Sous la supervision d’Henri-Claude Oyima, BGFIBank déploie actuellement à travers le Gabon, un réseau de nouveaux guichets automatiques de banque. Intelligents, ces espaces rendent ringards les Gab traditionnels, au grand bonheur des usagers. Presqu’une révolution.  

© Gabonreview

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On voit, dans de nombreux quartiers de Libreville, un nouveau mobilier urbain : des petits cubes bleu et métal, fait de persiennes avec deux mats fluorescents soutenant l’étendard BGFIBank. Ce sont des espaces Gab (guichet automatique de banque). Entre 150 et 160 espaces de ce genre seraient déjà installés à Libreville. La ville de Lambaréné en compte déjà 6 tandis que celles de Port-Gentil, Franceville, Oyem, Mouila, Makokou et autres ne vont pas tarder à en être dotées.

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Impulsé par Henri-Claude Oyima, BGFIBank s’ancre ainsi, de plus en plus, dans son ambition d’être une banque du futur. Si elle disposait déjà d’une application dénommée BGFIMobile, permettant de gérer ses transactions et son portefeuille électronique depuis un téléphone mobile, la «Meilleure Banque Régionale d’Afrique Centrale» selon l’African Banker Awards, ajoute à sa panoplie de solutions ces guichets d’un nouvel âge… l’âge digital.

Il s’agit en effet de Gab intelligents permettant à la fois d’effectuer des dépôts et retraits d’argent, du change automatique avec les devises étrangères, le paiement de factures SEEG, le chargement du crédit téléphonique, le transfert et la réception d’argent et bien d’autres services annexes à venir. Et ce, sur l’ensemble du territoire national.

«C’est une véritable révolution», clame un usager rencontré à Lambaréné. Enthousiaste, il explique : «je ne suis plus obligé de quitter mon quartier pour certaines transactions. Et il y a bien d’autres services que je n’ai pas encore expérimentés». Un autre usager, d’Airtel Money cette fois, s’en montre également satisfait. Il vient en effet de retirer de l’argent dans l’un de ces nouveaux espaces Gab. Ce qui amène au souvenir de ce que, depuis le 8 novembre dernier, on peut, sans carte bancaire, retirer ou recevoir de l’argent dans tout le réseau des guichets automatiques du groupe BGFI. Ce, grâce à la mutualisation de l’ingéniosité et de l’innovation technologique d’Airtel Gabon et BGFIBank, deux entreprises leaders, chacune dans son domaine.

Mais les avantages de ces guichets ne s’arrêtent pas là. La proximité créée par leur prolifération permet aux usagers d’y recevoir leurs salaires, plutôt que d’effectuer de longues distances comme souvent. «Il y a un an encore, il nous fallait faire d’interminables queues à la banque pour effectuer des retraits. Des fonctionnaires partaient même de l’intérieur du pays pour Libreville pour percevoir leurs salaires. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus facile grâce avec ces Gab. Qu’en sera-t-il dans un an ?», interroge un fonctionnaire. L’extrapolation fait penser que ce réseau de Gab finira par faire tomber dans la caducité le transfert de fonds par convoi : «plus besoin de transporter de l’argent avec les risques que cela comporte. Les salaires seront perçus beaucoup plus facilement en province, à l’instar de Mouila où sont répertoriés 4000 employés d’Olam Gabon», explique un contremaître affecté à l’implantation du socle en béton de ces guichets.  On comprend ainsi que le ravitaillement en argent de ces espaces est assuré par la canalisation des fonds générés par les entreprises locales (stations-services, supérettes, pharmacies et autres commerces). Autrement dit, pour la collecte des recettes et pour l’entretien des Gab, BGFIBank crée de nouveaux emplois dans les localités de l’intérieur du pays où ses machines sont implantées. «Tout a été étudié de manière à ce que le système s’auto-suffise. À Oyem, par exemple, il y a une agence BGFI qui alimentera l’ensemble des GAB de la ville, et même jusqu’à Bitam», explique un agent de BGFIBank interrogé sur le ravitaillement de ces machines.

Pas peu fier de son employeur, le même agent BGFIBank poursuit : «En gros, cette idée du président de BGFI représente un bond de 15 ans en avant. Je ne sais où cette idée a été dénichée mais elle est d’autant plus novatrice qu’elle est la première du genre en Afrique centrale.  Surtout que nous pensions, nous en interne, qu’il était trop tôt, du point de vue de mœurs, de déployer une telle innovation dans le pays. Mais les faits sur le terrain nous prouvent le contraire.» Les usagers rencontrés à Lambaréné, racontent en effet que le succès de ces installations est tel qu’ils se vident deux heures seulement après leur approvisionnement. Au regard des avis recueillis, on peut dire que dans la ville du Dr Schweitzer, l’idée a été accueillie dans la liesse totale : «C’est un produit magique», a lancé un agent municipal de la localité.

À l’avant-garde de la technologie du genre, BGFIBank projette de déployer ces nouveaux guichets à travers le Gabon tout entier mais aussi, selon certaines indiscrétions, au Congo Brazzaville, au Cameroun… Bref dans l’ensemble des 14 pays dans lesquels la banque est implantée. Ce qui ne facilitera que davantage les transferts d’argent entre tous ces pays et, bien entendu, la popularisation des nouveaux moyens de paiement et de circulation de l’argent. La monétique fait sa révolution digitale, BGFIBank aussi.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. youppie dit :

    encore faudrait il qu ils soient alimentés…

  2. makayabi dit :

    bonne initiative, en tout cas avec ces robots c est presque carré et ca pique pas 2 ou 3 feuilles dans les liasses comme au guichet

  3. KOUMATSENGUE dit :

    BGFI c’est la meilleure des banques. Le reste c’est la connerie, une où on respecte le client, le client est Roi, le personnel est souriant et les femmes de caisses sont belles.

  4. FAHGEOR dit :

    Bravo BGFI. Enfin une entreprise citoyenne qui fait la fierté du GABON.
    Bonne continuation

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