Gabon : Vers une police amie des enfants pour lutter contre les violences

Du 3 au 5 décembre 2024 à Libreville, le ministère de l’Intérieur et l’UNICEF organisent un atelier national pour renforcer les capacités des forces de l’ordre et des travailleurs sociaux dans la prévention des violences faites aux enfants. Une initiative qui marque un engagement renouvelé en faveur de la protection des droits des enfants et de la lutte contre ce fléau.

L’UNICEF et les autorités gabonaises posant pour la prospérité, le 3 décembre 2024. © D.R.

À Libreville, du 3 au 5 décembre 2024, le ministère de l’Intérieur, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), organise un atelier de renforcement des capacités dédié à la prévention des violences dont les enfants sont victimes. Cet événement, destiné aux officiers, agents de police judiciaire et travailleurs sociaux, témoigne d’un engagement commun en faveur de la protection des droits des enfants et de la lutte contre ce fléau.

Un engagement renouvelé pour la protection de l’enfance

Lors de l’ouverture des travaux, Dina Rakotoharifetra, représentante adjointe de l’UNICEF, a réaffirmé le soutien de son organisation : « L’UNICEF renouvelle son engagement à vos côtés pour cette mission essentielle de protection de l’enfant, car chaque enfant mérite d’être protégé contre toute forme de violence».

Ce rendez-vous national constitue une opportunité pour réfléchir aux mécanismes efficaces de prévention des violences et aux stratégies nécessaires pour y faire face. «Il vise à accroître les compétences de notre personnel. Il recherche à consolider la collaboration entre les diverses institutions et nos partenaires. Il ambitionne de définir ensemble des stratégies efficaces pour lutter contre ce fléau des violences», a déclaré le général Juste Fernande Mbele, commandant en chef en second des Forces de police nationale, représentant le commandant en chef, en lançant officiellement les travaux.

Une approche institutionnelle et partenariale

Cet atelier s’inscrit dans un contexte où le Gabon, ayant ratifié sans exception la Convention relative aux droits de l’enfant, s’efforce de renforcer ses actions en faveur de leur application concrète. Il marque une volonté claire des autorités de poser les jalons d’une police amie des enfants, capable d’intervenir efficacement dans les situations de violence tout en respectant les droits fondamentaux des plus jeunes.

En mettant l’accent sur le renforcement des capacités, cet événement ambitionne également de promouvoir une meilleure collaboration entre les forces de l’ordre, les travailleurs sociaux et les partenaires institutionnels. Ce dialogue entre les différentes parties prenantes est essentiel pour formuler des réponses adaptées et durables face aux défis posés par les violences faites aux enfants.