Au Gabon où le concept RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) continue de se construire, les Global mind talks s’y sont intéressés lors de la 6e édition organisée à Libreville le 23 mai, dans le sillage de la célébration de la semaine africaine de la communication. En se focalisant sur «l’influence de l’engagement social des entreprises sur leur réputation», les organisateurs ont permis à leurs partenaires de valoriser leurs expertises, mais aussi d’envisager une définition harmonisée de la RSE.

Les panélistes lors du talk du 23 mai 2024. © D.R.

 

Qu’est-ce que la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) ? Si le concept s’est construit au fil du temps en Europe, en Afrique et au Gabon en particulier les entreprises s’en imprègnent pour contribuer aux enjeux du développement durable dans le but d’avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viables. C’est d’ailleurs le sens de la RSE tel qu’expliqué par Manying Garandeau, le secrétaire exécutif de la Fondation BGFIBank par ailleurs directeur de la Communication et de la RSE du Groupe financier. Ce, lors de la 6e édition des Global mind talks, cette plateforme d’échanges, de réflexions et de réseautage «pour les acteurs qui ont pour préoccupation la transformation des pays».

Donner la parole aux partenaires

Dans le sillage de la semaine africaine de la communication, cette 6e édition organisée par le cabinet Global mind consulting, s’est tenue le 23 mai sous le thème «L’influence de l’engament social des entreprises sur leur réputation» avec pour panélistes les représentants de Moov africa Gabon télécom, la Fondation BGFIBank, la Sobraga, la Setrag et la Fanec. «Nous avons choisi ce thème pour permettre à nos partenaires de valoriser leurs actions sur ce domaine puisqu’en tant que cabinet de relations publiques, nous avons aussi la mission de pouvoir valoriser nos clients tant dans leurs activités que leurs images», a expliqué Johan N’Sitou, le responsable communication et gestion de projets de Global mind consulting.

Si à travers un livre bien résumé, la Fondation BGFIBank a partagé ses actions en matière de RSE pour aider l’assistance à avoir une idée du travail fait en la matière, le thème, a estimé Alexandra Pindji, la coordonnatrice RSE de Sobraga a été adaptée aux situations que rencontrent les entreprises. Lesquelles ont par ailleurs partagé leurs différentes expériences en matière de mise en œuvre de RSE, les outils et les bonnes pratiques et surtout, leurs définitions de ce concept qui, se sont-ils accordés à dire, concerne aussi bien les actions externes qu’internes de l’entreprise. «Une entreprise qui ne fait que des actions externes avec des employés en mal-être ne fait pas de RSE», a commenté Léa Seky Olouna.

Instantanés du talk. © D.R.

Trois niveaux de la RSE

Soit, la responsable division communication et relations publiques chez Moov Gabon télécom. Pour les organisateurs qui en amont de ce talk, ont réalisé quelques interviews, ce thème a permis de se rendre compte que dans le pays, la perception des populations sur la RSE a connu une évolution même s’il est nécessaire de faire un recadrage, notamment au niveau du développement durable. Si les panélistes ont à juste titre expliqué que la RSE se construit à trois niveaux, dont la responsabilité environnementale, la responsabilité sociale et la responsabilité économique, le représentant de la Fanec a relevé l’intérêt d’avoir une définition harmonisée de la RSE.

Ce, à travers «une note de cadrage» dans un contexte, dit-il, «où chaque entreprise a sa définition de la RSE», au-delà du sens commun qu’elles ont de ce concept. Au bout d’environ trois heures d’échanges, Alexandra Pindji s’est réjouie d’«une édition très intéressante parce qu’elle a abordé les principes fondamentaux de la RSE et aussi, comment elle est appliquée ou comment elle devrait être appliquée au Gabon. Nous avons plus survolé le volet social de la RSE et donné les cas pratiques par entreprise», a-t-elle commenté. Selon Johan N’Sitou, le Global mind talk s’inscrit dans la stratégie du cabinet Global mind consulting, de donner la parole à ses partenaires. À l’issue de la 6e édition, il s’est dit satisfait.

 
GR
 

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