La stratégie sanitaire nationale en matière de santé maternelle et infantile a été au cœur d’une séance de travail présidée, le 11 février, par le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong. Présentée par la direction nationale de la Santé maternelle et infantile, cette stratégie devrait aider à réduire les risques liés à la grossesse et à l’accouchement.

Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, président la séance de travail, le 11 février 2021. © D.R.

 

Les responsables des formations sanitaires de la région sanitaire de Libreville-Owendo, les partenaires techniques et financiers notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), se sont retrouvés le 11 février à Libreville pour échanger sur les stratégies de consultation pré et postnatales. Une séance de travail présidée par le ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, visant à démontrer que la réduction de la mortalité maternelle passe particulièrement par des consultations pré et postnatales.

Lors de cette réunion, la direction nationale de la santé maternelle et infantile (DNSMI) a présenté ces stratégies visant à réduire les risques liés à la grossesse et à l’accouchement (Mortinaissance et Complication de la grossesse), mais également à offrir aux femmes une expérience positive de la grossesse et à leur dispenser les soins appropriés pour une meilleure santé du couple mère-enfant.

Considérant la naissance comme «fondement du système de santé et afin de matérialiser la vision du président de la République sur la santé maternelle et infantile», le ministre  a invité les différentes parties prenantes à une prise de consciences en vue d’améliorer la prise en charge de la mère et de l’enfant dans les structures sanitaires.

Cet objectif passe par une bonne information et formation appropriées des prestataires, la disponibilité des médicaments et des consommables, de même que les femmes enceintes, leurs conjoints et leur entourage qui doivent prendre conscience de l’importance du suivi de la grosse pour que celle-ci soit une «expérience positive avec une issue favorable pour la maman et son bébé».

Enfin, le chef du département de la Santé a demandé l’élaboration des rapports d’activités mensuels dans le but d’avoir la physionomie de la situation. Dans le même sens, la direction nationale de la santé maternelle et infantile a été instruite de reprendre les audits des décès maternels et infantiles dans les structures sanitaires pour un meilleur suivi et une meilleure aide à la décision.

Le ministère de la Santé fait savoir que selon la dernière enquête démographique de santé au Gabon, le ratio de mortalité maternelle est estimé à 316 décès pour 100 000 naissances vivantes.

 
GR
 

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