27 ans après sa création, le Conseil national de la démocratie (CND) envisage de lancer dans les prochains mois plusieurs innovations parmi lesquelles l’attribution de deux prix politiques : l’un pour récompenser la démocratie et l’autre pour honorer les pratiques de bonne gouvernance démocratique d’un acteur ou d’un parti politique.

Me Séraphin Ndaot Rembogo, le 25 octobre 2021, à Libreville. © Primature-Gabon

 

Près de 30 après sa création, le Conseil national de la démocratie (CND) veut innover pour jouer pleinement son rôle dans la sphère politique. À deux ans de la prochaine présidentielle, Me Séraphin Ndaot Rembogo qui ouvrait officiellement, lundi 25 octobre, les travaux de la 2e session ordinaire de l’année courante a annoncé devant plusieurs membres du gouvernement, dont la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, «la création et l’attribution de deux prix : le prix de la démocratie et le prix de la bonne gouvernance démocratique».

Ces deux distinctions, le président du CND envisage de les rendre effectives dès la prochaine session, donc en l’année prochaine. De même, annonce-t-il, «le CND envisage d’organiser des sessions de formation destinées au renforcement des capacités des partis politiques au niveau de toutes les provinces du Gabon. Nous envisageons également de créer un cadre de concertation électronique que nous appellerons ‘La démocratie au jour’».

Ouverts en début de semaine au Conseil économique, social et environnemental (CESE), les travaux de la 2e session ordinaire de l’année 2021 portent, entre autres, sur les résultats électoraux et le rôle du CND, le système éducatif gabonais, la fonction publique. Ceux-ci dureront 10 jours, et seront sanctionnés par de nouvelles recommandations de la part de l’institution.

 
GR
 

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