Bien que reconnaissant la souveraineté du jury, Edgard Yonkeu n’a pas beaucoup apprécié que son ancienne protégée n’ait remporté aucun prix lors de la première édition de La nuit du talent. Un échec que le producteur endosse personnellement.

L’artiste Shan’L et son ancien producteur Edgard Yonkeu. © D.R.

 

L’échec de Shan’L, lors de la première édition de La nuit du talent, vendredi 25 novembre dernier, passe mal à Direct Prod, l’ancienne maison de production de la jeune chanteuse gabonaise, une des meilleures ambassadrices du pays à l’international. Face à son ancienne acolyte, Creol La Diva, l’interprète de «Tchizabengue» n’a pas fait le poids. «La Kinda» n’a pas non plus obtenu un des nombreux prix spéciaux décernés lors de la cérémonie à laquelle a pris part le chef de l’État Ali Bongo, initiateur desdits prix.

«Si on considère qu’elle est l’artiste gabonaise qui tourne le plus et qui représente aujourd’hui le plus le Gabon à l’international, si on estime que cette artiste ne vaut rien chez elle, c’est quand même une aberration. Mais bon, le jury est souverain et décide selon (ses) critères. On ne peut que respecter», a commenté la maison de production dirigée par Edgard Yonkeu.

Vraisemblablement caché derrière le nom de sa boîte, l’ancien producteur de Shan’L dit par ailleurs considérer «la non victoire» de son ancienne pouline «comme une défaite de Direct Prod, puisqu’elle n’a rien sorti sans Direct Prod». Aussi, promet-il que tout devrait rentrer dans l’ordre au prochain hit de l’artiste.

En attendant ce hit, qui est censé être là réponse de la chanteuse au jury de La nuit du talent dont les points ont compté pour 50% des votes, Shan’L est nommée aux African Entertainment Awards, aux Etats-Unis dans la catégorie meilleure artiste féminine de l’Afrique centrale et Afrique de l’Ouest aux côtés d’autres grands noms de la musique africaine parmi lesquels Viviane N’Dour, Tiwa Savage et Yemi Alade.

 

 
GR
 

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