Gouvernement : Réaménagement furtif de l’équipe Issoze Ngondet
Quinze jours après sa formation, le gouvernement dirigé par l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Ali Bongo a connu un léger remaniement le 17 octobre dernier : dans un jeu de chaises musicales, Patricia Tayé Zodi et Françoise Assengone Obame ont échangé leurs portefeuilles respectifs.
L’affaire est presque passée inaperçue, mais Emmanuel Issoze Ngondet a bien procédé, le 17 octobre dernier, soit quinze jours après sa formation, à un réaménagement technique de son équipe : Patricia Tayé Zodi, précédemment ministre déléguée auprès du ministre du Travail et de l’Emploi chargée de la Formation technique et professionnelle, a été mutée au ministère de l’Agriculture en qualité de ministre déléguée chargée de l’Agro-industrie.
La militante du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a été remplacée au ministère du Travail et de l’Emploi par Françoise Assengone Obame, qui avait été nommée, dans un premier temps, le 2 octobre, au ministère de l’Agriculture. L’ancienne députée de l’Okano va se charger de la Formation technique et professionnelle auprès du Ministre Eloi Nzondo.
Il n’est pas de coutume qu’une équipe gouvernementale soit si rapidement remaniée, même s’il ne s’agit que d’un réaménagement technique. Les raisons de ce réaménagement demeurent inconnues. Certaines sources affirment que le Premier ministre n’a pas voulu, après réflexion, donner l’entièreté du ministère du Travail à deux membres d’une même écurie, en l’occurrence le CLR : Eloi Nzondo, ministre titulaire, et Patricia Tayé Zodi, ministre déléguée. D’autres sources estiment au contraire que c’est le ministre titulaire qui, pour des raisons personnelles, n’a pas voulu que son ministre délégué vienne du même parti que lui. Fondée ou pas, cette information a couru toute la semaine dernière au sein même des militants du parti de Jean-Boniface Assélé.
Pourtant, les responsables du PDG nommés à différents gouvernements acceptent, eux, de travailler avec des membres de leur formation politique.
Toujours est-il que Patricia Tayé Zodi a pris ses fonctions de ministre déléguée chargée de l’Agro-Industrie auprès du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, et de la Mise en œuvre du Programme Graine. Elle a aménagé, la semaine dernière, dans ses nouveaux bureaux. Et dès le 23 octobre dans la matinée, elle a entamé avec le ministre Yves-Fernand Manfoumbi, l’autre pièce du nouveau tandem agricole, une mini-tournée interprovinciale devant les conduire à Kango, Bifoun, à Mouila et à Ndendé.
0 Commentaires
Booff!!!!
On s embrouille deja
Ou est le pbme?
Ça c’est vraiment la coure du roi Péto..!on va tout voir dans ce pays la…!!
INAPTOCRATIE simplement de la part de ce gouvernement
C’est bonnet blanc et blanc bonnet!
ya pas péril en la demeure. il s’avère que patricia tayé, ne pouvait pas avoir comme ministre principal, eloi nzondo, dont tous deux militent au clc. D’ou ce réaménagement technique. Ne voyez pas le diable partout
Et pourtant il y a bien des ministres PDG nommés dans un même Ministère. VOILÀ LE VRAI PROBLÈME :
De source du Trésor Public Gabonais, le mois dernier, Septembre 2016, c’est Perenco qui a absorbé sur fonds propres, la quasi-totalité de la charge salariale des fonctionnaires Gabonais, soit près de 60 milliards de Francs CFA. Perenco est supposé être remboursé par abattement fiscal sur les recettes pétrolières rétrocédées au Gabon ; ce qui voudrait dire que les prochains revenus financier du pays sont déjà dépensés aujourd’hui et donc la disette va continuer pendant longtemps.
Pour ce mois d’Octobre, c’est Ecobank à qui il est demandé d’éponger ces salaires. Mais Ecobank n’a pas les reins financiers aussi solides que Perenco et trouver 60 milliards en liquide comme cela vite fait, ce n’est facile ; d’où les problèmes qu’on observe.
Pour la CAN 2017, c’est Total qui paie la facture et sera rembourse par abattement fiscal sur les revenus pétroliers. Pour les stades, c’est la Chine qui paie et se fera rembourser en nature en exploitant sauvagement nos ressources naturelles.
Voici la situation dans laquelle Ali Bongo a embourbé le Gabon. Mais Bilié Bi Nze va vous dire que tout va bien !
Non mais …on s’en fou crave!
Les réamenagement à tout bout de champ ne m’inspire pas confiance. D’abord le nombre de ministère est déjà trop pour ce petit pays