L’atelier de concertation entre les acteurs de la formation professionnelle et les acteurs économiques des secteurs tourisme, hôtellerie et restauration, s’est ouvert le 9 mars à Libreville. Cette rencontre de 48 heures vise notamment à régler l’épineux problème de l’inadéquation formation-emploi, en vue de favoriser l’insertion professionnelle de plusieurs jeunes.

Quelques participants à l’atelier de concertation entre les acteurs de la formation professionnelle et les acteurs économiques des secteurs tourisme, hôtellerie et restauration, le 9 mars 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

Les autorités gabonaises s’activent pour la réalisation de la bataille n°6 du Plan d’accélération de la transformation (PAT), sur la période 2021-2023, qui consiste à développer l’emploi dans le secteur privé, par une adéquation plus juste entre l’offre de formation et les débouchés. C’est dans ce cadre que s’est ouvert, le 9 mars à Libreville, l’atelier de concertation entre les acteurs de la formation professionnelle et les acteurs économiques des secteurs tourisme, hôtellerie et restauration. Pendant 48 heures, il s’agira de mobiliser les différents participants autour d’un dialogue permettant d’exprimer différents point de vue dans la perspective de faire émerger l’intérêt général.

«Cette concertation nous permettra entre autres, d’affiner ensemble l’offre de formation du centre de formation professionnelle Basile Ondimba de Libreville dans vos secteurs respectifs d’une part et d’établir un répertoire des métiers de vos secteurs identifiés comme un vivier d’emploi direct et indirect d’autre part», a déclaré le responsable du PAT Task force ouverture des centres de formation, en ouvrant les travaux. «L’enrichissement de cette offre de formation actuelle, nous l’espérons en n’en point douter, résoudra progressivement l’épineux problème d’inadéquation formation/emploi en vue de favoriser l’insertion professionnelle de plusieurs jeunes et réduire in fine le chômage de cette tranche de la population», a ajouté Célestine Oguewa.

Depuis une décennie, le Gabon s’est résolument engagé dans une profonde réforme de son système de formation professionnelle, notamment sur le plan institutionnel, pédagogique et infrastructurel. Cette vision du président de la République a été traduite en actes concrets par notamment par la réhabilitation d’une partie du centre de formation et de perfectionnement professionnel Basile Ondimba de Libreville, choisi pour accueillir quatre nouvelles filières dédiées à l’hôtellerie et la restauration. Cette réhabilitation s’inscrit dans le cadre du projet de développement des compétences et de l’employabilité, initié par le gouvernement en partenariat avec la banque mondiale.

Une convention de partenariat ambitieuse

«La réforme du système de formation professionnelle doit se mettre en œuvre avec une forte implication du secteur privé dans la gouvernance des établissements de la formation professionnelle. Il s’agit, en effet, d’accroitre l’autonomie des établissements de formation professionnelle avec une forte implication du secteur privé dans la cogestion matérialisée aujourd’hui par les conseils d’établissement avec une parité des membres », a rappelé la directrice générale de la formation professionnelle. «L’atelier qui s’ouvre de jour est donc l’occasion de matérialiser le partenariat public-privé en vue de l’ouverture de nouvelle filières dans les secteurs de l’hôtellerie et le tourisme au centre Basile Ondimba», a espéré Arielle Aurore Ambengat.

Les résultats attendus à l’issue de cet atelier sont très ambitieux : une la nouvelle vision de la formation professionnelle ; l’établissement d’un répertoire des besoins de formation des secteurs tourisme-hôtellerie, en vue d’accélérer l’employabilité conformément au PAT ; les besoins en matière de formation et d’emploi des acteurs des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie. Mais surtout, les travaux doivent déboucher sur la signature d’une convention de partenariat entre la formation professionnelle et le secteur de l’hôtellerie.

 
GR
 

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