Gabon : «patriotisme, pragmatisme, proximité», fondement de l’action du gouvernement Bilie-By-Nze
Le nouveau Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a pris ses fonctions ce mardi 10 janvier à l’immeuble du 2-Décembre à Libreville. Après la prestation de serment devant le président de la République, suivi d’un Conseil des ministres et la passation des charges administratives, la partie protocolaire dirigée par le secrétaire général du gouvernement, Jonas Prosper Lola Mvou, a permis à l’ancienne occupante de la Primature de remettre officiellement les dossiers à son successeur. Sans délai, le chef du gouvernement entrant a fixé le cap de son action qui portera sur trois «P» : le Patriotisme, le Pragmatisme et la Proximité.
Moins de 24 heures après sa nomination par décret du président de la République, le nouveau Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a pris ses fonctions ce 10 janvier lors de la passation de charges avec son prédécesseur, Rose Christiane Ossouka Raponda. S’il a salué le travail réalisé durant par cette dernière durant les 30 derniers mois, il a surtout présenté les trois axes prioritaires qui devront impérativement guider l’action du gouvernement. La résolution des attentes des populations étant en ligne de mire.
Après avoir formé le nouveau gouvernement, la veille, le Premier ministre est définitivement entré dans ses fonctions ce mardi. Ce, après avoir reçu l’onction du chef de l’État lors d’une prestation de serment au Palais présidentiel. Une occasion au cours de laquelle Ali Bongo Ondimba a engagé le gouvernement à aller vite. «Comme l’a indiqué le chef de l’État ce matin, nous n’avons plus le temps d’une course de fond, mais c’est celle de vitesse. De vitesse par rapport aux attentes des Gabonaises et des Gabonais, par rapport au temps qui court», a laissé entendre le nouveau chef de l’Administration gabonaise.
Il renchérit en soulignant que «nous sommes maintenant à un moment où le temps se compte en jours». Pour lui, «chaque jour qui passe est important pour les Gabonaises et les Gabonais et chaque jour qui passe doit voir le gouvernement de la République totalement mobilisé pour traduire en acte la mission que confie le Chef de l’État». Alain-Claude Bilie-By-Nze s’inscrit en effet dans la continuité de l’action entamée par Rose Christiane Ossouka Raponda. Une action prenant appui sur le Plan d’accélération de la transformation (PAT) et la réalisation des projets en cours.
Pour parvenir à des résultats conséquents en attendant la présentation de son Programme de politique générale, le Premier ministre a profité de cette cérémonie pour présenter les axes majeurs de son action. Insistant sur la continuité et laissant entendre que ce vœu a également été formulé par le président Ali Bongo Ondimba, il explique que ces axes qui sont pour lui «des moteurs» s’articulent autour du «patriotisme, du pragmatisme et de la proximité».
«Travailler d’arrache-pied pour que demain l’ensemble du pays récolte les fruits semés»
«Le patriotisme, fait-il savoir, c’est parce que tout ce que nous faisons, c’est pour le Gabon d’abord». «Le Gabon d’abord guidera notre action ; parce que les Gabonaises et les Gabonais n’attendent pas autre chose que de construire notre pays, pour nous tous, avec la participation de chacun», a-t-il dit.
Le deuxième axe repose sur le pragmatisme. Il explique qu’«il nous amènera aux résultats». Pas de précipitation, mais les choses devront être bien faites, sans confusion entre vitesse et précipitation. Soulignant que les ressources de l’État s’amenuisent, il invoque le pragmatisme pour indiquer qu’il faudra parvenir avec à l’atteinte des objectifs assignés par le Chef de l’État, en dépit du fait que les besoins ne cessent de croître.
En troisième point, la proximité guidera également l’action gouvernementale. Et Alain-Claude Bilie-By-Nze ajoute que cette proximité sera avec les compatriotes, les collaborateurs, «chacun au niveau du gouvernement, de la Primature». Elle se manifestera également avec les grands acteurs tels que le Parlement, mais aussi avec les acteurs publics (Syndicat, partis politiques…), avec les entreprises pour créer les richesses. Il a en effet particulièrement félicité le Premier ministre sortant pour avoir initié le dialogue public-privé pour «une croissance puisse être retrouvée».
«Avec vous et sous la conduite du président Ali Bongo Ondimba, le Gabon est passé par des moments très difficiles. Peut-être cela n’a pas souvent été très relevé dans l’opinion, mais vous êtes parvenues à redresser la barre de l’économie du pays. Aujourd’hui, les fruits commencent à être là. Il s’agit de continuer à travailler d’arrache-pied pour que demain l’ensemble du pays récolte les fruits semés au cours de ces trois dernières années», a-t-il promis, précisant que «le gouvernement se situera dans la logique d’arroser le jardin, de l’entretenir…».
7 Commentaires
Tout ça c’est zéro zéro zéro !! Ça n’aboutira à rien du tout, vous êtes voué à l’échec bande d’incapables incompétents !!
OUI, UNE BANDE DE BRAS CASSES !!!
Les gabonaises et gabonais ont toujours voulu croire en vous. De belles paroles mais notre pays ressemble toujours à un village. Avec autant de richesse et une dette aussi élevée, nous nous demandons mais comment est-ce possible qu’on soit à des années lumières du Sénégal, de la Guinée équatorial et de la Côte d’ivoire, pour ne citer que ceux-là. Vous trouverez certainement la réponse à cette question mais moi de vous répondre, mais quand même. 3 mille milliards de budget chaque année pour une population de moins de 3 millions avec une dette supérieure à 70% soit plus de 7 mille milliards. Non, honnêtement, je ne suis pas économiste mais là, il faut avouer que le problème est grave. Et il ne faut se mentir, la gestion n’est du tout pas bonne.
La réponse à votre question couronne pourtant votre texte. Vous croyez que l’économiste est magicien du progrès?
Faut jamais l’oublier, un pays se construit d’abord par la qualité de ses hommes.
Le système BONGO-PDG sous ALI a trop favorisé le copinage et l’appartenance aux loges maçonniques dans le choix des cadres pour l’accompagner à diriger le pays. Les têtes brillantes, qui ne font pas partie des ces milieux, sont pur et simplement oubliées.
Voilà où réside le problème de fond. Après c’est connu, quand des cancres, des médiocres se retrouvent que font-ils? Ils essaient de piller au maximum ne sachant pas combien de temps ils resteront à ses postes dont ils sont très souvent conscients qu’ils ne méritent pas.
On l’a vu avec tous ceux qui sont emprisonnés aujourd’hui. Mais ça c’est simplement dû au fait que politiquement ils se sont permis certains écarts. Si ce n’était que pour le vol, aucun d’entre eux ne seraient allés en prison. Entre « frères » on se soutient, on ne s’envoie pas en taule.
Le problème du Gabon réside bien dans la qualité des hommes qui gouvernent ce pays. OMAR c’était déjà très limite pour comprendre ce qu’est le développement d’un pays, il était embourbé dans la françafrique et ne rêvait plus que de reconnaissance au-delà de son pays. Vraiment stupide ! Avec ALI, on est tombé dans la totale médiocrité née de son enfance et de son parcours.
Depuis quand et où des enfants gâtés ont-ils pu réaliser de grandes choses? Avec ce type on est dans de l’enfumage pur, la mise scène permanente. Le pays est pauvre pas à cause du manque de richesses naturelles, mais à cause de la très mauvaise qualité des Dirigeants depuis plusieurs décennies. Si le Guinée Equatoriale, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et même le Cameroun voisin ont des niveaux de développement qui nous laisse envieurs, c’est simplement parce qu’ils ont des dirigeants d’un sérieux, d’un niveau et d’une qualité bien au-dessus des nôtres. C’est pas compliquer à comprendre.
Voilà un type qui malgré un bilan noir, veut à nouveau être « élu » Président de la République par le peuple pour ensuite donner la gestion du pays à des personnes qu’il va choisir et lui à son âge, à un âge où l’on doit être actif, va continuer à prendre des airs de roi en se tenant à distance pour savourer la vie, comme son ami Mohammed VI, c’est dingue non? Avec 2.5 millions d’habitants a-t-on besoin d’un premier ministre pour gérer les affaires du pays? Que fait alors le Président? Macky SALL au Sénégal a un moment supprimer ce poste inutile, il n’en voyait pas la nécessité, si ce n’est d’être fusible politique. Dans des petits Etats comme le nôtre c’est absolument pas nécessaire. Pour la Vice-Présidence, j’en passe, no comment. Vous voyez, des postes inutiles et très très budgétivores à cause des immenses avantages qui y sont attachés, juste pour redistribuer l’argent alors que le pays en a besoin pour faire face par exemple à l’abandon de nos retraités, pour ne citer que ça.
J’espère que vous avez compris où réside le problème du Gabon aujourd’hui et depuis toujours.
Rien de grand ne peut se faire avec de petites gens.
Monsieur Le Premier Ministre, je vous cite : «Le patriotisme, c’est parce que tout ce que nous faisons, c’est pour le Gabon d’abord». «Le Gabon d’abord guidera notre action ». Avez-vous les moyens et la capacité d’assumer LE GABON D’ABORD. Je dois dire que cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu un responsable du PDG mettre le Gabon en avant, j’ai envie d’avoir espoir mais après 56 ans de règne PDG, il ne me reste plus qu’à vous juger sur les actes.
La tâche est immense et vous le savez. Il va vous falloir casser la baraque pour la reconstruire.
Personne n’oubliera jamais les crimes et assassinats de 2016.
Personne n’oublie qu’Ali Bongo est un Assassin et que Bilié qui le soutient est son complice.
Dès qu’on le pourra, on vous degagera.
Ali Bongo est Biaffrais et pas gabonais !