Considéré comme un acteur majeur dans la gestion des déchets plastiques et un créateur d’emplois via son économie circulaire qui consiste à ne rien jeter, mais à recycler, la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) a initié le mardi 29 octobre dernier une visite dans ses usines d’Owendo à une délégation de la Fédération des entreprises du Gabon. Objectif de cette petite excursion, mettre en lumière l’économie verte de cette entreprise du groupe Castel.

Le directeur général de la Sobraga, Fabrice Bonatti présentant le cycle de la gestion des déchets plastiques et le protocole de création d’emplois via son économie circulaire. © GabonReview

 

Installée au Gabon depuis plusieurs décennies, la Sobraga, en plus de la fabrication et de la vente des boissons, a mis en place des mécanismes capables de régénérer des emplois. Cas de son économie verte, ou encore économie circulaire qui consiste à ne rien jeter, mais à recycler. Un pan que l’entreprise avec ses différents partenaires a développé au fil des années. Et cette méthode semble intéressante. Ainsi, le mardi 29 octobre, la Fédération des entreprises du Gabon a fait une petite immersion dans les usines de la Sobraga à Owendo.

Du conditionnement One We au conditionnement vert, en passant par la fabrication de bière, des services généraux, magasins, fabrication des casiers jusqu’à la station de traitement des eaux usées, rien n’a échappé aux visiteurs du jour. «L’objectif de la station de traitement des eaux usées est de rejeter à l’ancien temps les eaux qui ont des paramètres beaucoup plus maîtrisés». Et l’entreprise qui est en train d’investir pour atteindre la phase trois de son installation, qui est la réutilisation de ces eaux usées en circuit fermé dans le réseau industriel, a fait savoir Polynice Ekomi Obame, chef de service HSE à la Sobraga.

Si la Sobraga semble avoir ouvert le chemin, pour l’entreprise, il est important d’initier davantage de partenariats, quelle que soit sa nature. «Dans cette lutte permanente contre les déchets, il est nécessaire d’initier des partenariats, car le défi est énorme», a fait savoir Fabrice Bonatti, directeur général de la Sobraga.

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«Et Sobraga avec ses quelques partenaires se bat déjà à faire le nécessaire. Mais toutes les initiatives allant dans ce sens, ONG, associations, sont les bienvenues pour qu’on les mette dans notre écosystème et nous sommes demandeurs. C’est en fédérant que nous allons atteindre nos ambitions», a-t-il ajouté.

Mais la gestion des déchets plastiques ne peut être la seule affaire de la Sobraga et de ses partenaires, dont les collecteurs ou encore Clean Africa. C’est pourquoi, lors de cette rencontre, Erik Watremez, vice-président de la FEG, chargé du développement durable et de la RSE, a prôné la sensibilisation. «Il faut sensibiliser, éduquer et avoir un comportement responsable, qui passe par le fait de ne pas jeter sa bouteille plastique au sol.» Et ça passe aussi par des choix. Il y a eu beaucoup de campagnes dans ce sens. Chacun d’entre nous a un rôle à jouer. Soyons tous responsables et acteurs dans notre mission de la protection de l’environnement. Et le Gabon est premier de la classe dans la protection de l’écosystème.

«La Sobraga est l’une des entreprises ordonnées. Et là, nous sommes en pleine économie circulaire, puisque chaque déchet est retraité : plastique, emballage, bois, tout est retraité. Et ça permet en même temps de créer des emplois. Et au niveau de la Feg, nous avons créé un écosystème de recyclage de déchets. Notre rôle consiste à créer des emplois, nous voulons créer de l’emploi à partir du développement durable», a conclu M. Watremez.

 
GR
 

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