Comme il fallait s’y attendre, alors même que la majorité des Gabonais souhaitent la levée pure et simple de cette mesure liberticide, dans le cadre de la célébration de la première édition de la Journée de la Libération, le gouvernement a annoncé ce jeudi la suspension du couvre-feu du 30 au 31 août.

© GabonReview

 

Décidé au lendemain de la prise de pouvoir des militaires, le couvre-feu sera à nouveau suspendu, a annoncé ce jeudi 29 août la ministre de la Défense nationale, la générale de corps d’armée Brigitte Onkanowa. Cette mesure exceptionnelle est justifiée par la célébration vendredi de la première édition de la Journée de la Libération vendredi. Du vendredi 30 à 2h00 au samedi 31 août à 2h00, les populations ne seront soumises à aucune restriction dans leurs déplacements.

La membre du gouvernement précise que cette suspension du couvre-feu, décidée par le président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, s’applique sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit toutefois d’une énième suspension d’une mesure que la majorité des Gabonais appelle à lever tout simplement, car n’y voyant plus sa nécessité un an après. D’autant que celle-ci n’a pas fini de léser une catégorie d’entrepreneurs : les tenanciers de bars, de boîtes de nuit, salles de jeux, etc.

Qu’à cela ne tienne, dans son communiqué diffusé sur la télévision du Palais, Gabon 24, le gouvernement indique qu’à travers «cette mesure exceptionnelle», le chef de file du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) «souhaite offrir aux populations l’opportunité de commémorer cet événement historique dans un esprit de quiétude, d’allégresse, de cohésion et de communion nationale».

 

 
GR
 

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