Gabonais bloqués à l’étranger : 83 rapatriements de 5 pays différents
La deuxième phase du rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger dans le contexte du Covid-19 s’est poursuivie, le 19 juin, avec le retour de 83 compatriotes à Libreville. Les «oubliés de France» ont logiquement été la priorité sur cette opération ayant pris en compte des gens bloqués dans 5 pays différents.
Une nouvelle opération de rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger a eu lieu ce 19 juin. Les concernés étaient en court séjour hors du Gabon au moment du déclenchement de la pandémie du Covid-19 et de la fermeture des frontières qui s’en est suivie.
«Comme précédemment annoncé, la phase 2 du rapatriement s’est poursuivie avec l’arrivée, ce jour, par vol spécial AF en provenance de Paris des derniers compatriotes initialement inscrits auprès de l’ambassade du Gabon à Paris, et qui n’avaient pu embarquer le 24 mai dernier», a rappelé le ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Ceux qui n’avaient pu embarquer, le 24 mai dernier à Paris, étaient donc prioritaires sur ce vol. L’opération ne concernait cependant pas que les claquemurés sanitaires provisoires de France. Aux 50 Gabonais bloqués dans ce pays ont été adjoints d’autres en provenance de Belgique (5), Allemagne (11), Suède (1), Brésil (1) et USA (15).
Selon les explications de la centrale diplomatique gabonaise, 32 billets ont été pris en charge par l’État gabonais, 34 titres de transport ont été réémis et 17 pris en charge par les voyageurs eux-mêmes ; les rapatriés de cette dernière catégorie n’ayant pas été initialement enregistrés.
Les Affaires étrangères assurent également que, sur instruction du président de la République, elles restent attentives «à la situation des autres compatriotes bloqués dans différents pays et communiquera, en temps opportun, le programme de leurs arrivées en fonction de la disponibilité des aéronefs ou des opportunités de vols en partance de leurs pays d’accueil respectifs vers le Gabon».
3 Commentaires
Messieurs les rapatriés ,j’espère que vous penserez à remercier les autorités qui vous ont sortis de ce pétrin , après tout elles ont un devoir de solidarité, mais en même temps rien ne les obligeait de le faire. Un grand bravo à M. Alain- Claude BILLIE BY NZE pour son entregent…
En fait rien n’oblige à rien lorsque l’on est dirigeant d’un pays ? Tout est faveur et demande de faveur et merci bwana au Gabon. Mentalité d’esclave quand tu nous tiens, va ! Renseignez-vous ce que sont les devoirs et obligations à diriger un état. Les avantages, ça saute aux yeux, même si les mêmes yeux peinent à regarder la pauvreté ambiante des citoyens. Ces citoyens affamés disent merci à genoux ou presque lorsqu’un député leur apporte des ailes de dinde faisandées. Si le citoyen connaissait ses droits élémentaires au Gabon, ça se saurait. Merci, Amen. On va encore faire comment ?
Si vous avez des enfants, votre devoir de parent est de vous en occuper, il n’empêche qu’un merci de leur part vous fait énormément plaisir n’est ce pas?. Remercier quelqu’un qui pose un acte dont il a le devoir n’est pas une façon de renier ce devoir là, mais plutôt une manière de l’encourager à faire toujours autant, voire davantage…