Plus d’un an après l’arrivée des militaires au pouvoir, les agents de la main-d’œuvre non permanente de l’État, estimés à 13 000 environ, s’impatientent de les voir s’occuper enfin de leur situation après celle des retraités et de certains fonctionnaires. Ils menacent désormais de lancer une grève au sein de leurs différentes administrations.

Des agents de l’Etat en mouvement d’humeur devant le ministère de la Fonction publique (arrière-plan). © GabonReview (montage)

 

Comme pour les fonctionnaires, ils disent être prélevés chaque mois au niveau de la Solde. Seulement, assurent-ils, «la Caisse nationale de sécurité sociale ne perçoit pas» cet argent. Ce qui pose un véritable problème et leur fait courir un risque pour leur retraite. Samedi 7 décembre dernier, plusieurs dizaines d’agents de la main-d’œuvre non permanente de l’État gabonais ont tenu une assemblée générale à Libreville. Ils avaient à cœur de dénoncer leur situation professionnelle qu’ils jugent précaire.

Jean Bosco Boungoumou Boulanga, syndicaliste affilié à la centrale Dynamique unitaire, justifie également ce rassemblement par le fait que plusieurs agents publics non titulaires sont «sous-payés» en dépit du travail qu’ils abattent au quotidien. Une situation qu’il dit plus prégnante au sein du ministère des Travaux publics. «Pour un conducteur de bulldozer, par exemple, après 30 ans de service, son salaire reste le même qu’à ses débuts. Cet agent est pourtant régi par le Code du travail, au même titre que celui de Colas ou de Socoba», dénonce-t-il.

Estimés à 13 000 environ, les agents de la main-d’œuvre non permanente de l’État invitent les militaires au pouvoir à se pencher sur leur cas après. Aussi, attendent-ils de voir leur dignité restaurée à la suite de celle de milliers de fonctionnaires, de retraités et même de chômeurs. Faute de quoi, ils pourraient lancer une grève au sein de leurs différentes administrations.

 
GR
 

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