Gabon : S’achemine-t-on vers une présidentielle en 2025 ?
En séjour à Libreville récemment, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a été reçue, le 6 novembre à Libreville, par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Si l’OIF s’est engagée à apporter son appui à la rédaction de la nouvelle Constitution du pays, on invoque également l’élection présidentielle dans un délai de deux ans.
Présente à Libreville, le 6 novembre, pour échanger avec les autorités de la Transition sur l’évolution de la situation politique au Gabon après le coup d’État du 30 août 2023, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a rencontré lors de ce séjour de travail, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Des choses et d’autres ont été évoquées, notamment l’agenda de la prochaine élection présidentielle.
Dans sa version électronique, ce mercredi 8 novembre, Jeuneafrique titre : «Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema mise sur un nouveau calendrier de transition». Revenant sur la visite de la Secrétaire générale de l’OIF à Libreville, le journal panafricain fait savoir : «si le chronogramme n’a rien d’officiel, le nouvel homme fort de Libreville penche finalement pour l’organisation d’un scrutin présidentiel dans un délai de deux ans, contre trois initialement».
Notre confrère fait savoir qu’avec une idée bien précise, le général Oligui Nguema a sollicité l’aide de l’Organisation pour l’accompagner dans le déroulement de la transition «sur la base d’un chronogramme daté». Un calendrier provisoire qui prévoit finalement qu’il conserve le pouvoir jusqu’en 2025.
«Un nouveau scrutin présidentiel sera organisé à cette date si le chronogramme est validé, au terme d’une transition de deux ans». En clair, la nouvelle élection présidentielle pourrait se tenir en 2025 comme le souhaitait déjà le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, et bien d’autres acteurs politiques de premier plan. Une idée qui, au départ, ne semblait pas plaire au chef du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Ce dernier envisageait, pour sa part, plutôt une transition d’au moins trois ans.
En attendant le dévoilement officiel de l’agenda en question devant ouvrir la voie à un retour à l’ordre constitutionnel «perturbé» depuis le 30 août 2023, le Premier ministre de la Transition avait officiellement lancé, le 2 octobre, l’appel à contributions en vue de la préparation du dialogue national. Les contributeurs ont jusqu’à fin novembre prochain pour proposer, à l’écrit et par courrier, leurs participations. La synthèse des contributions fera l’objet d’une restitution en janvier 2024 et les assises nationales, entre avril et juin de la même année, avant la détermination de la date du prochain scrutin présidentiel.
1 Commentaire
Et je maintiens mon idée d’un pouvoir présidentiel limité à 90%. Et confier ce même pouvoir à un Conseil d’Etat d’au moins 9 personnes représentant les 9 provinces du Gabon.