Du 18 au 20 septembre, les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se réunissent à Libreville pour définir un projet répondant spécifiquement aux besoins des pays du Bassin du Congo. Ceci, non seulement en faveur de la préservation de la biodiversité, mais pour faire en sorte que ces ressources répondent aux enjeux en matière de création d’emplois et de résilience aux effets du changement climatique.

Les participants au séminaire régional de la Francophonie, le 18 septembre 2024. © GabonReview

 

À Libreville, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise depuis le 18 septembre, un séminaire régional sur les initiatives environnementales dans le Bassin du Congo. Durant 72 heures, différents acteurs réunis vont définir un projet qui répondra spécifiquement aux besoins des pays membres du Bassin du Congo, notamment pour la préservation de la biodiversité et la résilience aux effets du changement climatique.

En effet, l’OIF a adopté une nouvelle programmation stratégique qui s’étend sur les quatre prochaines années. Et dans cette programmation, il y a un projet phare, dédié aux pays de la région du Bassin du Congo. «L’OIF a souhaité organiser un séminaire régional qui, dans une phase pilote, va d’abord concerner six pays du bassin du Congo,  avec pour objectif principalement de présenter ce projet régional. C’est quoi les objectifs ? Les résultats attendus ? Et qu’est-ce qui a motivé l’OIF à se positionner sur ces thématiques ?» a précisé Marcel Klassou, coordinateur Bassin du Congo/OIF.

«Ensuite c’est de savoir ce qui se fait au niveau des pays en matière d’agriculture durable, mais également en matière de projets qui permettent de répondre aux enjeux climatiques. Et donc durant ce séminaire nous allons voir d’un pays comme à l’autre quels sont les projets qui sont initiés par nos pays membres. Le troisième objectif, non des moindres, c’est d’élaborer une feuille de route qui permettra de compléter ou du moins de répondre aux priorités de nos pays», a-t-il fait savoir.

Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Sidoine Akoubou, ce séminaire est une plateforme unique pour les acteurs gabonais d’échanger les expériences, partager les meilleures pratiques sous régionales ou internationales, et formuler des recommandations concrètes qui guideront la mise en œuvre du projet de l’OIF pour les quatre prochaines années. «Les discussions seront essentielles pour orienter la mise en œuvre de solutions adaptées aux réalités des pays du Bassin du Congo, tout en renforçant la coopération régionale dans le cadre des initiatives de l’OIF», a souligné le représentant du ministre de l’Agriculture.

Le département de Jonathan Igoumba réaffirme l’engagement du Gabon et de son gouvernement à soutenir l’initiative portée par l’OIF, car elle répond de façon concrète aux besoins des populations en matière de sécurité alimentaire, de soutien à l’employabilité des jeunes et des femmes dans le domaine de l’agriculture, ainsi que le développement d’innovations environnementales, permettant ainsi de renforcer la résilience du pays face aux effets du changement climatique.

Prenant part à ce séminaire, le commissaire au département environnement de la CEEAC, Honoré Tabuna a indiqué que le Bassin du Congo révèle aujourd’hui un rôle important pour la nouvelle économie du monde, qui est l’économie sans carbone. «On nous a parlé du potentiel, mais à côté de ce potentiel, il y avait des problèmes qui sont encore irrésolus, notamment les problèmes de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de pauvreté, de chômage des jeunes et des femmes», a évoqué Honoré Tabuna, avant d’ajouter : «Nous voulons maintenant des activités qui vont être structurées à travers des programmes et des projets de façon qu’il y ait solutions aux problèmes identifiés par les États et les populations».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ALLAMAN MANZA Gérard dit :

    En zone forestière, l’apiculture c’est: Améliorer la productivité en fruits (diminuer la pression des ravageurs),éloigner les éléphants (ce qui est actuellement un souci), donner aux rivrains la possibilité d’une activité rémunératrice complémentaire, obtenir un ou des produits exportables !! Tout est favorable, qui dit mieux ?

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