Humanitaire et développement : Le VIF expliqué à la jeunesse

Le directeur général du Bureau régional de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique centrale (Brac-OIF) a ouvert officiellement, le 15 juillet dernier, l’atelier de sensibilisation sur le Volontariat international de la Francophonie (VIF).

Les participants à la session de sensibilisation sur le VIF. © Gabonreview

Pour stimuler la participation de la jeunesse au 7^e programme de volontariat international de la francophonie (VIF), le Bureau régional de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique centrale (Brac-OIF) a organisé, le 15 juillet dernier à son siège de Libreville, une session d’information. Le Brac-OIF entend offrir aux jeunes l’occasion de se révéler à eux-mêmes et de se dépasser afin de mettre à contribution le meilleur d’eux-mêmes pour réaliser de grandes choses.

© Gabonreview

Cette rencontre a consisté à la présentation de ce programme. Les critères d’éligibilité et les valeurs du VIF ont été mis en relief par le biais de témoignages de volontaires en service au Cameroun. «C’est une opportunité offerte à tous les jeunes de l’espace francophone. Elle permet d’avoir une première expérience professionnelle à travers une mission à l’étranger», a précisé le chargé des programmes du Brac-OIF, Yves Nassour.

Pour le président du JVF-Gabon, les Gabonais n’ont pas le sens de l’aventure. Ils sont un peu trop cloîtrés dans leur environnement immédiat. Qu’ils soient diplômés ou pas, ils ont du mal à s’engager dans des initiatives hors du commun. C’est pourquoi, depuis l’adoption de ce programme en 2007, un seul d’entre eux a pu en bénéficier, en 2013.  «Aujourd’hui, si nous sommes-là, c’est pour dire à ces jeunes qu’il faut dès maintenant que le Gabon s’approprie ces différents engagements et profite de ces initiatives internationales», a déclaré Dorian Assoumou Ella Ondo.

Adopté par le Sommet de Bucarest en 2006, le programme de volontariat international de la Francophonie offre aux jeunes francophones la possibilité de participer au développement des sociétés. Il est mené par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), avec le soutien de l’Association internationale des maires francophone (AIMF) et de TV5 Monde.