Faute de publication des résultats des audits des régies financières, à l’issue d’une assemblée générale tenue le 27 février à Libreville, les syndicats des régies financières, des gestionnaires et administrations générales ont décidé d’entrer en grève pendant trois jours. Ils ont bloqué ce 28 février le terminal à containers d’Owendo.

Les syndicalistes au terminal à containers d’Owendo le 28 février. © Gabonreview

 

Le terminal désertique. © Gabonreview

Les syndicats des régies financières des gestionnaires et administrations générales sont une fois de plus en colère. À l’origine de cette colère, la non-publication des résultats des travaux du comité ad hoc mis en place pour régler la question des primes au sein des régies financières.

En effet, au cours d’une assemblée générale tenue le 27 février à Libreville, les syndicalistes ont dénoncé une «confiscation des résultats des travaux de la commission bipartite par le ministre d’État, ministre du Budget et des comptes publics». De fait, ils ont annoncé une grève de trois jours à compter du 28 février, avec à la clé, la paralysie de l’administration si le président du comité ne publiait pas ces résultats. Ces résultats portent «sur la mise en place d’un nouveau mécanisme de gestion de la prime de performance budgétaire dont le mécanisme devait être acté en fin janvier 2017», mais leur tutelle demande d’autres négociations.

«Pourquoi aller à une deuxième partie des négociations alors qu’on a déjà terminé les premières et nous n’avons pas le résultat final. C’est une question de logique. Il est hors de question qu’un autre cadre soit mis en place en dehors de celui qui a été fait. Si on publie les résultats des audits des effectifs, des audits des primes, vous verrez que le travail a été bien fait. Les résultats sont là, nous les avons, mais nous n’avons pas la primeur de les publier. C’est au président du Comité de publier les résultats», a déclaré Sylvain Ombinda, président du syndicat des professionnels des Impôts (PSI), l’un des syndicats des régies financières. Pour mettre leur menace à exécution, les syndicalistes ont bloqué le 28 février le terminal à containers d’Owendo.

 
GR
 

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