En raison des risques sur sa santé déjà fortement dégradée depuis l’AVC dont il a été victime en octobre 2018, l’ex-président gabonais a été contraint par sa famille à mettre un terme à la grève de la faim qu’il observait depuis la mi-mai dernière pour réclamer la libération de son épouse et son fils aîné. Il aura néanmoins tenu deux semaines avant que son état physique commence vraiment à inquiéter ses proches.

Ali Bongo en 2021 lors du 50e anniversaire de l’UNESCO à Paris. © Julien de Rosa, Pool Photo via AP

 

Ali Bongo a cessé la grève de la faim qu’il avait commencé à observer mi-mai dernier, a informé dimanche 30 juin RFI. L’ex-président gabonais aura finalement tenu deux semaines avant d’être contraint par sa famille inquiète pour sa santé déjà très fragile depuis plus de cinq ans. «Son entourage l’a supplié d’arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s’était dégradée», a confié un proche à nos confrères qui précisent qu’avant le départ de son tombeur, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour la France, le 28 mai, l’ex-chef d’État avait accepté de suivre le conseil de ses parents.

S’il n’a pas obtenu ce qui l’avait amené à entrer en grève, Ali Bongo est tout de même parvenu à conclure un deal avec les militaires au pouvoir au profit de ses deux derniers fils, Jalil et Bilal, qui ont fini par quitter la résidence librevilloise de leur père pour regagner Londres où ils vivent désormais. Les deux jeunes hommes recevraient depuis quelque temps «un soutien psychologique, car ils ont été maltraités et sont traumatisés», assure leur entourage.

Resté seul à la Sablière, Ali Bongo que l’on dit en bonne santé aujourd’hui serait néanmoins suivi par un de ses anciens kinésithérapeutes. 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. messowomekewo dit :

    Tous ces gabonais massacrés le 16/08/2016 ne comptent que pour du beurre…
    Voici un type qui n’a jamais gagné une élection au Gabon et qui malgré tout s’est imposé à la tête du pays, en massacrant de paisibles citoyens qui ne demandaient qu’une chose: le respect de leur vote. Aujourd’hui il veut faire du chantage aux autorités en place pour libérer sa femme et son fils suspectés de fautes graves.Tous ces gens froidement abattus, qu’est ce qu’on fait? il faut que m.Ali Bongo réponde de ses crimes un jour ou un autre, afin de rendre justice aux victimes de sa férocité démoniaque.

  2. Akoma Mba dit :

    Ali Bongo et ceux qui sont pouvoir se doicent bien des faveurs sinon on ne comprendrait pas comment cet assassin peut se permettre tout ce brouhaha à la con

Poster un commentaire