Prévue en septembre prochain sur le site habituel du terrain de basket d’Awendjé à Libreville, cette rencontre, la première depuis l’arrivée des militaires au pouvoir, donnera l’occasion aux travailleurs gabonais de tous les secteurs d’exprimer leurs préoccupations, en lien avec le traitement qui leur est réservé ces 10 derniers mois.

Des leaders de la confédération syndicale Dynamique unitaire, le 20 juillet 2024 à Libreville. © D.R.

 

Comment le travailleur gabonais perçoit-il la période de transition actuelle ? Comment juge-t-il son traitement ? Qu’est-ce qui a changé ces 10 derniers mois ? Les militaires font-ils mieux que le régime déchu ? Le samedi 7 septembre prochain au stade d’Awendjé à Libreville, ces questions et bien d’autres trouveront des réponses de la part des concernés eux-mêmes. Ce jour-là, en effet, aura lieu une «grande assemblée générale» convoquée par Dynamique unitaire.

Ce sera le premier rassemblement des travailleurs du Gabon organisé par la confédération syndicale depuis le putsch du 30 août 2023. Plusieurs questions y seront abordées, dont les primes restant à payer, la situation administrative de plusieurs salariés, le respect de la loi relative à l’élection des délégués du personnel dans les entreprises, la dotation de l’administration du Travail en moyens roulant pour permettre aux inspecteurs d’être régulièrement présents sur le terrain dans le but de relever de potentiels dysfonctionnements impactant le bien-être des travailleurs, etc.

«Dynamique unitaire invite le CTRI et son gouvernement à prendre en compte les préoccupations légitimes des travailleurs, car c’est la non-considération de ces dernières qui va créer le divorce fondamental entre les travailleurs et les autorités de la transition. Nous les invitons également à faire un effort pour pallier les pertes en vies humaines enregistrées dans les entreprises […] Nous demandons plus de justice et plus d’équité», a déclaré le porte-parole exhortant ses «camarades» à répondre massivement présents à la rencontre d’Awendjé «pour parler de (leurs) choses», et surtout pour éviter que le travailleur gabonais se contente d’interpeller les leaders syndicaux ou de les laisser parler en son nom.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire