60000 ans en Afrique du Sud: le Diepkloop.
Cordialement.
Bonjour Désiré, et Merci pour la réponse.
Réponse rapide (et longue)!
(Part 1)
Vous voyez l’écriture dans son aspect de techniques graphiques et de ce point de vue, « Diepkloof Rock Shelter » et ses symboles gravés sur les coquilles d’oeufs peuvent être prise en compte.
Donc, si nous évacuons (avoid) des considérations comme L’ARCHIVAGE, nous noterons que tous les êtres humains écrivent.
Tous les humaines écrivent.
Quant au système d’écriture bamoune ou bamoum, il semble ne pas être une invention, mais une écriture qui s’inspire de l’écriture arabe.
Cela a du sens pour moi, car le roi Ibrahim Njoya fut exposé aux ÉCRITURES latines, et arabes du fait de sa conversion au christianisme, puis à l’islam.
Je répète que le mot « écriture » lui est contesté au motif qu’il y aurait eu des apports extérieurs.
C’est ainsi que lorsque je demande la preuve de l’écriture sub-saharienne, je ne me réfère pas au critère – graphisme.
L’ÉCRITURE c’est bien plus qu’un graphisme.
» Elle permet de laisser une trace sur divers supports ».
» Elle est, avec l’oralité, une façon de diffuser le savoir et l’information ».
L’écriture laisse des TRACES (1), diffuse le SAVOIR (2) et l’INFORMATION (3).
(Part 2)
Au sujet de l’article, il nous ai dit qu’un récit de la Genèse dans la Bible aurait été écrit en cette langue Bantoue : le Kikongo.
Quelle est la preuve ? Des SONS qui se ressemblent.
Pourtant la bible chrétienne nous montre qu’il y a des connections entre les hébreux et les éthiopiens (africains) par exemple.
Salomon a fait des enfants avec la reine de Saba en Israël à Jérusalem.
Philippe a baptsier d’eau (baptème de Jean) l’eunuque éthiopien en Israël. Que faisait cet éthiopien en Israêl ?
Une lecture du livre des Actes nous confirme que TOUTES les nations de la terre étaient venues à Jérusalem le jour de la pentecôte.
Il suffit de lire la LOUIS SEGOND, la MARTIN ou la KJV pour avoir des traces de connections entre les HÉBREUX et les autres peuples.
Maintenant, il ne s’agit pas de la BIBLE du programmeur.
Il ne s’agit pas de la BIBLE du C++.
Il s’agit pas de la BIBLE des disciples de Jésus le Christ, parfois appelé LES SAINTES ÉCRITURES ou la sainte bible.
Cette composition de LIVRES ne pas naître dans un contexte d’ABSENCE d’écriture : C’est illogique.
Je rappelle que la bible composée des 66 livres reconnus, et a été écrite en 3 écritures :
1 – L’hébreu,
2 – Le koine ou le grec commun,
3 – L’araméen.
Une note sur L’hébreu.
« L’hébreu appartient au groupe linguistique sémitique, … qui comprenait l’akkadien, le dialecte de Nimrod dans Genèse 10; Ougaritique, la langue des Cananéens; et l’araméen … ».
« L’hébreu était écrit de droite à gauche … »
Dire que la Bible a des origines bantou à cause des sont c’est nier les échanges entre les hebreux et les autres peuples.
Les SONS restent des sons.
Les ÉCRITS restent des écrits.
Au niveau de la croyance, qu’une personne croit que des récits bibliques évoquent le KONGO avec K, c’est son choix.
Malheureusement, ce biai cache la croyance que l’ÉCRITURE de la bible chrétienne a été falscifiée.
C’est ainsi qu’au niveau de la raison, je trouve illogique de faire croire qu’un LIVRE soit écrit là où il y a absence d’ÉCRITURE.
Il y a autre chose derièrre cette tendance féroce à « BANTOUÏSER » le passé qui est déjà écrit. Il y a un agenda connu : Rebatir le royaume du KONGO.
Cela n’augure rien de bon.
(Part 3) C’est ma conclusion.
Quel est le bilan de ces mouvements bantouïsant ? Mise à part la ré-écriture du passé, je n’ai rien vu.
Il y a un royaume qui veut émarger et des lobbyistes s’active jusqu’à l’ONU.
Quand je lis » … le Kikongo, actuellement encore parlé en Angola, en RDC et au Congo-Brazzaville … », il s’agit de réunifier des personnes qui parlent une langue et qui sont établi en Angola, au Congo Kinshassa, au Congo-Brazzaville, et au Gabon pour être complet.
Je remarque que les peuples non occidentaux en Asie ont SUBIT l’occident. Pourtant, ils ont gardé leurs écritures car L’écriture laisse des TRACES (1), diffuse le SAVOIR (2) et l’INFORMATION (3).
C’est encore un autre peuple (non asiatique, non occidental) qui se prépare à donner » ? gratuitement ? » à des pays africains : les céréales et les engrais.
Les (« faux ») hébreux ou juifs qui sont en Israël reverdissent les déserts pour atteindre l’auto-suffusants alimentaire.
Qu’à développer les (vrais) hébreus ou juifs qui sont au KONGO !
Le développement a besoin de l’ÉCRITURE, car elle garde des TRACES (1), diffuse le SAVOIR (2) et l’INFORMATION (3) qui aident les futures générations.
Je termine avec en paraphrasant un texte de l’épitre aux Galates.
Galates chapitre 3 (et je cite)
27 vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
28 Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.
29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse.
(Fin de la citation)
La bible dit que ceux qui hériterons le royaume sont ceux et celles susmentionné et qui ont pour dénominateur commun le sang.
Pour d’autres, il n’y aura que les Bantous au ciel car ils ont pour dénominateur commun la couleur de peau qui est noire! Chez d’autres il faut avoir soit la blanche, la jaune ou la rouge.
La bible ne peut avoir des origines dans un lieu où l’écriture est absente.
Ce que professe ce Monsieur, c’est le recontruction du KONGO et son droit divin.
« nous avons le droit d’être intelligent. »
J’ai essayé d’être le plus complet possible.
Cordialement,
Bonjour JAS,
J’ai parcouru les trois chapitres de ton exposé. Attentivement. Et te remercie du temps que tu as consacré pour apporter des réponses précises à mes points de curiosité et à mon intérêt scientifique.
Je comprends tout à fait ton scepticisme positiviste dont le fondement repose sur la définition même de l’écriture: un graphisme, un support et un archivage rigoureux.
Ton travail de recherche, très honorable, donne des stimuli intellectuels. J’ai appris beaucoup en te lisant. C’est rare (exceptionnel) sur ce média d’avoir une intervenante qui a une telle connaissance du sujet traité. J’ai ai ronronné.
L’oralité est le principe de transmission des connaissances des peuples bantus. Vous contestez avec les preuves l’existence d’une forme d’écriture à part entière dans la sous-région. Les ambitions géopolitiques des ténors de la pensée (K)ongolaise t’inquiète et leur trafic d’influence mondiale te rend sceptique dans leur démarche.
Donc, ces amalgames ne sont que la partie émergée d’une conspiration honteuse d’un groupuscule ethnique qui chercherait à réviser (revisiter) l’histoire.
Je t’ai entendu et je t’ai compris. Comme on le dis en kikongo: »buka mona bukakuikila », « difficile de croire sans preuves ».
Cordialement.