S’ils avaient été suspendus en août 2022 après que le chef de l’État a tapé du poing sur la table, les contrôles routiers ont officiellement repris depuis le 10 décembre dernier. Ceux-ci visent, selon le préfet de Police adjoint de Libreville, le colonel Jean Michel Kombila Kombila, à faire face à l’insécurité grandissante dans la capitale et ses environs.

Des agents des Forces de police nationale (FPN) sécurisant les grandes artères de Libreville. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Au lendemain du sermon du président Ali Bongo, la Police nationale, la Gendarmerie nationale avaient interdit les contrôles routiers dans Libreville et ses environs. Ces opérations ont bel et bien repris depuis le 10 décembre dernier. Ce qui a donné l’occasion au préfet de Police adjoint de Libreville, le colonel Jean Michel Kombila Kombila, d’expliquer, le 4 janvier, la reprise de ces opérations. 

Le colonel Jean Michel Kombila Kombila, le 4 janvier 2023 à Libreville. © Gabonreview/Capture d’écran

Alors qu’aucune annonce officielle n’est venue lever l’interdiction faite aux forces de l’ordre et de sécurité de mener des contrôles dans la ville et des environs, les Librevillois ont été récemment surpris de revoir les policiers dans les rues dans la capitale. Aux grands carrefours ainsi que dans les coins stratégiques de la ville, ils ont été déployés en grand nombre sans aucune explication. C’est donc pour éclairer l’opinion que le colonel Jean Michel Kombila Kombila était face à la presse, le 4 janvier, au nom du haut commandement des Forces de police nationale (FPN). 

On apprend d’emblée que ces opérations ont repris pour faire face à l’insécurité grandissante dans Libreville et ses environs. Ponctuelles et ciblées, elles sont déployées, a-t-il fait savoir, autour de quatre grands axes à savoir, les contrôles routiers, les patrouilles mixtes, la lutte contre l’insalubrité et l’occupation anarchique du domaine public, ainsi que les actions de répression contre la grande criminalité. 

À travers les contrôles routiers, indique-t-il, les infractions liées à la délinquance routière pourront être identifiées, de même que la conduite des véhicules administratifs et des motos. S’agissant de la lutte contre l’insalubrité et l’occupation anarchique du domaine public, le colonel laisse entendre qu’il s’agit de restaurer le domaine de l’État investi illégalement par les commerçants. Dans ce cas, les marchandises saisies sont remises aux orphelinats, hôpitaux et prisons. 

Pour ce bilan d’étape, à ce jour, 393 infractions ont été enregistrées liées notamment au défaut de la police d’assurance, à la conduite sans permis, au manque de carte grise. 575 clandestins interpellés et 12 criminels détenus. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. l'observateur dit :

    Et combien pour les arnaques? Parce que ça aussi ça repris.

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