Gabon : P’tit Cado, la grande touche de Samuel Ango Mbore pour le commerce de proximité
Samuel Ango Mbore vient de lancer à Libreville P’tit Cado. Une chaine de boutiques de proximité se démarquant de l’existant par des offres moins coûteuses, des promotions régulières et un positionnement comme relai pour les opérateurs économiques ne pouvant distribuer dans les quartiers.
Situé dans la partie sud de la capitale gabonaise, notamment dans la commune d’Owendo, c’est au quartier Sni que se trouve le magasin témoin de la chaine de boutiques de proximité baptisée P’tit Cado. Promue par Samuel Ango Mbore, opérateur économique expérimenté dans le secteur de la distribution alimentaire, autant en France qu’au Gabon, ce belgo-gabonais veut mettre son expérience au service de la distribution de proximité afin de remettre le consommateur au cœur de l’activité.
Il envisage d’ouvrir au moins quatre boutiques d’ici à la fin de l’année 2022, dont trois à Libreville et une à l’intérieur du pays. Le promoteur de P’tit Cado espère à terme sortir des Gabonais du chômage grâce aux emplois crées, mais aussi aux formations que sa structure entend offrir. «Nous allons donner du travail aux Gabonais, parce que c’est une entreprise gabonaise. Les Gabonais doivent comprendre que c’est un secteur porteur. On n’a aussi ce rôle d’éduquer. Si les stagiaires veulent venir chez nous, on va leur enseigner le travail», a-t-il dit.
Le projet P’tit Cado est parti d’un constat. «Vous avez remarqué qu’il y a énormément de boutiques dans les quartiers. Mais elles ne sont pas tenues comme il faut. Elles ne répondent pas forcément aux attentes de la population. Il y a des produits, vous prenez ou vous ne prenez pas», a-t-il fait remarquer. Pour lui, il est question de changer cette donne, de remettre le consommateur, le client au cœur de l’activité. «Le but, en vous recevant ici, est de vous dire qu’on est ouvert. Ce qu’on sait, c’est qu’on veut être présent dans tout le Gabon, Libreville et tous les quartiers», a-t-il dit.
Celui qui a également cumulé de l’expérience dans le domaine de la distribution alimentaire au sein du groupe Ceca-Gadis, explique que son innovation est visible dans ses boutiques. «Il s’agit de faire des promotions régulières, des animations dans les magasins de sorte que le client qui vient ne voit pas tout le temps la même chose. Il sait que cette semaine, il peut y avoir une promotion sur un produit et la semaine d’après sur un autre produit. Actuellement, pour un achat de 2000 francs, le client bénéficie d’un cadeau», a-t-il dit.
Les boutiques P’tit Cado offrent certainement les mêmes produits que les autres boutiques. Sauf qu’il y a une différence se situant sur les prix, moins élevés. Mais aussi, qu’on y retrouve des rayons fruits et légumes, rares dans les autres surfaces de proximité. «On fait le maximum pour la réduction des prix. On a une politique : vendre énormément de produits à petites marges que de vendre très peu à de grandes marges».
La deuxième innovation repose sur le fait que ces boutiques serviront de relais à d’autres opérateurs économiques, qu’ils soient en ligne ou implantés dans le pays. «On a écrit à différents partenaires qui font de la vente en ligne ou qui font de la vente de pizzas. On leur a fait savoir qu’on veut servir de relai. C’est-à-dire qu’un client de la SNI qui veut commander des pizzas, par exemple, vient vers nous, ils passent la commande, on appelle et on vient livrer ici. Il vient récupérer sa commande chez nous. Ça évite que les livreurs soient là à chercher dans tout le quartier. C’est donc une adresse fixe, un point relai, que peut exploiter d’autres opérateurs», a-t-il expliqué.
La marque P’tit Cado va s’entendre dans les autres quartiers de Libreville ainsi que dans les villes de l’intérieur du pays. Le promoteur se veut optimiste et espère faire la différence.
2 Commentaires
Tres belle initiative, c’est un exemple à suivre
A encourager. Bravo