Au Gabon, le représentant résidant du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Auguste Kpognon, a procédé ce vendredi 19 juillet au siège des Nations Unies au lancement du rapport sur l’état mondial de la population 2024. Sous le thème «Destins entremêlés lueurs d’espoir», ce rapport met en lumière les défis et les opportunités liés à la population mondiale, avec un accent particulier mis sur le Gabon, soulignant les progrès accomplis et les obstacles qui persistent dans les domaines de la santé reproductive, la planification familiale et la réduction des inégalités. 

Le représentant résidant du Fonds des Nations unies pour la population, Auguste Kpognon, le 19 juillet à Libreville. © GabonReview

 

Dans le but de mettre fin d’ici 2030 aux besoins non satisfaits en planification familiale, à la mortalité maternelle évitable et à la violence basée sur le genre et les pratiques néfastes, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a lancé son rapport sur l’état mondial de la population 2024. Au cours d’un déjeuner de presse ce vendredi 19 juillet 2024, le représentant résidant au Gabon de cette organisation onusienne, Auguste Kpognon, a discuté avec les médias sur des enjeux cruciaux affectant les communautés et le monde en constante évolution.

«Le rapport sur l’État mondial de la population de cette année intitulé « Vies entrelacées, Fils d’Espoir : Mettre Fin aux Inégalités en matière de Santé sexuelle et reproductive et de Droits », salue les succès obtenus dans le cadre du Programme d’action tout en soulignant la nécessité d’accélérer les progrès parmi les communautés laissées pour compte, telles que celles qui continuent de faire face au sexisme, au racisme et à d’autres formes de discrimination et de marginalisation dans leur vie quotidienne», a déclaré Auguste Kpognon.

Selon le représentant résident, les améliorations dans la collecte et l’analyse des données, ainsi que les avancées technologiques, ont permis la disponibilité d’informations plus complètes et précises, permettant de mesurer et de réaliser des objectifs liés à la santé et à la réalisation des droits et des choix. Cependant, ces progrès ont également mis en lumière des lacunes importantes. 

D’après le rapport sur l’état mondial de la population 2024 de l’UNFPA, environ 800 femmes meurent chaque jour de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement, principalement dans les régions touchées par la pauvreté et les conflits. «Les inégalités dans l’accès aux soins de santé se creusent à la fois au sein des pays et entre les pays, et les progrès vers la prévention des décès maternels évitables ont stagné depuis 2016», a -t-il fait savoir, avant d’ajouter : «je vous invite tous à réfléchir sur la manière dont nous pouvons mieux utiliser les données pour promouvoir l’égalité, améliorer les conditions de vie et garantir que les droits et les choix de chaque individu sont respectés».

Au Gabon, pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et le plan d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIOD) d’ici 2030, la clé du succès réside dans une action qui est concertée, d’après Auguste Kpognon. «Si l’OMS, UNFPA et Unicef concentrent toutes leurs ressources, leurs programmes sur ces 14 départements sanitaires ça aura un impact. Si c’est fait de manière inclusive, bien financé et géré avec rigueur, il n’y a aucune raison qu’on n’atteigne pas les objectifs qu’on s’est fixés», a conclu le représentant résidant de UNFP Gabon.

 
GR
 

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