Grève à Gabon Telecom : Mise au point de la direction générale
La direction générale de l’opérateur des télécommunications assure poursuivre les négociations avec les grévistes. Une prochaine rencontre est d’ailleurs prévue le 29 novembre prochain.
Accusée d’être insensible aux revendications du Syndicat national des télécommunications, en grève depuis le 14 novembre dernier, la direction générale de Gabon Telecom dément. Dans un communiqué publié le 19 novembre dernier, l’opérateur de téléphonie rappelle qu’il n’a jamais rompu «le dialogue avec les partenaires sociaux de l’entreprise et s’emploie toujours à entretenir une communication saine, empreinte de respect et de considération mutuels». Il en veut pour preuve la réception, en date 29 septembre dernier, d’un préavis de grève de 10 jours ouvrables. «L’inspection du Travail, ampliatrice de cette correspondance a saisi les 2 parties (direction générale et Synatel) pour ouverture de négociation conformément aux dispositions de l’article 345 du Code du travail», souligne la direction générale de Gabon Telecom, qui soutient que «ces négociations ont effectivement débuté (…) le 9 octobre et se sont poursuivies le 12 novembre».
L’inspection du Travail recommande la mise en place d’une commission ad hoc regroupant toutes les parties. A cet effet, une troisième rencontre a été fixée au 26 novembre prochain. Tout en réitérant que la voie du dialogue demeure l’unique issue privilégiée, la direction générale rappelle que «des efforts importants ont été accomplis ces derniers temps en terme d’investissement et l’entreprise met tout en œuvre pour continuer à relever les défis afin de mieux satisfaire sa clientèle».
Dans ce contexte particulier, Gabon Telecom rassure qu’elle s’attelle à un «retour normal du fonctionnement de ses services et prie son aimable clientèle de bien vouloir l’excuser pour les désagréments et incommodités occasionnés». Une assurance aux antipodes des intentions du Synatel, qui menace de «couper le téléphone fixe et mobile, ainsi que la connexion internet». Pour rappel, les grévistes se plaignent du non-respect des accords signés après la privatisation de 2007. Les grévistes réclament notamment une prime de cumul de charge due à la réduction d’effectifs et à la surcharge de travail qu’elle a entraînée.
3 Commentaires
Cette société qui clame et fort sa bonne santé financiere, devrait tout faire pour repondre favorablement aux revendications de ses travailleurs, car c’est grace à ces derniers que gabontelecom realise tout les chiffres d’affaires,mais avec ces partenaires marocains……
C’est Ping et sa bande d’opposants qui exitent ces petits gabonais a faire la greve.
Cher ami vous refuser de voir la realité en face, tout pour vous c’est l’opposition, est ce que vous ne voyez pas le niveau de precarité dans laquelle vivent les gabonais, maintenant si vous faites partie de la bande d’énervants, souufrez d’accepter que chacun face greve c’est legale.