Les éboulements et inondations survenus il y a quelques mois à Libreville et à l’intérieur du pays ayant occasionné de nombreux dommages, y compris des pertes en vies humaines, les autorités projettent de mettre en place un observatoire chargé de prévenir d’éventuels risques de catastrophes naturelles, tout en améliorant la prise en charge des victimes.

Le Gabon envisage la création d’un Observatoire de prévention des risques et de gestion des catastrophes naturelles. © Facebook

 

Les violents orages survenus à Libreville et à l’intérieur du pays en mars dernier et tous les sinistres précédents (éboulements, inondations) y ont fortement contribué. Au Gabon, les autorités projettent de créer un Observatoire de prévention des risques et de gestion des catastrophes naturelles. Il s’agit d’«un établissement public à caractère administratif» dont les activités viendront en amont de celles de la direction générale de la Protection civile (DGPC) chargée, entre autres, de recueillir les demandes d’aides des victimes. Une direction dont les caisses n’ont d’ailleurs plus été alimentées depuis 2013, au point qu’elle ne parvient plus à remplir correctement ses missions, avait appris GabonReview en mars.

Lui aussi placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, l’Observatoire de prévention des risques et de gestion des catastrophes naturelles sera chargé d’élaborer des stratégies, des mesures, des programmes et des actions de prévention, en collaboration d’autres administrations compétentes, à l’instar de celles placées sous l’autorité du ministère de l’Environnement et du Conseil national climat (CNC). Le futur observatoire, doté d’un secrétaire permanent, sera également chargé de rechercher et d’identifier les zones à risque en collaboration, de déterminer les risques éventuels pour les populations, de collecter et de produire des données permettant de renseigner sur les zones à risque en vue de la gestion des catastrophes naturelles.

 
GR
 

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