Gestes de premiers secours : Formation des forces de défense et de sécurité à Port-Gentil
À Port-Gentil, 30 éléments des Forces de défense et de sécurité en poste dans la capitale économique du Gabon se forment aux gestes qui sauvent. Cette formation aux gestes de premiers secours est à l’initiative de la Conacce Chaplains Global Corporation via son département antidrogue.
La Conacce Chaplains Global Corporation grâce à son département antidrogue, a offert aux forces de défense et de sécurité à Port-Gentil, une formation axée sur les premiers gestes de secours. Le 24 août, ils étaient trente agents de la gendarmerie, de police et de l’armée de terre à se former sur l’élaboration des méthodes de sauvetage et de sécurité au travail et recevoir des enseignements en assistance en cas de danger. «Nous formons les forces de l’ordre à cause de la dangerosité du travail qu’ils font», a déclaré le commandant national antidrogue, par ailleurs directeur Afrique chargé de la problématique de la drogue au sein de la Conacce Chaplains, le colonel Lambert Edowiza.
«Il faut qu’ils soient formés afin de venir en aide à leurs collègues en cas de danger. Nous allons dans une prochaine étape, nous adresser aux administrations», a-t-il indiqué. Avoir le bon réflexe peut sauver une vie ! Cette formation d’une journée, a permis d’apprendre des gestes simples à travers des mises en situation sur comment prévenir les secours, protéger une victime, quels gestes effectuer en attendant l’arrivée des secours, et bien plus. «Nos frères des corps vont très souvent sur le terrain, et partent de là avec des balles qui peuvent être évitées. Beaucoup de gens meurent par ignorance, voilà pourquoi je continuerais à mettre sur pieds de telles formations», a déclaré la promotrice de l’événement le lieutenant d’aumônerie.
«Même nos enfants doivent être formés, car ils peuvent sauver un parent dans la maison», a ajouté Célia Lawson qui avec la Conacce Chaplains veut permettre d’augmenter les chances de sauver des vies. «Si nous avons un soldat qui s’étouffe par une obstruction totale, là il faut donner cinq claques entre les omoplates pour justement créer une toux-réflexe et le corps étranger peut sortir», a indiqué le formateur aumônier aspirant, Lézin Amalet. «Si rien ne sort, on va compresser l’abdomen de la victime pour créer un effet piston. Et avec un geste sûr, on va orienter l’air comprimé dans les poumons vers la tranchée pour désobstruer les voies aériennes», a-t-il poursuivi.
Les participants ont eu droit à une discussion animée sur les étapes cruciales à suivre en cas d’urgence. Avec plusieurs outils factices et d’un mannequin, ils ont appris à évaluer l’état de conscience d’une victime et à fournir les informations essentielles aux services compétents pour une intervention rapide. Cette formation s’est achevée par la remise des attestations aux participants. Valables pour une durée de trois ans, ces attestations donnent lieu à une remise à niveau au terme de cette période.
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