Début décembre, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a entamé une tournée dite républicaine. Une initiative visant à aller à la rencontre des Gabonais de l’intérieur du pays pour s’imprégner de leurs difficultés quotidiennes et les rassurer. Après plusieurs étapes, il s’est rendu le 21 décembre dans la province du Woleu-Ntem. À Oyem, la capitale provinciale, accompagné par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, quelques membres du gouvernement, ainsi que son épouse, il a été accueilli par une foule en liesse qui fonde sur lui et sur le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) tous ses espoirs.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema et son épouse face au peuple du Woleu-Ntem, le 21 décembre 2023. © Com. présidentielle

 

Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de son épouse, Zita Oligui Nguema, séjournent actuellement dans la province du Woleu-Ntem. Le chef de l’État est dans cette région septentrionale du pays dans le cadre de la tournée républicaine, entamée le 9 décembre dernier par Port-Gentil, dans l’Ogooué-Maritime. À Oyem, au-delà de la liesse populaire, de la communion avec les fils de la localité, il a prôné l’unité, le patriotisme et le rassemblement entre les uns et les autres. De leur côté, les populations qui lui témoignèrent une affection et un attachement indéfectibles ont exprimé leurs doléances basées respectivement sur la nécessité des infrastructures sociales et économiques durables.

La première journée de cette tournée de trois jours, dans le Grand Nord, a débuté à l’aéroport Ewot-Mekok où Brice Clotaire Oligui Nguema, à la tête d’une importante délégation, a été accueilli avec faste par une foule immense, provenant des départements de la province. Il s’est ensuite rendu à la tribune officielle de la commune d’Oyem afin de communier avec ses compatriotes, et «sa grande famille de la province du Woleu-Ntem».

Aux ressortissants de cette partie du pays, il a porté ce discours de rassemblement pour encourager un meilleur vivre ensemble. Toute chose passant par le resserrement des liens de fraternité, l’amour du prochain et la cohésion et le patriotisme. «Autant que vous êtes, je vous écoute et je vous suis. En retour, je ne vous demande qu’une chose, c’est d’être derrière moi, car aujourd’hui, le leader c’est moi. Je suis votre illustre guerrier «Akoma Mba» et les champions nationaux, ce sont les membres du CTRI», a ajouté le général Oligui Nguema.

© Com. présidentielle

Il a fait noter qu’il est «le leader provincial de cette ville» dont il est lui-même originaire. Pour lui donc, «à bas le clientélisme, les divisions, les égos dans la province».

S’il a particulièrement adressé ce discours aux Woleuntemois, il n’en demeure pas moins qu’il le fait pour les Gabonais dans l’ensemble, appelant ainsi les jeunes à vivre leurs rêves et à être fiers de leur liberté recouvrée à l’issue du «coup de libération» du 30 août dernier. «J’ai besoin de l’implication de toutes les filles et de tous les fils du Gabon. Oui, j’ai besoin d’un Woleu-Ntem rassemblé, d’un Oyem responsable pour écrire la nouvelle page de l’histoire du Gabon débutée le 30 août dernier», a-t-il fait savoir.

Le président de la Transition n’a pas manqué d’appeler les Gabonaises et les Gabonais à renforcer les liens d’unité nationale, à penser «Gabon d’abord». «Nous sommes là pour vous. Réjouissez-vous de votre dignité retrouvée», a-t-il déclaré.

Si le message est bien passé à Oyem, les populations ont également présenté les difficultés auxquelles elles sont soumises au quotidien. Femmes, jeunes, sages et cadres de la localité ont simplement exprimé les attentes, appelant à un mieux-être et mieux vivre. Ce, d’autant plus que l’état peu reluisant des services de base, des voiries, l’absence des établissements du supérieur ont été évoqués, ainsi que l’organisation d’un un dialogue national inclusif. 

Pour le général Oligui Nguema, il faut effectuer un retour aux fondamentaux par la restauration des valeurs éducationnelles, comme référence. 

L’agenda de la prochaine étape du séjour du Chef de l’État dans le septentrion prévoie une série d’activités parmi lesquelles le lancement des travaux d’aménagement des voiries urbaines et l’extension d’infrastructures dans certaines localités telles qu’Oyem, Meyo-Kye.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Le discours du chef des putschistes les Bongos et tout le haut ogooue doivent que olingui déclare la guerre les élections à venir il faudrait être ferme et Unis pour donner une réponse qu’il mérite dire NON pas Lui. Il n’est pas président, il fait un discours tribalisme ingrats vis à vis des Bongos et la province. Patience a eu raison.

  2. ANGO dit :

    Après Oyem, direction Lastourville obligé.

    • Gayo dit :

      Jean Jacques l’esclave de maison des Bongo. La page des Bongo est tournée dans le Haut-Ogooué qu’ils ont tenu en otage pendant 60 ans. Oligui ne doit rien au Bongo qui ont tué son pays, celui de sa mère et de son père. Et il doit tout au Gabon et au peuple gabonais. Ta province n’est pas le Haut-Ogooué mais au Benin.

  3. Jean Jacques dit :

    Tes discours de division et ingratitude envers les Bongos et le haute ogooue, on attend voir ce que tu diras dans cette province.Voila quelqu’un manger ,manger ,Bongo l’envoie au Maroc déjà avec une lettre de recommandation, Bongo savait la-bas il va être facile si c’était à Saint-cyr,allait venir sans diplôme, c’est pas n’importe qui entre et se forme dans cette Académie Militaires qui partie des meilleures au monde.

  4. Akoma Mba dit :

    Monsieur Jean-Jacques. Quand on a le culot de défendre des Bongo c »est qu’on est capable du pire. Ça donne envie de vomir. De grâce épargnez-nous votre français petit-nègre

  5. Nathan Dzime dit :

    A tous ceux qui ne connaissent pas les dégâts que peut causer une Intelligence Artificielle, lisez bien les commentaires du nommé « Jean Jacques » sur ce site d’information. Il est la somme des bugs des programmes informatiques par lesquels ont reconnaît une IA:
    > pour des images des personnes, ca donne des mains à six doigts, des cheveux qui ne tombent jamais quelque soit la position de la tête, des peaux sans grains et sans aspérités, des parties du corps exagérément mises en relief en fonction du sujet et j’en passe.

    > pour du texte, ça donne pour le bien nommé « Jean Jacques « , des mots français collés à la suite les uns des autres sans contexte, ce qui donne une phrase sans structure et donc vide de sens. Ce sont des pseudo-phrases qui ressemblent plus à des leitmotivs…et qui sont nécessairement courtes…C’est l’absence de reaction suite à un commentaire à lui, adressé. Car ce programme qui semble avoir été conçu hors de l’environnement francophone, reste encore très immature « comme un enfant qui apprend à parler ». « Jean Jacques  » est surement un programme chinois ou russe qui est phase d’apprentissage du français.

    Mais dans ce contexte, le plus facile à apprendre ce sont les messages de haine ou des invectives. Il défend beaucoup le régime déchu, on n’a donc pas besoin d’avoir fait Polytechnique, pour savoir qui l’a implanté et qui le fait vivre. C’est dire à quel point certains se complaisaient à attiser la haine entre les gabonais, dans le seul but de garder le pouvoir.

    Demandez un peu à Jean Jacques ce qui biurdonne dans la « Forêt des abeilles « . Il ne saura pas répondre.

    Chers « conlecteurs » (là, j’invente: comme concitoyens), ne perdez donc pas votre à lire notre ami bot « Jean Jacques « , ni ne perdez votre intelligence à réagir à ses pseudo-commentaires…car en le faisant vous nourrissez son language et lui permettez ainsi de vous nuire in fine.

    Patriotiquement Vôtre!

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