Gabon : Pour viol, vol, racket, homicide…, une dizaine de policiers révoqués
En début de semaine, la toile gabonaise a été ébranlée par une affaire de révocation des agents de forces de l’ordre et de sécurité gabonais. Ce 21 janvier, L’Union fait savoir que ce sont dix policiers issus de plusieurs unités des Forces de police nationale (FPN) qui ont été virés par le Commandement en chef, le 19 janvier. Ils sont accusés, entre autres, de racket sur la voie publique, viol, vol en réunion, homicide volontaire et involontaire.
La semaine qui s’achève a été mouvementée sur les réseaux sociaux gabonais. Des photos des policiers en train d’être déshabillés ont circulé de téléphone en téléphone et d’ordinateur en ordinateur. Ce 21 janvier, le quotidien L’Union affirme qu’il s’agit de 10 policiers, issus de plusieurs unités des Forces de police nationale (FPN) qui ont été radiés, le 19 janvier, par leur hiérarchie.
Plusieurs motifs ont été mis en relief pour justifier cette opération de radiation : racket sur la voie publique, homicide volontaire et involontaire, perception indue de solde, association de malfaiteurs, menace de mort, faux et usage de faux, viol, vol, détention illégale de cannabis, perte d’arme, escroquerie en bande organisée, usurpation de titre, destruction des véhicules de services, etc..
Les 10 agents radiés des effectifs de la police sont issus notamment de l’Inspection générale des forces de police nationale (IGFPN), de l’Etat-major des forces de police d’investigation (EMPI), de l’Etat-major des forces de police d’investigation judiciaire (EMPIJ), de la Direction des opération policière (DGOP) et de la préfecture de police de Libreville (PPL).
L’Union rapporte que nombre de ces policiers sont déjà en prison, condamnés par les juridictions policières, plus précisément l’Inspection de la Police, à des peines allant jusqu’à 11 ans d’emprisonnement ferme. Si ces révocations semblent avoir fuité sur les réseaux sociaux, au ministère de l’Intérieur on ne veut réellement pas communiquer sur ces affaires gênantes. «Ce sont des pères et des mères de familles. Ils ont manqué à leur devoir et sont punis pour cela. En plus de cela, on ne va pas les jeter en pâture comme on le voit sur les réseaux sociaux», a déploré un haut cadre de ce département ministériel. Ce n’est pas la première fois que «des policiers sont déshabillés et leur dignité protégée», a-t-il rappelé.
En effet, en 2018 par exemple, 60 éléments des FPN avaient été révoqués de diverses unités des Forces de la police nationale. Ces radiations visent à dissuader les indélicats présents dans les troupes; à rétablir la discipline dans les rangs; à redorer le blason des FPN et à rétablir la confiance avec la population.
5 Commentaires
Pauvre policiers. Ils doivent souffrir du syndrome du bongoisme. Très difficile à soigner. A Ntare Nzame!!
Bjr. A mon avis pour mieux dissuader il faut répondre le mode de recrutement. Comment peut on retrouver dans un corps d’élite aussi dissuasif autant d’indélicats. Lisez l’ensemble des motifs au paragraphe 2, surtout que l’on ne me dise pas que ces recrues changent dans la police ce serai contradictoire, je suppose qu’ils viennent avec leur défaut. A ce moment c’est au moment du tri qu’il faut sévir c à d sortir le bon grain de l’ivraie. Par rapport au souci de dignité là encore on retrouve tout le GABONAIS compatissant, attendrissant. Comment voulez vous dès lors asseoir la fermeté qui doit prévaloir pour éradiquer ce genre de fléau ? Amen.
Bjr. Il faut plutôt lire… il faut revoir le mode de recrutement… Amen.
Il n’y en a malheureusement plus que dix !
merçi pour le partage.