Acculé par la grève des enseignants revendiquant leurs salaires depuis plusieurs mois, le gouvernement a lancé, 18 mars à Libreville, une opération de recensement physique. L’action permettra de définir le nombre réel des enseignants concernés avant de régulariser leur situation.

Des enseignants gabonais en pleine manifestation. © D.R.

 

Le gouvernement a lancé, le 18 mars à Libreville, le recensement physique des enseignants du primaire et secondaire en situation de présalaire. L’opération concerne précisément les enseignants des promotions 2014, 2015 et 2016. Supervisée par Giselle Nkoghet, ministre déléguée à l’Éducation nationale, elle permettra de régulariser leurs situations administratives et financières.

À cet effet, chaque enseignant a été invité à fournir son attestation de recrutement, la décision d’affectation, la présence au poste dûment signée par le chef d’établissement et le censeur pédagogique. Dans la province de l’Estuaire, près 2000 enseignants sont concernés par le recensement qui touchera également l’intérieur du pays.

Le recensement intervient deux mois après le lancement d’un mouvement d’humeur des enseignants privés de salaires depuis plusieurs années. Lassés de voir leur situation empirée, un groupe d’enseignants a élu domicile dans le parvis de la cathédrale Sainte-Marie de Libreville, avec des allers-retours à la Primature et à l’Assemblée nationale, pour interpeller les autorités sur leur sort.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire