Au Gabon où les frais de scolarité seront à nouveau à la charge de l’État pour l’année 2024-2025, l’Église catholique, bénéficiaire de la mesure par le biais de ses établissements, préfère ne plus attendre et exige aux parents d’élèves «ayants droit» du secondaire de s’acquitter desdits frais avant la rentrée prévue début septembre prochain.

(image d’illustration) Des élèves du lycée catholique d’Angone à Oyem, en 2022. © Facebook/Vapor Mba Effone

 

La reprise des cours au Gabon est prévue le lundi 2 septembre prochain et l’archevêque de Libreville prévient déjà : pas d’accès aux salles de classe sans avoir justifié du paiement des frais de scolarité pour les élèves du secondaire inscrits dans les établissements d’enseignement catholique à travers le pays. La note d’information adressée aux parents signée de Mgr Jean Patrick Iba-Ba concerne particulièrement les «ayants droit», ceux dont les frais de scolarité seront à nouveau pris en charge par l’État pour l’année scolaire 2024-2025.

«La procédure de paiement autrefois appliquée, c’est-à-dire le préfinancement de la scolarité par les parents d’élèves, sera exigée avant d’accéder en classe pour la rentrée prochaine», a annoncé le président de la Commission Éducation de la Conférence épiscopale du Gabon, priant les parents titulaire d’un compte bancaire de récupérer le relevé d’identité bancaire (RIB) des établissements dans lesquels apprennent leurs enfants afin d’anticiper la réinscription de ces derniers.

Si l’Église catholique préfère désormais demander aux parents de préfinancer la scolarité des élèves, c’est que le versement par l’État de cette allocation tarde habituellement. Or, assure Mgr Iba-Ba, du fait de ce retard et du trop grand nombre de bénéficiaires dont les parents n’avaient pas préfinancé la scolarité, les établissements du secondaire en particulier ont fait face à d’importantes difficultés financières tout au long de l’année scolaire 2023-2024. Des difficultés qui, précise l’archevêque métropolitain de Libreville, concernaient le paiement des charges.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ebori dit :

    Et qu’elle est la réponse de l’état façe à ça?
    Ils ne partent pas affronter les décideurs de cette décision, ils sont là pour faire la pression aux parents d’élèves.

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