Pour avoir cherché à faire le buzz  sur les réseaux sociaux en présentant la culture du chanvre indien comme une activité génératrice de revenus, un jeune tiktokeur, un humoriste amateur à ce qu’il semble, est activement recherché par la police qui évoque des nécessités d’enquête.

Le jeune tiktokeur, auteur présumé d’incitation à la culture, à la consommation et à la vente du chanvre indien pendant sa présentation. © Capture d’écran/Facebook

 

C’est une blague qui ne passe pas. Un jeune tiktokeur, humoriste amateur à ce qu’il semble, vient de voir la préfecture de police de Libreville délivrer un avis de recherche à son encontre. Son tort : s’être mis en vedette devant un champ qu’il présente comme une plantation de chanvre de plus de trois hectares. «Nous livrons partout au Gabon», prétend le jeune homme en quête de buzz.

Seulement, au Gabon, la culture, la vente et la consommation du chanvre indien sont interdites. En faire la promotion, même pour faire de l’humour, est passible d’une peine de prison. Le jeune tiktokeur qui, dans la vidéo diffusée par la police, a montré sa connaissance des risques encourus pourrait au mieux se voir infliger une amende ou un rappel à la loi. Contacté, un juriste estime que c’est la troisième option qui devrait prévaloir dans cette affaire qui relève plus d’«une blague qui a mal tourné» qu’autre chose.

Dans son avis de recherche diffusé ce mardi 20 août, le commandement en chef des Forces de police nationale, tout en évoquant des nécessités d’enquête, précise que «l’intéressé est présumé auteur d’incitation à la culture, à la consommation et à la vente du chanvre indien».

Quelques heures après la diffusion de l’avis de recherche, le jeune homme a fait une nouvelle vidéo sur le même réseau social. Cette fois, il fait mine de présenter ses excuses devant ce qui était en réalité une plantation de gombo. Il dit avoir simplement voulu attirer l’attention sur son activité agricole pour gagner plus de clients.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Inconnu dit :

    La police n’a vraiment rien à faire que de traqué un jeune Gabonais qui a voulu faire simplement de l’humour.

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