Le parti politique Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir) interpelle les autorités de la transition sur la nécessité de rendre public le projet de révision de la Constitution. Cette démarche vise à susciter un débat national, permettant aux Gabonais de mieux apprécier et de comprendre les implications de ce projet crucial pour l’avenir du pays.

Des membres et cadres de Réagir , dont le président (cravate). © D.R.

 

Après un dialogue national jugé peu inclusif par certaines forces vives de la Nation, Réagir, fervent défenseur de la transparence et de l’engagement citoyen, craint que la mise en application de la future Constitution ne manque de l’adhésion populaire. Pour une meilleure reconstruction du Gabon, le parti, conduit par Guy Roger Wora, a lancé un appel pressant sur sa page Facebook, exhortant les autorités de la transition à publier immédiatement le texte complet du projet.

«Maintenant que votre projet de Constitution est prêt, mettez-le à la disposition des Gabonais, suscitez le débat, ça nous concerne. Publiez-le !» peut-on lire sur la page Facebook de Réagir. Cette demande est formulée dans le contexte d’une volonté d’instaurer une gouvernance plus participative et transparente, où chaque citoyen pourrait jouer un rôle actif dans la construction de l’avenir politique du pays.

Selon Réagir, la publication du projet de révision constitutionnelle est une étape cruciale pour garantir que toutes les voix soient entendues et que les décisions prises reflètent réellement les aspirations du peuple gabonais. En suscitant un débat national, le parti espère que les citoyens pourront non seulement comprendre les modifications proposées, mais aussi apporter leurs propres perspectives et suggestions.

La transparence dans ce processus est d’autant plus importante que la révision de la Constitution touche des aspects fondamentaux de la gouvernance et des droits des citoyens. C’est une opportunité pour chaque Gabonais de se sentir impliqué et responsable du futur de leur nation. En effet, sans un débat ouvert et inclusif, les risques de malentendus et de méfiance envers les autorités pourraient s’amplifier, compromettant ainsi la légitimité des réformes envisagées.

La balle est désormais dans le camp des autorités de la transition pour démontrer leur engagement envers une démocratie plus transparente et participative. Réagir attend une réponse rapide et positive des dirigeants, espérant que cette initiative sera le point de départ d’une nouvelle ère de dialogue et de collaboration nationale.

 
GR
 

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