Au Gabon où des voix s’élèvent depuis plusieurs semaines contre l’enseignement de l’homosexualité à l’école, le ministère de l’Éducation nationale dénonce une campagne d’intoxication et affirme que les éléments querellés sont contenus dans le guide de l’Éducation à la santé sexuelle et reproductive (ESSR) conçu en 2012 et exclusivement destiné à l’enseignant. Les autorités assurent par ailleurs que pour le niveau 5e au secondaire, la tendance homosexuelle n’est pas à l’ordre du jour.

L’Éducation nationale dénonce une campagne d’intoxication face au débat actuel sur la promotion supposée de l’homosexualité à l’école. © GabonReview (Montage)

 

Pointé du doigt quant à son rôle dans la réforme des enseignements qui introduiraient «la promotion de l’homosexualité» dès le pré-primaire, le ministère de l’Éducation nationale est le 3 juillet, sorti du bois en dénonçant une «campagne d’intoxication». Dans un communiqué lu par le conseiller en Communication du ministère de l’Éducation nationale, le ministère que dirige Camélia Ntoutoume Leclercq, assure que les éléments querellés ne sont pas directement destinés aux apprenants puisque contenus dans le guide de l’enseignant de l’Éducation à la santé sexuelle et reproductive (ESSR), conçu en 2012.

Le ministère parle d’«un outil pédagogique destiné à l’usage exclusif de l’enseignant en vue de la préparation des enseignements, tout en respectant scrupuleusement les programmes et les progressions officielles». Dans sa démarche, le ministère de l’Éducation nationale affirme que les progressions à dérouler pour le niveau de 5e au secondaire «ne mentionnent pas la tendance homosexuelle telle que déclinée dans certains écrits». «Le ministère de l’Éducation nationale déplore profondément la campagne d’intoxication injustifiée faite actuellement sur l’enseignement de l’ESSR», a déclaré le conseiller en communication du ministre de l’Éducation nationale.

Taxant la levée de boucliers des parents d’élèves et autres membres de la société civile de «forfaiture», le ministère croit bon de les inviter au ressaisissement et dit réaffirmer son attachement à la culture et aux us et coutumes en vigueur en République gabonaise. Pour ce qui est des contenus de l’enseignement de l’ESSR, a fait savoir le conseiller en Communication, la possibilité est donnée à toute personne et/ou toutes les organisations qui le souhaitent, de consulter les curricula ainsi que les progressions déroulées au pré-primaire, primaire et au secondaire et de se rapprocher des services techniques compétents pour complément d’information. Assez pour calmer le jeu ?

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonjour les Bantou(e)s,

    Peggy la cochonne (1) ne comprend toujours pas qu’on n’a pas à introduire dans notre enseignement les outils visant à faciliter la compréhension de l’homosexualité. Même destinés aux adultes. C’est du « viol »! Ont-ils été consentants?

    La sexualité est une affaire privée. A cette étape de développement chez l’enfant, les enseignants doivent insister sur le « jeu » (non sur la sexualité) comme moyen d’apprentissage. Donc, stop!

    cordialement.

    (1) Amoureuse de Kermit la grenouille, Peggy la cochonne est une caricature de diva au caractère exubérant et aux crises de colère légendaires dans le Muppets show.

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