Gestion des fêtes tournantes: Ondo Méthogo a-t-il manqué de Méthode ?
En qualité de président du comité d’organisation du 17-août 2005, l’ancien vice-Premier ministre est soupçonné d’avoir pris des libertés avec l’orthodoxie financière, au point que les 500 millions de francs CFA destinés à l’électrification du district de Meyo-Kyé auraient pris une destination inconnue.
Les enquêtes liées aux malversations supposées dans le cadre des fêtes tournantes vont certainement toucher le Woleu-Ntem. A moins que cette démarche ne soit qu’une opération sélective visant un certain nombre de personnalités, dans cette province aussi les travaux devant aboutir à l’amélioration de l’offre en équipements publics (routes, éclairage, adduction d’eau potable, centres de santé) n’ont pas eu les effets escomptés. Et pour cause, les fonds auraient pris une direction inconnue.
Dans cette province, notamment en ce qui concerne le district de Meyo-Kye, le nom d’Emmanuel Ondo Methogo alimente déjà la chronique. Se demandant où sont passés les 500 millions de francs destinés à l’électrification de cette localité, les enquêteurs pointent en effet un doigt accusateur vers l’ancien vice-Premier ministre, président du comité d’organisation de ces festivités en 2005. «On pense pour le cas de ce district que les 500 millions n’ont pas été perdus pour tout le monde. Quelqu’un doit savoir ce qu’ils sont devenus et comme le gestionnaires n’était autre qu’Ondo Méthogo dit Méthode, nul doute qu’il aidera ceux qui la charge d’établir les responsabilités à voir clair dans cette affaire», souligne le journal Le Témoin dans sa livraison du 22 septembre dernier.
Si les détournements restent un problème d’envergure, la question de fond est celle de la confusion entre biens publics et biens privés. «Pour que les auditions actuelles ne ressemblent ni à une diversion ni à un règlement de comptes, Ali Bongo doit jouer la carte de l’exemplarité», note un journaliste. En attendant les suites réservées à ce dossier, l’on note que de nombreuses personnalités ou entreprises impliquées seraient en train de rembourser les fonds. Curieuse justice tout de même…
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Il faut mettre fin à cette histoire des fêtes tournantes par ce que les autorités qui sont responsables de la gestion de cet argent ont profiter à mettre dans leurs comptes.Et responsables aillent en prison.
Curieuse justice, effectivement ! Si ces cas de remboursements sans condamnation ni emprisonnement sont avérés alors ce pays va vraiment dans le mur !!! Quelles genres de jurisprudence ???
Le Témoin est alimenté en informations par Maixent Accrombessi. Pourquoi ne pas ouvrir son dossier lorsqu’il gérait le ministère de la Défense? Allez!!!
Non ce n’est pas ….! Pas Méthode-man, quand même!
Je pense que pour une fois le président fait preuve de sagesse. En permettant, à ceux qui le peuvent, de rembourser il regle là le problème comme un sage. On va du principe que tous on volé( AMO, NZA FE, MYBOTO, tous). Le président permet à chacun de se racheter. Ondo Methogo est un PDGiste, il n’est pas du front de l’opposition, mais il est pourtant citer. J’encourage les autorités dans cette voix. Si OMAR BONGO vivait encore, je suis sur qu’ils seront encore en train de voler. Par ailleurs, je suis curieux de voir jusqu’ou le président ira. Quand on sait que s’il perd en 2016, celui qui le lui succèdera pourrai s’en prendre à la richesse des BONGO. Affaire à suivre!
je suis tout à fait d’accord avec vous IPANDY, car la véritable question demeure dans le futur et si et seulement si Ali venait à predre les élections, ça sera une vraie chasse à la richesse des BONGO, wait and see…
Ipandy,
je suis d’accord avec vous mais il faut bien analyser le developpement des choses.
les opposants sont cités c’est vrai. mais parmi les PDGistes cités il y a Methode ok! mais qui est methode, c’est un de ceux qui font la discidence contre le parti dans le Woleu ntem. donc quand on aura cité un PDGiste au pouvoir et fervant militant là je croirais à une justice impartiale car c’est pas le plus difficile a faire.
très bonne analyse de ALBERT
Ipandy,
dans un pays serieux on ne viens pas pour une affaire de justice dire au gens en cachette de rembourser les somme detournée. les gens sont jugé et condamné et apres il sont sommer de rembourser.
voila la loi.
mais il y a une chose que l’on oubli le PR lui même n’est pas blanc dans cette affaire de faite tournante quand on prends le cas du haut ogooué, nous attendons voir ce qui va se dire sur cette province. surement rien!!!
mieux qui a gere le géni militaire lors de la constrution du projet goal, dont l’argent a été detournée apres être arrivée dans le compte de l’entreprise « genie militaire »?????
« Tous ont volé… ». Et après, même si cela est prouvé, le Gabon se résume-t-il à ceux-là qui ont volé ? N’y a-t-il pas, au Gabon, des hommes et des femmes qui n’ont pas volé et qui ont droit à ce que la justice soit rendue ?
A vous lire, l’on penserait que le Gabon se réduit au P.D.G et à ceux qui, n’étant plus au P.D.G, auraient/ont détourné les deniers publics ! La soif de la justice, apparemment, vous ne connaissez pas.
Avec cette forme de justice, il faut s’attendre à ce que ceux qui, dans la famille Bongo et au P.D.G, ont détourné d’importantes sommes d’argent ne soient jamais arrêtés. Ils leur diront qu’ils ont trop volé et devraient être arrêtés pour les souffrances infligées au peuple (Gabonais et ceux d’ailleurs). Ils répondront : « Nous ne sommes pas les seuls à avoir détourné des fonds et, puisque les autres ne sont pas allés en prison, nous ne devons non plus y aller ! ». Entre temps, les Gabonais qui ont péri ou vivent dans la misère parce que les fonds qui leur étaient destinés ont été détournés par l’un de ces deux (2) bords, devront vivre cette nouvelle injustice. Cela, d’autant plus que l’argent remboursé – même s’il va dans les caisses du Trésor et est utilisé à des fins d’utilité publique – ne retournera pas à ces gens trompés.
Il paraît pourtant que le temps de l’impunité est finie. Drôle de fin d »impunité ! En même temps, il ne faut pas attendre la lumière de ceux qui aiment les ténèbres. A croire qu’ils sont tellement convaincu que les Gabonais sont des voleurs qu’ils se croient juste en ordonnant ce type de justice. Preuve qu’ils ont des choses à se reprocher. Mais, lesquelles ? Vraiment, « l’iniquité ferme la bouche »!
Les premières pages du « surprises-book » des Fêtes Tournantes sont très dégoûtantes. Mais l’heure choisie pour en faire étalage devant le public est-elle bien choisie ? Si le pouvoir peut vouloir démontrer qu’il n’est pas seul susceptible d’être conduit devant les juges pour des malversations passées, en convoquant devant la justice ceux qui ont collaboré avec lui dans le passé, il faut réaliser qu’il s’y prend mal : il n’est pas nécessaire d’en faire large publicité. Que chacun gère sa potion, sucrée ou amère selon son propre goût, comme il l’entend, devant cette Justice. Il est vrai que certaines personnalités de l’opposition ont cru devoir s’insurger publiquement contre ce qu’il pensé être une chasse aux sorcières dirigée contre leur camp politique. Mais l’élargissement progressif du champ des investigations ne leur donne plus raison. L’opinion reste toutefois attentive à la suite des événements, avec le sort qui sera réservé au traitement des dossiers gérés à l’époque incriminée par l’ancien et tout puissant ministre de la défense nationale. Devenu président de la République et bénéficiant de ce fait de l’immunité liée à ses fonctions, faudra-t-il alors attendre qu’il les quitte avant de répondre aux questions des juges, ou bien, devrait-on demander à une autre institution de la République de décider de la suspension de cette immunité pour qu’il comparaisse devant des juridictions compétentes comme semblent le souhaiter de nombreuses voix sur le présent site ? D’autres questionnements dans cette affaire des Fêtes Tournantes nous interpellent. Par exemple, si l’argent détourné est complètement dépensé, au pire dans des futilités, au mieux investi dans des intérêts privés lucratifs ou non, ne verrait-on pas la capacité d’accueil de nos prisons très largement et très rapidement dépassée en un rien de temps ? Pour le cas de Meyo Kiè, ne pourrait-on craindre d’assister à une émeute d’habitants en colère effectuant une descente musclée dans l’immense et luxueuse propriété de l’ancien responsable politique de Bitam, aux fins de réclamer leur éclairage publique et autres investissements ? Et voir cela se répéter dans d’autres localités ? Le testament d’Omar Bongo Ondimba ne comporte pas que des aveux ; il est plein de menaces terribles : il faut bien le lire pour éviter à la Nation gabonaise (tant qu’on peut encore y parvenir) un sort qui ne lui était pas réservé.
LA LETTRE DU CONTINENT N°690
FRANCE/GABON
Ali Bongo, docteur multi-toges !
Une part de mystère entoure les diplômes que le président gabonais aurait obtenus en France. Auréolé du titre de docteur en droit selon le Palais du bord de mer, Ali Bongo aurait plutôt soutenu une thèse en géographie, sans que l’on sache réellement quel (…) [235 mots] [5,2€]
Donnez-nous toute la doc
http://www.africaintelligence.fr/LC-/diplomatie-d-influence/2014/09/24/ali-bongo-docteur-multi-toges,108039661-ART
Ali doit laisser les affaires des faites tournantes! sinon toute la prison centrale serai envaillie avec tous ses vieux gouroux!Il s’agit là d’une histoire laissée par son pére et de tout cela, NGARI quietait tout puissant ministre des TP à l’epoque pourquoi n’avait-il pas été arreté et incarseré ensemble que son neveu jeannot KALIMA qui était SG des TP? pourquoi ne pas interpélé NTOUNTOUME EMANE qui était le president de la commission des faites tournantes? et la MAMA (PATIENCE) qui a mit en rune toute une Banque qui a occasionner le chomage aux pères et mères de famille qu’a t-on fait d’elle?
Vous voulez pousser Ondo Methogo à se présenter en 2016 ? Pour qu’il prenne des voix à Jean Ping dans le septentrion ?
Ondo Methogo, l’heure est arrivée pour nous dire ce que vous connaissez des sous des fêtes tournantes. Ali dit que vous avez volé près de 500 millions, Qu’en dites vous? le peuple fang vous écoute et le Gabon entier vous regarde.
Tata ONDO il faut rendre les comptes aux fils du Ntem.Sinon……. Toi meme tu connais comment ca se passe à BT
Tous ces voleurs Ali doit les traquer jusqu’au dernier.
@ JEUNE GARDE EMERGENTE pardon mais en matiere de « traquer » qui que ce soit Ali est bien mal place et a plusieurs titres en plus. Il aurait pu s il voulait 1 peu 2 bien a ce beau et calme pays qui les a rendus si riches jouer les fermes a son arrivee en ouvrant le theatre qu’il affiche aujourd hui. Il avait les moyens celui qui l a precede a assez amasse pour qu il exige des comptes sans s empecher de beneficier des prebendes qu on a mis de cote pour lui et ses freres & amis.Au lieu de ca il s est tire des balles en or dans les pieds s affichant et continuant à le faire avec des rapaces notoires(de surcroit etrangers mais pas seulement) qui ont commencé à se remplir les poches de facon si flagrante et deshonorante(evidemment lui meme y a participe).
resultat il a 1 bronca a ses trousses et veut alumer 1 contre feu mais le fil est(encore 1fois) trop gros.Il faut pas qu il oublie que dans ce pays quand vous compter 4personnes la 4ème vous connait tres bien et dans son cas beaucoup de gens sont en mesure de produire des documents ou il est clairement impliqué.c est trop risqué et grossier pour prosperer.PS: je ne cautionne rien ni personne il s agit d adultes si des gens (y compris lui mm) estimment qu ils sont dans la turpitude il est mieux negocier une forme de remboursement(les textes l encouragent)et ensuite faire une amistie le chantage envisagé ne prosperera surement pas en tout cas wait & see because 2 big 2 fail.
Le Gabon n’est pas développé à cause de la mauvaise foi de ses fils.Certains compatriotes n’aiment pas leur pays! Parce que il est inconcevable d’accepter un tel gâchis d’argent !?Ceci voudrait dire que si le pays avait des fils honnête s pour mener à terme tout les projets initiés par feu OMAR BONGI les gabonais auraient eu moins de mal à s’éduquer (universités et autres…) à circuler (réseau routier urbain fiable) Aujourd’hui vivement que le peuple gabonais sache les véritables fossoyeurs financiers de la République.
c’est tout le système qu’il faut envoyer en taule à cause de sa stupidité:qui a dit à nos hommes politiques que l’argent dévolu à une province dans le cadre des fêtes tournantes ou d’un projet de développement doit forcément être supervisé par un comité de pilotage présider par le(s) parrain(s) politique(s)du cru et leur groupe de pédégivores, ne disposant d’aucune compétence pour suivre des projets de cette envergure,muni de ces sommes faramineuses, on s’empresse de choisir les entreprises de sont choix à qui ont versent ces sommes au Trésor Public, puis la distribution commence et bonjour la bamboula (grosses voitures, voyages à l’étranger, belles nanas…); pendant ce temps, le commun des gabonais ne bénéficie pas des dits projets, car devenu des éléphants blancs, mais plus grave, est impliqué à son corps défendant, en tant que contribuable, au remboursement de ces fonds obtenus par recours à l’endettement auprès des bailleurs internationaux; dette que nous léguerons à nos génération s futures.
Ayons le courage d’exiger de nos dirigeant l’exercice du compte rendu d’activité, après leur avoir fixé des objectifs clairement définis et mesurables; et puis, assainissons la vie politiques par la limitation des mandats politiques à deux et puis basta.ce pays dispose de suffisamment d’intelligence pour le diriger à bon escient. La politique n’est pas un fonds de commerce.
Je crois et prie un Dieu vivant. Nos gouvernants n’ont pas peur de la colère de Dieu. Dieu est riche en bonté, lent à la colère, mais Il frappe. Et sa chicotte fait très mal. Les voleurs, les tueurs et autres vont payer. Car toutes choses à une fin et leur heure de la fin est proche. Tous ont volés sans exception aucune.