Le porte-parole de la présidence de la République a annoncé, le 24 mars courant, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, que les salaires des agents de l’administration publique seront payés le 26 au lieu du 25.

Alain-Claude Billie By Nze, le 24 mars 2015, à Libreville. © Gabonreview.

Alain-Claude Billie By Nze, le 24 mars 2015, à Libreville. © Gabonreview.

 

Après les menaces, les mesures de rétorsion ? Au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, le 24 mars courant, le porte-parole de la présidence de la République a indiqué que l’heure des mesures concrètes était arrivée. Se prononçant sur les manifestations des élèves et étudiants qui se sont déroulées à Libreville, additionnées à celles des enseignants qui ont, à leur tour, pris d’assaut le portail de l’Assemblée nationale, il a annoncé que la mise sur bons de caisse des enseignants sera effective cette fin du mois et que les salaires seront payés avec un jour de retard. «Ce mois-ci, les fonctionnaires auront leurs soldes, non pas le 25, mais le 26 du fait justement qu’on doit mettre sur bons de caisses l’ensemble de l’Education nationale», a-t-il annoncé, précisant : «La décision prise pour procéder à la mise sur bons de caisse des agents publics, sera effective ce mois-ci. Tous les agents du ministère de l’Education nationale seront mis sur bons de caisse». «Cette mesure qui prend effet à compter d’aujourd’hui (24 mars 2015) va malheureusement entrainer un décalage de 24 heures du paiement habituelle de la solde qui est payée le 25 de chaque mois», a-t-il ajouté.

Aux dires d’Alain-Claude Billié-by-Nzé, certains enseignants ont repris les cours. En conséquence, il convient d’abord identifier ceux qui poursuivent le mouvement de grève. «Ils ne percevront leur bons de caisse qu’après validation de leur hiérarchie, sur présentation d’un document qui atteste qu’ils ont effectivement repris les cours», a-t-il asséné. Mais, pourquoi ne pas payer ceux qui n’ont rien à voir avec cette mesure le 25 et les autres le 26 ? En attendant de voir les réactions dans les tout prochains jours, cette question reste posée.

N’empêche, quelques minutes avant, le porte-parole de la présidence de la République avait fait la genèse de la décision de mise sur bons de caisse. «Vous savez que les différentes revendications ont été regroupées. D’une part, le paiement de la PIP qui a commencé, qui est effectif, et d’autre part l’intégration des agents du préscolaire. Ça aussi, c’est effectif», a-t-il dit, avant de regretter que cela n’ait rien changé aux mouvements de grève qui paralysent de nombreux secteurs d’activité et particulièrement l’Education. «Une frange de syndicalistes continue de maintenir la pression et à prendre les enfants en otage. Le gouvernement a quand même continué à discuter avec (…) la frange dirigée par M. Yama qui est venu, en présence des membres du gouvernement, signer un protocole d’accord pour accepter une phase transitoire d’augmentation des salaires», a-t-il révélé, ajoutant : «Après avoir négocié avec les membres du gouvernement, de 10 heures à une heure du matin, ils sont tombés d’accord et ont signé un procès-verbal en disant que les parties ont convenu de la mise en place d’une période transitoire de trois (3) mois au cours de laquelle la Prime d’Incitation à la Performance (PIP) sera intégrée comme faisant désormais partie d’un élément provisoire d’augmentation des rémunérations à 18%». «Ce PV a été formalisé en un texte à la demande des syndicats dont la Dynamique unitaire», a-t-il asséné, s’étonnant ensuite de la poursuite et du durcissement du mouvement de grève. «Le gouvernement s’étonne donc que malgré cela, le mouvement se poursuit et on constate des collusions évidentes sur le terrain entre l’opposition radicale qui appelle à descendre dans la rue et la Dynamique unitaire qui met les enfants des Gabonais dans la rue». «Des enfants de 11 ans voire 12 ans qui descendent dans la rue. Ceci n’est pas acceptable», a-t-il lâché.

 

 
GR
 

25 Commentaires

  1. aramail dit :

    Mauvaise stratégie pour régler le problème. Ils iront certes en cours mais boycotteront les cours. Régler les problèmes de fonds. C est un échec du gouvernement.on ne peut dire que l on bancarise l ensemble des fonctionnaires et du jour au lendemain revenir vers les bons de caisse. Soyons cohérent avec nous même. En quoi la mise sur bon de caisse règle t-il les problèmes liés à la rémunération ? Si le gouvernement persiste sur cette voie alors ajouter des flux dans chaque classe pour surveiller que l enseignant donne son cours. Vu sous cet angle c est ridicule de croire que les bons de caisse vont apaiser le climat délétère qui règne dans notre pays!!!!!
    Il faut savoir reculer pour mieux sauter.

  2. BELLA dit :

    Ce Monsieur est porte-parole du gouvernment ou de la Présidence? Cette déclaration de la paie des enseignants au 26 aurait dû se faire par le porte-parole du gouvernement.

  3. alpha Koumbi dit :

    J’avais cru comprendre que la greve ne concerne pas seulement les enseignants, mais plutot toute l’administration publique a travers la dynamique unitaire. Alors pourquoi seulement priver les enseignants? Je vois ici que l’onjectif est de faire croire a l’opinion que les choses vont bien une fois les cours repris. Entre temps les hopitaux ne travaillent pas, les autres services publiques tournent au ralenti.
    Tenez bon chers enseignants!

  4. le Blogueur Gabonais dit :

    bon bon bon on ne sait plus ou donner de la tete avec cette histoire finalement!

  5. Brice dit :

    Il n’y a plus de gouvernement au Gabon, mais une Présidence de la République qui dirige tout finalement. C’est un grave désaveu du PM Ona Ondo. Une fois de plus Bille Bi Nze aura réussi à déshabiller Ona Ondo.

  6. Cinciniradjak dit :

    Initiative à louer,à encourager trop c’est trop. Ils exagèrent déjà trop grève pendant des mois et aller au guichet pour prendre de l’argent vraiment ils font pitié.

    • Don Corleone dit :

      C’est bien toi qui fait pitié à lire, à ce qui me semble tu dois sortir de la planète mars pour ne pas savoir qu’il existe un droit de grève dans tout pays et que la loi gabonaise l’y autorise; mais comme nous sommes dans une république bananière hé bien on menace de couper les salaire de pères de familles allez-y faites le mais un jour un seul suffira pour que vous dégagez de ce pays les exemples sont légion, vous partirez bien un jour tout à une fin

      • Makayette dit :

        Vous parlez de droit de grève qui existe dans tous les pays, mais bien sûr que le droit de grève existe dans tous les pays. Mais faudrait peut être savoir que si ce droit existe, le droit du gouvernement de ne pas payer les jour ou les agents sont en grève existent également. Ca veut dire quoi? Que ce qui font grève, c’est leur droit, mais tous les jours ou ils ne travaillent pas parcequ’ils sont en grève ne leur sont pas payés. C’est comme ça que ça marche dans les pays dont vous parlez. Ce sont aussi des pères et mères de famille, mais ils savent très bien ou sont leurs droits et leur devoirs. On ne peut pas payer quelqu’un qui ne travaille pas, même vous même quand même. Il n’y a justement que dans ta République bananière ou on voit qu’à chaque fois des gens font grève pendant des mois et des mois et continuent d’être payés. Cela n’existe nulle part ailleurs. Et quand on applique la loi, on crie au loup. Mais enfin soyez responsables, vous décidez de faire grève jusqu’à ce que mort s’en suive c’est votre droit, mais ne criez pas quand enfin les Dirigeants, se rendent enfin compte qu’ils paient des gens à se tourner les doigts au prétextes des grèves qui n’ont parfois plus d’intérêt et tirent en longueur, car ils ne pensent qu’à eux.
        Alors pour une fois, il faut accepter de se faire couper les salaire, et poursuivre la grève jusqu’à ce que les revendications soient totalement réglées. C’est à ce prix que dans l’avenir il n’y aura plus de problèmes. Quitte à sacrifier une année. Mais arrêtez de crier au loup si le gouvernement décide de ne payer que ceux qui bossent et c’est aussi ça la loi. Il faut savoir l’accepter quand elle nous est aussi appliquée. C’est difficile mais c’est comme ça.
        A bon entendeur!

        • KJ dit :

          chére Makayette, que dites-vous aussi lorsque des agents de l’Etat travaillent des années durant sans percevoir de rémunération? je suppose que c’est cela qui est normal! est-ce pour autant que ces agents vont s’asseoir en attendant qu’ils soient payés? combien de Gabonais sont-ils morts sans avoir perçu cet argent dû pour ces années de travail sans salaire? pour ce qui concerne le secteur de l’éducation, nous savons tous que ce temps perdu pendant la grève sera récupéré durant les congés. je veux dire que les enseignants devaient aller en congé au mois de juin mais désormais le mois d’août les trouvera en train de travailler. donc en réalité, la coupure de salaire ne se justifie pas dans la mesure où ce temps supposé perdu sera récupéré sur les congés des enseignants.

        • l'ombre qui marche dit :

          Makayette je serai d’accord qu’on coupe le salaire des grévistes mais à bien réfléchir pourquoi des gabonais qui travaillent depuis des années pour des clopinettes ne seraient pas payés pendant toute la grève quand on sait que des bongo(vrais fainéants) n’ayant jamais travaillé vont se partager 300 milliards détournés de nos avoirs cela toi makayette tu le trouves normal voilà le genre de république que vous défendez avec la dernière énergie décidément beaucoup entre nous regarde le doigt du sage alors qu’ils devraient regarder la lune

        • laverité dit :

          lorsque le motif de la grève concerne les salaires,le gouvernement ne devrait pas toucher les salaires des grévistes.vous êtes vraiment makayette même dans votre connaissance du code du travail au Gabon.

          • makayette dit :

            laverité

            heureusement que tu es la vérité, et que tu sembles convaincu (e) de ce que tu avances. Moi je suis makayette, et je suis aussi convaincue de ce que je dis. Grève égal à arrêt de toute activité. Et si on a arrêté toute activité, c’est à dire qu’on ne travaille pas, et donc tout jour non travaillé en l’état de grève n’est pas payé. C’est par extraordinaire exception, et surtout pour éviter d’envenimer la situation déjà souvent chaotique, que lorsque nous faisons grève chez nous, l' »état » nous paie tous les mois alors qu’on est assis à la maison. Et ça je suis désolée ça ne se voit pas dan les pays qui connaissent la loi.

            Donc toi et ton droit ou si le motif de grève est le salaire, on ne coupe pas le salaire, c’est bien reste dans ton pays de bisounours.

            Et encore ce n’est qu ‘une suspension ce n ‘est pas une coupure. Dans les autres pays, je répète, on coupe le salaire de chaque journée de travail non travaillé pour motif de grève. Car vois tu, bien que payés à la fin du mois, chaque jour est rémunéré et c’est le cumul de tout qui te donne ton salaire mensuel.

            Dès que quelqu’un n’abord pas dans votre sens, vous n’êtes pas contents , tant pis, Mais depuis des années ça devient lassant. Et les enfants en pâtissent, il n’y a qu’à voir leur niveau d’expression.
            Alors une fois pour toute que la grève soit faite jusqu’à ce que tout soit enfin obtenu et réglé, comme ça au moins pour les années futures qu’on ne vive plus les 25 dernières années. Et pour cela il faut accepter qu’on nous coupe même les salaires, pour qu’on ait mieux demain.

            Merci

    • Mwanemakaben dit :

      Ferme ta gueule. J’éspère que tu auras le courage de refuser l’augmentation qui arrive!

  7. Kounabéliste dit :

    A quoi sert le gouvernement dans notre pays? Comment Ona Ondo et ses ministres peuvent -ils accepter d’être relegués au rang de marionnettes par la bande à Acrombessi dont Billie Bi Nzé n’est que la caisse de résonance? C’est le vaudou de l’autre qui vous rend aussi maboules ou bien?

    Ce système rétrograde de bons de caisse ne réglera rien sur le fond. Il y a plusieurs manière de boycotter les cours. Si vous voulez avoir des enseignants fantômes (pour celles et ceux qui vont accepter de faire semblant d’aller en cours), persistez dans cette voie, ça va vous retomber dessus et vite! On ne fait pas le bras de fer lorsqu’on a le bras cassé à cause des détournements opérés par le clan à Ali Bongo.

  8. Mone Afirikara dit :

    J’ai aimé ce commentaire de « LE GABONAIS DE 2016 » sur Gabonlibre:

    « QUE LAISSERAS-TU EN HERITAGE À TES ENFANTS ET PARENTS ?
    L’autre a laissé plus de 400 milliards de francs Cfa comme héritage à ces enfants. Toi et moi allons laisser quoi aux notre ?
    Aujourd’hui le monde des travailleurs bouge pour demander l’application du discours de ton chef, ‘’le réfugié ibo sans papier devenu président au Gabon’’ toi policier, toi gendarme, tu frappes sur les gens. Tu t’appels aujourd’hui élèves demain tu t’appelleras étudiant. Tu t’appelles aujourd’hui étudiants, demain tu t’appelleras fonctionnaire de je ne sais dans quel ministère. Sais tu que le salaire de base d’un fonctionnaire gabonais est de 80.000fcfa ? Tu es aujourd’hui grand fonctionnaire de la république catégorie A1 avec un salaire de 900.000fcfa à 2.000.000fcfa, sais tu que ta pension de retraire sera 235.000fcfa par mois ?
    Je pense que tu ne le savais pas, laisse-moi te dire que le salaire de base d’un fonctionnaire gabonais est de 80.000fcfa, Avec 80.000fcfa !
    Je repose cette question, QUE LAISSERAS-TU EN HERITAGE À TES ENFANTS ET PARENTS ?
    1/- Un enseignant, laissera comme héritages des cantines de vieux journaux, documents qui te servaient à préparer les cours.
    2/- le policier, laissera comme héritage, des vieux treillis, des bombes lacrymogènes,
    3/- le fonctionnaire des régies financières, laissera des vieilles vestes, vieilles gravâtes et des vieilles belles chemises.
    3/- Bonngo II, laissera comme son père à ses enfants une somme supérieure de 8000 milliards de nos francs cfa.
    Maintenant, il faut que toi et moi nous nous décidons de ce que nous allons laisser à nos enfants comme héritage.
    Elève, étudiant, fonctionnaire et retraité, l’heure à sonnée pour que chacun de nous décide de ce qui laissera comme héritage à ses enfants.
    HOMMES, FEMMES, ENFANTS, ELEVES, ETUDIANTS retrouvons nous pour combattre l’ennemi qui est des Bongo, pour qu’ils augment nos salaires. »

    • l'ombre qui marche dit :

      Mone Afirikara mon sang ne fait qu’un tour quand je pense à l’injure que nous subirons pendant longtemps comme le peuple ayant accepté que deux étrangers dirigent leur pays et cerise sur le gâteau un d’eux n’a pas de papiers! l’image de l’armée lui rendant les honneurs, lui marchant sur le tapis rouge me révulse ah les bongo aucun d’eux n’est patriote pour dire stop à cette terrible humiliation mais réfléchissons un peu n’est ce pas que nous payons les actes que le dictateur OMAR BONGO ONDIMBA a posé: LE GABON A SERVI DE BASE POUR RAVITAILLER EN ARMES LE BIAFRA PROVINCE EN REBELLION D’UN AUTRE PAYS AFRICAIN DE SURCROIT ANGLOPHONE TOUJOURS LE GABON A SERVI DE BASE POUR ATTAQUER LE BENIN ET ACROMBESSI ESSST…? AU FAIT KEREKOU MATHIEU EST IL MORT?

  9. Marcel gomez dit :

    C’est triste ce qui c passe dans ce pays et voici comment marcel libama a foutu les enseignants dans des mauvais problème
    Le mouvement de la dynamique Unitaire est une revendication social noble qui avais tout son sens qui réclamais la satisfaction de certains points le gouvernement à répondu de manière positif sur certains point et sur d’autres a fait des propositions aux syndicats des propositions réaliste mais comme marcel libama trouve son compte dans l’opposition Gabonaise il a entraîner les enseignants sur débat qui n’est plus du social mais qui relève du politique choses qui n’est pas normale il fait des photo avec des leaders de l’opposition comme une star des studios mon parnasse au lieu de chercher des sorties de crise pacifiques il fait des appel à linsurect vas jusqu’à instrumentaliser les pauvres enfants et voici é comment aujourd’hui les pauvre ce retrouve mi sur bon dé caise pendant qui lui le milliardaire ping vas continuer a lui donner une petite subvention supérieur a son salaire d’enseignant oh mon dieu Gabon ééééé
    Pour ma part la mesure du gouvernement est louable et vien a point nommé pour remettre de l’ordre car force reste à la loi

  10. jean - jacques dit :

    Pour quoi Ali ne demande pas Emile Ndumba de l’aider (qu’il reviennent au ministere du Budget et il accuse aussi celui de la fonction publique, par ce que nos agent de l’Etat aussi doivent fournir les efforts, on paye les agents qui passsent leur temps à faire des greves snas travailler. Il faudrait que l’Etat fait tout pour resoudre tous les problems des fonctionaires, supprimé la prime de transport en dotant tous les ministeres les bus comme COMILOG qui transporte ses ouvrier, à partir de ce systeme on luttera contre les retards dans l’Administration. mettre systeme de biometrie, pour controler tous les travailleurs ce systeme existe ailleurs pourquoi au Gabon?

    mettre en place si possible une agente de syndicatiste qui permettra de suivre les dossiers des fonctionaires , ses personnes travailleront rien que pour ça , pour eviter qu’un jeune fonctionaire qui n’a pas encore des salires se deplace pour suivre son dossier,
    Mettre fait à systeme de presalaires des que la personne est recruté la fin du mois il a son salaire.

    faire en sorte qu’un fonctionaire ne peut pas rester 5 ans dans un même poste, il n’est plus productif, mettre le systeme de recyclage et stage obrigatoire y compris utilisation de l’outil informatique.

  11. Je n’ai jamais rien compris de ce que débite ce perroquet du palais de son altesse Acrombessi. Des inepties encore et encore. Que tu le veuilles ou non, Ali Bongo partira et plus tôt que tu ne le penses. Et toi Billie Bi Nzé tu iras te réfugier comme un vanupieds au Cameroun voisin où on t’a arrêté dernièrement avec 200 millions de cfa que tu allais surement planquer. Votre fin est là.

  12. diosdado bigoud dit :

    ?Dixit de Bongo père.En clair,ils ont pillé,ils ont tué et à la fin de sa vie,il se repent,sauf que le fils,arrivant avec sa légion n’en a pas fait cas.Du coup,en moins 5 ans,ils ont fait 2 fois plus et,tout ceci au mépris des travailleurs que nous sommes,voire du peuple gabonais.Je lance donc cet appel à tous les travailleurs et particulièrement aux enseignants:Nous sommes la lumière et notre but est d’éclairer et notre objectif est de dire non à l’obscurantisme,non à l’injustice,non à la précarité,non à ces perfides pilleurs,sorciers….Plus que jamais,cette coupure de salaire doit nous renforcer dans notre détermination.Bongo père n »était pas fils héritier,mais ces enfants vont se partager plusieurs milliards de fca(détournements massifs des deniers publics). Question:qu’allons-nous laisser en héritage à nos enfants?Il est de notre devoir de nous battre pour au moins garantir à ces derniers,des meilleures conditions de vie et de travail.Vive les travailleurs pour que vive le Gabon.UNI,NOUS VAINCRONS.

  13. LUMIERE dit :

    On n’enseigne pas pour gagner sa vie. Vaut mieux donc pas, puisqu’on peut la gagner autrement et parfois sans travailler. On n’enseigne pas pour trouver un emploi et boucher un vide ( à pôle emploi). On n’enseigne pas non plus parce qu’on n’a pas pu trouver mieux ailleurs, pour se contenter, pour se consoler. L’enseignement est un métier lié à la personnalité, mais aussi à l’éthique de la société. Il tire la société vers le haut.

    L’enseignant est un médecin de la société, et en tant que tel, il cultive et soigne les fruits du monde de demain. Il forme, éduque et instruit les citoyens de nos lendemains. Une telle mission demande donc un don de soi. Il y a là un côté divin, entendons, un côté matriciel. L’enseignant pratique de la « maïeutique humaine » (accoucher les citoyens). C’est dans cette logique qu’il réalise d’abord la fierté d’être enseignant, et ensuite, la dignité d’exercer ce métier. En cela, nous lui devons respect et reconnaissance, avant de penser à son salaire. La société toute entière lui doit ce minimum. Une des meilleures façons de lui rendre cette dignité est d’optimiser ses conditions de travail. Aucun éducateur ne peut produire une bonne éducation dans les conditions hostiles et médiocres. Un enseignant ne doit se poser autres questions que celles liées à l’enseignement; au lieu de se préoccuper des besoins du corps: se nourrir, se loger…

    Dans un pays sérieux, l’éducation nationale n’est pas négociable. Il n’y a pas de demie-mesure dans ce domaine. Soit on éduque, soit on abrutit. Une éducation nationale qui ne vise pas l’excellence, abrutit. C’est l’un ou l’autre. Délaisser ou maltraiter un enseignant, c’est faire le choix d’abrutir la jeunesse. C’est la conséquence immédiate et la plus logique possible. Car en l’obligeant à travailler contre sa dignité, on l’oblige à abrutir la société. Quand on arrive à un niveau où le corps enseignant réclame les meilleures conditions de travail, là, on lui demande trop, c’est un sacrifice de trop. Une telle grève est un effort supplémentaire de trop. On ne doit en arriver là. C’est pourquoi la véritable politique d’une république, c’est la politique de l’éducation. Cette politique est la mère de toutes les autr

Poster un commentaire