Au Gabon, le couvre-feu a été réaménagé, le 11 septembre, par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Les changements sont différents selon qu’on se trouve dans le Grand Libreville ou à l’intérieur du pays. 

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En vigueur depuis le soir des élections du 26 août, le couvre-feu reconduit par les autorités de transition après leur prise de pouvoir, par les armes, le 30 août dernier, a été réaménagé le 11 septembre. Les nouveaux ajustements concernent spécifiquement le Grand Libreville, mais également où les horaires passent de 18 heures à 22 heures selon les localités où on se trouve.

Selon le communiqué lu par le porte-parole du CTRI à la télévision nationale, le couvre-feu sur l’ensemble du territoire national en vigueur à partir de 18 heures et ce jusqu’à 6 heures du matin a finalement été réajusté. «S’agissant des checkpoints de Marseille à Akanda, de Nkok et Sobraga à Owendo, à compter de 18 heures, barrages des voies et fouilles des véhicules impérativement, ainsi que l’interpellation des piétons qu’il faudra garder surplace jusqu’à 6 heures du matin», a fait savoir le porte-parole du CTRI, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. 

Il a ensuite indiqué : «le reste des checkpoints dans le Grand Libreville, à compter de 18 heures, présence des éléments de Forces de défense et de sécurité dans les sites de contrôle. Pas de contrôle jusqu’à 21 heures 59 minutes. A compter de 22 heures, barrage des voies et début effectif du contrôle».

Les contrôles, dans le Grand Libreville, ne débuteront plus désormais partout aux mêmes heures.  Les piétons qui se feront interpeler après le début des contrôles, selon les zones, seront retenus de l’heure à laquelle ils seront pris et ce, jusqu’à 6 heures du matin. Soit à l’heure de la fin du couvre-feu. 

Concernant l’intérieur du pays, là aussi, il y a eu réajustement. Car, le même communiqué poursuit : «à l’intérieur du pays, à 19 heures 30, début du contrôle sur tous les checkpoints».  De plus, le porte-parole du CTRI a insisté sur le fait que la fouille des véhicules est «obligatoire» pour tous les usagers y compris les agents des Forces de défense et de sécurité. 

Ces réaménagements des horaires du couvre-feu sont appréciés plutôt comme un bol d’air frais pour les populations qui bénéficient ainsi d’une marge beaucoup plus grande pour pouvoir rentrer moins stressées après les activités. 

Van Malongo (Stagiaire)

 
GR
 

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