Plus d’un an après la fin de leur mandat, des députés de la 13e législature disent être lésés dans leurs droits. Ils feraient face à des difficultés financières du fait du non-paiement intégral de leur retraite et d’une couverture médicale réduite sans explications. Ils souhaitent en parler de vive voix avec Oligui Nguema.

Le collectif des anciens députés de la 13e législature et leur porte-parole, Bonaventure Nzigou Manfoumbi (au milieu), le 17 janvier 2025 à Libreville. © D.R.

 

«Nous, députés de la 13e législature, convaincus du sens élevé d’écoute et de dialogue de Son Excellence Monsieur le président de la transition, président de la République, chef de l’État, sollicitons auprès du père de la nation une audience collective devant nous permettre d’exposer de vive voix nos préoccupations afin que notre dignité soit recouvrée». Tel est l’appel lancé, vendredi 17 janvier à Libreville, par un groupe de députés de l’ancien régime politique du Gabon. Un appel lancé à la faveur d’une conférence de presse qu’ils ont présentée comme la dernière option pour se faire entendre des autorités de la transition.

Depuis plus d’un an, un collectif d’une soixantaine d’anciens députés tente de faire intervenir Brice Clotaire Oligui Nguema sur la situation difficile à laquelle ils disent être confrontés. Leurs différentes démarches initiées dans ce cadre n’ont jamais abouti. Ils souhaitent notamment recouvrer l’intégralité de leurs droits d’anciens parlementaires. Pour ce faire, ils réclament, entre autres, le paiement intégral de leur retraite. «C’est une retraite misérable que nous percevons, alors que nos collègues d’autres législatures bénéficient des pensions de retraite très appréciables», déplore leur porte-parole, Bonaventure Nzigou Manfoumbi, ajoutant que le préjudice qui leur est fait concerne aussi les indemnités de service rendu qui ne leur ont toujours pas été versées «pour des motifs sans fondement juridique».

Ces anciens députés affirment également être lésés au niveau de leur couverture médicale. «Notre prise en charge sur le plan de la santé devient aléatoire. En lieu et place d’une prise en charge de 100%, celle-ci est ramenée à 80%, soit un ticket modérateur de 20%», regrettent-ils.

La plupart des 65 députés de ce collectif n’ont siégé que durant quatre ans et 10 mois.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Vraiment pathetique,vous vous moquez du peuple?les milliards que vous eu,et le People dans lá misere.vous cherchez les postes?

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